SARKO & Cie / L’agenda de Philippe Boucher

DALLAS AU PS

mardi 11 novembre 2008

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Ségolène Royal candidate pour le poste de Premier secrétaire, le congrès de Reims va-t-il tourner au pugilat entre socialistes ? Au PS, la catastrophe n’est jamais loin…

Pfffff ! La série américaine Dallas et sa terrible famille Ewing ne monopolisent plus le petit écran depuis belle lurette ; à la place, les téléspectateurs ont droit depuis un moment au feuilleton du Parti socialiste pour découvrir d’autres archétypes, pas plus réjouissants que le milliardaire cynique ou l’alcoolo incurable. En 2008, cela va de la Poupée à ressorts à l’Abonné de la poisse, avec autant de tireurs de ficelles que la Tribu des Dents-Longues compte de membres. Peut-être est-ce pour s’esbaudir de ce nouveau pataquès que l’on tirait un feu d’artifices, vendredi soir (le 7) dans le parc de l’Elysée.

Grosso modo, le PS aujourd’hui, c’est un quatre-quarts : de l’insubmersible Ségolène Royal et ses 29 % à Benoît Hamon, l’ouvrier de la onzième heure doté de près de 19 % des voix de la part des militants. Martine Aubry et Bertrand Delanoë, déconfits (chacun 25 %), complètent le tableau. Julien Dray (0 %) était prêt à se dévouer pour le bien de la gauche. D’autres aussi, on peut le gager. Non sans logique, c’est la Dame de « Fra-ter-ni-té » qui s’y colle.

Elle ou qui que c’aurait été pour guigner le poste de Premier secrétaire, vont croître et multiplier les tractations entre chien et loup, les promesses qui donnent le fou rire à ceux qui les font, les accords à la seule destination du « 20-Heures » ; et surtout les peaux de banane comme s’il en pleuvait. Les socialistes appellent ce genre de choses la « synthèse » ; même s’il s’agit du mariage de la carpe et du lapin, même si l’on peut douter que sera viable le rejeton qui naîtra de ces accordailles de façade. Le vainqueur sera en guenilles, on lui remettra cependant sa couronne, comme celle du Roi des Fous d’on ne sait quel carnaval qui dure le temps d’une bacchanale.

La grand’messe socialiste de Reims (la ville des sacres royaux…) ne cessera pas d’être un congrès qui relève de l’acharnement thérapeutique sur un patient que l’on sait en coma dépassé. Reims, ce n’est pas une renaissance à venir, c’est plutôt « service, convoi et inhumation ». L’Elu(e) à venir aura tout du maître de cérémonie pour enterrement chic.

S’il n’était désolant, le Parti socialiste, à travers ses dirigeants divers, serait risible, risible de s’imaginer qu’il a, nationalement, la moindre chance de rassembler les électeurs alors qu’il est incapable de se rassembler lui-même avec vraisemblance, incapable de tenir un discours et de bâtir des projets qui correspondent à son appellation. On nous assure que le congrès de Reims ne réitèrera pas celui de Rennes qui fut une catastrophe fratricide en 1990. Pourquoi ne pas le croire ? Il peut être pire.

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Forum

DALLAS AU PS

le vendredi 14 novembre 2008 à 09:35, zorglub65 a dit :

Devant le triste spectacle(meme pas digne d’une mauvaise série !) offert par de vieux misogynes aigris (Rocard,Jospin, Sapin,Melenchon,Fabius…) ou en voie d’"aigritude"(Aubry,Montebourg…) qui s’asseoient tranquillement sur le vote des militants et ne pensent qu’au Tout sauf R(oyal)éussir, je pense que je vais rendre ma carte.
DALLAS AU PS

le mercredi 12 novembre 2008 à 23:35, Gontran a dit :

Pour que le PS redevienne un parti de gauche, il suffit qu’il vire de ses rangs tous les mecs et les nanas de droite (suivez mon regard) et le tour est joué !c’est quand même pas compliqué !
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le mercredi 12 novembre 2008 à 19:59, JCM41 a dit :

