A la Une de Bakchich.info
Bakchich : informations, enquêtes et mauvais esprit
Bakchich : informations, enquêtes et mauvais esprit

DSK : ENCORE UN MÂLE DOMINANT PRIS EN FLAGRANT DÉLIT DE SEXE !

20 octobre 2008 à 16h47

C’est étonnant, ce qui choque l’opinion, ce n’est pas que Dominique Strauss-Kahn ait pu avoir une relation intime avec une femme alors qu’il était marié mais qu’il ait peut-être abusé de son pouvoir pour obtenir des faveurs de la part de sa maîtresse. Même aux USA, pays réputé « pudibond », on s’offusque moins de l’infidélité du patron du FMI que du mensonge. C’est pourquoi DSK a reconnu si vite sa liaison.

Il faut croire que nos vieux réflexes primates sont en jeu. C’est vrai que nous sommes quasiment les seuls primates anthropoïdes monogames. Et visiblement, c’est difficile, en témoignent de fréquentes entorses à ce modèle de monogamie ! Mais ce qui surprend davantage, c’est la tolérance dont l’opinion fait preuve à l’égard de ses dominants infidèles. En général, faute avouée vaut pardon. Les coupables échappent même parfois aux critiques de leurs meilleurs ennemis. C’est le cas de DSK qui semble plutôt épargné tant par ses ennemis du parti socialiste que de l’opposition. Réaction noble de leur part ou tout simplement sentiment de culpabilité partagé ?

En fait cette relative tolérance, cette ouverture d’esprit serait dans la nature primate.

Il faut savoir que pour un chef singe, il convient de s’afficher avec les femelles les plus sexy de la troupe. Cela fait partie des privilèges du dominant, d’avoir un accès prioritaire aux femelles du groupe. Bien plus encore, chez les chimpanzés, un dominant peut perdre sa couronne, quand ses femelles le lâchent. En se détournant de lui pour lui préférer un rival, elles lui font perdre la face et le condamnent, tout au moins au plan social. Dans notre inconscient collectif, il semblerait que le pouvoir continue à se conjuguer avec le sexe. Pas étonnant alors que nos ne soyons pas plus choqués que cela par les aventures sentimentales de nos dirigeants.

On peut aussi se demander si le cerveau de nos hommes de pouvoir ne porterait pas encore l’empreinte de cette peur primate, de se retrouver tout seul, lâché par le sexe opposé. D’où cette propension à courir après les plus belles femelles dès qu’ils accèdent au pouvoir.

Chercheraient-ils à constituer leur réserve de femelles, au cas où ?

OBAMA/MC CAIN : LA VICTOIRE DU CHIMPANZÉ SUR LE GORILLE Affaire Marina Petrella : Quand Carla Bruni Sarkozy  fait perdre la face à son « amoureux » ?

6 Messages de forum

  • c’est peut être vrai, mais celà généralise un aspect des personne qui en tant qu’homme accepterai des responsabilité, à partir de quelques exemples.

    Les femmes peuvent aussi refuser ce genre d’avances, la plupart du temps très peu honnêtes…

  • DSK : ENCORE UN MÂLE DOMINANT PRIS EN FLAGRANT DÉLIT DE SEXE !

    21 octobre 2008 10:25, par Jenesauraisvoir

    « On peut aussi se demander si le cerveau de nos hommes de pouvoir ne porterait pas encore l’empreinte de cette peur primate, de se retrouver tout seul, lâché par le sexe opposé »

    Peut-être faut-il plutôt se demander si les hommes ou les femmes qui ont le pouvoir ne se laissent pas aller quelquefois à l’exercice (qu’ils croient légitime) de leur liberté ce qui nous donne ces comportements inconvenants (taisons enviables je vous prie) qu’il est opportun de calomnier en les qualifiant de primates ou en les affublant de bien d’autres épithètes qui trompent si bien sans en avoir l’air.

    C’est à se demander si le moraliste ne tient pas aujourd’hui le rôle que tenait jadis ‘le prêtre’ qui devait, entre autres, prêcher aux brebis la peur de jouir ici bas, ce qui était tout le contraire des agissements des prédateurs.

    Sans doute cette façon de ‘contenir’ le plus grand nombre est-elle indispensable pour la survie du groupe. Grâce au nouveau sens que nos sociétés sont arrivée à donner au ‘bien’ et au ‘mal’ (tout au moins dans ce domaine) sans oublier le rappel régulier des ‘croyants’ les plus zélés, cette stratégie du ‘containement’ (si vous m’autorisez cet emprunt dont la sonorité me semble meilleure que conténitude certainement plus à la mode), donc ce ’containement’ fonctionne assez bien me semble-t-il alors que dans les sociétés primates le plus grand nombre est, en principe, contraint par le dominant.

    Bref tout va bien dans la meilleure des jungles – tout au moins pour qui sait se hisser en haut d’une tour financière, ces grands arbres de notre monde…

  • DSK : ENCORE UN MÂLE DOMINANT PRIS EN FLAGRANT DÉLIT DE SEXE !

    21 octobre 2008 12:49, par rholote industriel
    mais non c’est pas un mal dominant , les mal dominants rétrogrades sont les musulmans terroristes qui viols d’une cave et deal dans l’autre , quelle est cette journaliste qui sort du chemin idéologique , DSK non c’est de l’amour il a le droit , vous ne pouvez pas dire que c’est un homme dominant qu’il utilise son pouvoir financier et politique sur les femmes , il n’est ni musulman ni rétrograde ni terroristes , mais bon moi le français musulman issu de je sais plus d’où y parait de la cuisse a Jupiter pour dire immigration , je me marre.la ripoublique si casse la goule .
  • Un obsédé doit se faire soigner !

    26 octobre 2008 03:53, par Emmanuelle
    Certe les Français, contrairement aux américains, ne considèrent pas la pratique du sexe hors mariage comme une perversion, mais le cas DSK dépasse tout de même la simple décence à laquelle nos concitoyens sont attachés. Au delà du coté obsessionnel et maladif de la libido de DSK, les témoignages de sa violence envers les jeunes femmes dont il entend faire ses victimes, révèlent plus la complaisance quasi criminelle d’un système médiatico politique français qui l’a protégé jusqu’ici que l’esprit de tolérance gaulois de ce milieu. Encore dira-t-on si c’était vraiment pour se reproduire en faisant des enfants qu’il agissait ainsi, on pourrait saisir une finalité compréhensible à cette obsession. Mais là cet aspect de pure consommation maladive est vraiment écœurant et fait peur surtout de la part d’un homme tenté par la position de la magistrature suprème où vraiment rien ne pourrait stopper l’expression de ses besoins sexuels. Enfin je pense que maintenant la menace d’un DSK à l’Elysée est conjurée au moins jusqu’à ce que l’âge ait raison de sa surproduction hormonale !
  • Jeunes, matures, vieilles, toutes y passaient !

    26 octobre 2008 03:57, par Dupantloup
    Il a été rapportée que même soeur Emmanuelle a été approchée il y a quelques années, par DSK et a failli passer à la casserole. Elle n’a du son salut de ne point connaître Bibliquement le Satyre DSK, qu’à l’intervention courageuse de l’Abbé Pierre qui passait par là. Cette affaire n’a été révélée qu’après la mort toute récente de Soeur Emmanuelle pour suivre ses dernières volontés.
  • LA POLITIQUE DES DESPERATE HOUSEWIVES

    4 novembre 2008 17:56

    C’est étonnant, ce qui choque l’opinion, ce n’est pas que Dominique Strauss-Kahn ait pu avoir une relation intime avec une femme alors qu’il était marié mais qu’il ait peut-être abusé de son pouvoir pour obtenir des faveurs de la part de sa maîtresse.

    Étonnant ? Qu’est-ce qui l’est le plus en l’occurrence ? Que l’opinion condamne l’abus de pouvoir plus que l’adultère ? Doit-on rappeler à l’auteure de ces lignes (talentueuse au demeurant) que sexe+pression hiérarchique = harcèlement sexuel, et qu’un tel comportement est effectivement délicteux s’il réunit les deux éléments, faute de quoi il relève de la sphère privée ?

    Alors oui, DSK est un homme de pouvoir, mais avant qu’on m’ait prouvé (et je vous souhaite bon courage) que ses frasques ont une conséquence quelconque sur son action publique, je considère que sa vie sexuelle est hors-sujet (quand bien même elle serait hors-norme).

    La seule question qui vaille en la matière est : y a-t-il eu ou non harcèlement ? Tout le reste n’est que délire épurateur à la sauce barbecue texane.

    Mais l’essentiel n’est pas là. Il est tout de même savoureux qu’à l’heure où un "socialiste" français est à la tête d’une organisation dont les préconisations (les fameux "plans d’ajustement structurels") plongent chaque année des populations entières dans un désastre sanitaire, éducatif et écologique sans nom, tout ce qu’on (i. e. ses collègues étatsuniens) trouve à lui reprocher est sa "surproduction hormonale".

    Tout ça me rappelle (et pas par hasard) l’univers de Desperate housewives, où les personnages s’accomodent parfaitements de méfaits qui vont de l’escroquerie caractérisée à l’homicide volontaire en passant par divers mauvais traitements, mais où le seul péché irrémissible est le sexe hors mariage.

    Pour ne rien dire d’un Bush qui bombarde un pays dans l’indifférence générale (au départ) sur la base de documents bidonnés au plus haut niveau, succédant à un Clinton qui a frôlé l’impeachement pour une fredaine avec une stagiaire.

    C’est pourtant simple : l’homme, dans ses meilleurs moments, est capable de faire de la politique, c’est-à-dire de s’inventer un bien commun dont la portée dépasse la reproduction de l’espèce. Cela, pour le coup, doit nous distinguer des primates : encore faut-il que nous en ayons la volonté…