SARKO ELU ! Un scoop en avant première du congrès des fossoyeurs à Reims ! En choisissant "la potiche" le Ps, s’il confirme ce week-end, engagera un pari historique : disparaitre de la scène politique pour plus de 20 ans.
- DALLAS AU PS
  
  le mercredi 12 novembre 2008 à 21:22, unlutin a dit :
  
  Venez votez pour que la destruction finale de la machine à perdre apparaissent sur la lettre au père Noel de la République sur http://nicolas2008.free.fr ! et surtout proposer plein d’autres idées pour qu’enfin on avance.
  
  Lettre au père Nico
DALLAS AU PS

le mercredi 12 novembre 2008 à 18:15, Lancien a dit :

Pour le congrès de Reims, je ne sais quelle référence historique il me rappelle : le Sacre Royal ou, plus vraisemblablement peut-être, la Bataille de la Marne ?
DALLAS AU PS

le mercredi 12 novembre 2008 à 18:14, fabien defendini a dit :

dédicace à patrice hénin, monsieur je voudrais bien vous entendre puisque apparemment vous sembler professer des idées pour lesquelles vous trouverez à priori peu de contradicteur. Ceci dit si je ne me trompe pas, le parti socialiste ne vous tiendra probablement pas rigueur de votre désaffection. Je reconnais, et il en va de même pour moi qu’il y a beaucoup à se défier du penchant royaliste de la politique française, vieux fantôme récurrent de la fonction représentative que suppose l’élection, pour autant vous faîtes une approximation de langage politique qui vous porte préjudice. En effet il aurait été plus judicieux de votre part de dire je quitte le parti socialiste parce qu’il est en train d’affirmer sa vocation démocrate au détriment du républicanisme, donnant ainsi voix au chapitre qui parcours actuellement l’ensemble du spectre de la politique francaise, soit cette menace qui se profile de voir progressivement se dessiner durablement des formes politiques prenant appui sur les compétences argumentatives, sensitives, et consistantes de la population rendue publique par un travail consultatif à grande échelle. Evidemment il semble plus confortable de s’appuyer sur des personnalités politiques qui en font leurs métiers depuis plusieurs années par le fruit de leurs expériences, et de leurs savoir-faire quitte à constituer par là même une élite dont vous ne feriez vraisemblablement pas parti puisque bien trop approximatif pour solliciter une compétence à l’intérieur de ce systéme-ci, soit en fin de compte risquer d’être ravalé à la sujétion ne vous en déplaise. pour vous dire que vous faîtes partie de ce qu’il y a lieu d’appeler un symptôme, ce qui pourrait peut-être avoir l’aune de vous plaire si l’on reprend l’ancienne orthographe voulant que le mot s’écrive sinthome, mais qui aurait peut-être l’art de vous déplaire si l’on en suit les dérives que l’on en peut faire, soit. lequel symptôme poussé dans son langage, frauduleusement bien sûr, vous constituerait très vite un corps dogmatique avec lequel vous sembleriez vivre très bien au pays des émotions sympathiques. Oui, disposez donc de votre liberté, liberté de ne pas l’être en énoncant que l’on l’est, nous tenterons par ailleurs de formuler une complexité générique propre à ce que l’époque nous laisse à penser. Ah oui encore, je sens dans votre texte un point d’amertume suffisament explicite à vous lire, pourtant cette amertume se module sur le mode de la victoire, et par conséquent de la conquête, voir de la compète, pour jouer un peu, mais faire partie de, n’est ce pas tout d’abord jouer ? Tant que nous restons sur des postures de tradition ainsi que vous laissez à présager nous restons sur notre fin, car à la fin où se trouve donc la politique ? Au final un soupcon de perplexité j’aurais l’espoir de vous servir vous seriez alors certainement (mais sans certitude) déjà un peu plus en pratique de ce qu’au départ vous appelez de vos voeux. Mais de cela je n’attends nul miracle.

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