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Chronique d’un pays « exemple de démocratie »

mercredi 11 octobre 2006 par Lounis Aggoun
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La revue de presse du mercredi.

La guerre contre le terrorisme exige du temps. Rumsfeld cite l’Algérie en exemple. L’Expression, 4 octobre 2006.

[…] La guerre contre le terrorisme qui a marqué l’Algérie depuis 1992 a été citée en exemple par le ministre de la Défense américain, Donald Rumsfeld, pour expliquer que la lutte contre les insurgés en Irak sera de longue haleine, selon USInfo, un site américain officiel d’informations internationales.

[…] Pour le ministre de la Défense, Donald Rumsfeld, la victoire sur les insurgés en Irak exigera un long travail, mais c’est aux Irakiens, plutôt qu’aux États-Unis et à leurs alliés de la coalition, qu’il appartient de le mener à bien. En posant la question de savoir « Pourquoi les États-Unis n’obtiennent-ils pas plus de succès sur les insurgés d’Irak ? », Rumsfeld a résumé, le 30 septembre dernier, les interrogations souvent émises à propos du rôle des États-Unis en Irak […]. Et de répondre : « En bref, c’est que les révoltes sont, depuis tout temps, des situations difficiles. […] Elles peuvent durer 5, 10, 12, 15 ans. C’est ce qui s’est passé aux Philippines, en Algérie, et dans nombre d’autres pays ». […] Dans le domaine sécuritaire, la priorité d’Alger va aux États-Unis et vice-versa. […] Les « entrées » d’Alger avec Washington sont assurées par un engagement aux côtés de Bush sans sa « Total war », mais aussi par une surveillance accrue de la Méditerranée et de l’inquiétante bande du Sahel, deux sources de tension pour les États-Unis.

Commentaire : Le Sahel est une « source de tension » telle que les USA ont, pour la « protéger », mis le grappin sur la quasi-intégralité de ses « sources de pétrole ». Et quel motif invoquent-ils pour se tailler cette part du lion ? Les menaces que fait peser le GSPC sur la région. Menaces qui ont pour seules « sources d’information », et en vrac, Le Figaro, le DRS, Jean-Louis Bruguière, Donald Rumsfeld, Nicolas Sarkozy, Roland Jacquard et consorts. Ce dernier expliquait récemment sur la 5 que les islamistes se préparent aujourd’hui à de nouvelles formes d’action, transporter des « bombes sales » ou encore s’injecter des virus mortels et se promener dans le métro pour infecter les populations occidentales. « Ce sont des infos sérieuses ou bien êtes-vous en train de donner des idées aux terroristes ? » lui rétorque Thierry Guerrier – remplaçant d’Yves Calvi lorsque ce dernier est occupé sur le plateau de Mots croisés, sur France 2 . Pas de réponse de Jacquard, inaccoutumé à pareille (im)pertinence de la part de l’habituel hôte des lieux, Yves Calvi. Lequel a, sur France 2 justement, qualifié notamment le FLN « d’organisation terroriste ». Le FLN de 1954 s’entend, celui qui a conduit à « l’indépendance » de l’Algérie, et non pas le FLN post-1962 qui pourrait largement être considérée comme tel. L’État terroriste qui a pris le relais en Algérie après le départ de la France trouve en revanche grâce aux yeux de Calvi, tout comme la junte militaire et le DRS qui, selon la brochette d’« experts » en carton-pâte qui peuplent son plateau (Jacquard, Sfeir, Raufer, Ancel, Bruguière, etc.) auraient sauvé l’Algérie – et le monde occidental – de la barbarie islamiste.

Le GSPC, ombre et brouillard

Un Professeur de l’Université de Virginia parle du GSPC. « C’est un groupe marginal qui lutte pour survivre ». L’Expression, 07 octobre 2006.

L’analyste américain, William Quandt, spécialiste de l’Algérie, a réduit les islamistes armés du Gspc […] à leur plus simple expression en les désignant de groupuscules isolés insignifiants, en marge des événements. « C’est un groupe assez petit, marginal qui lutte juste pour survivre » […]. Indépendamment des liaisons qu’il peut avoir avec le réseau d’Al Qaîda, ce groupe doit vire totalement disloqué » […] Très au fait des questions sécuritaires, cette figure de la diplomatie américaine a indiqué que les contacts entre le Gspc et le réseau d’Al Qaîda sont très rares. « Cependant, Al Qaîda peut toujours soutenir les actions du Gspc » a noté le diplomate américain soulignant que « ce groupe n’a pas plus que quelques cent membres ». William Quant fait partie des grands noms de la diplomatie américaine. Il a occupé le poste de conseiller au NSC, le Conseil de sécurité nationale, pour les affaires du Proche-Orient sous la présidence de Richard Nixon, de 1970 à 1973, puis de Jimmy Carter, de 1977 à 1980. Irréductible, le Gspc a refusé l’offre de paix contenue dans la réconciliation nationale. En 2004, il a annoncé son affiliation au réseau d’Al Qaîda. Le rapport du département d’Etat sur le terrorisme publié la même année, note qu’« il n’y a aucune preuve qui confirme réellement cette affiliation ». Acculé par les forces de sécurité, le Gspc s’est retranché au sud du pays pour se donner une dimension de mouvement terroriste régional. Mais en dépit de son effectif qui serait réduit, de la capture de d’Abderrezak al-Para, de l’isolement de son chef Hassan Hattab, le Gspc demeure une force hautement nuisible. Il a établi des liens avec des groupes terroristes du Maroc, du Nigeria, de la Mauritanie, de la Tunisie et d’autres pays. L’attaque, qu’il a lancée en juin 2005 contre un avant-poste de l’armée mauritanienne, a confirmé que les coups de boutoir qu’il a subis ne l’ont pas dissuadé de poursuivre ses activités, ni mis fin à sa menace. Ses ramifications s’étalent aussi en Europe. Selon le journal français Le Figaro, l’Unité de coordination de la lutte antiterroriste française (Uclat), des dizaines de cellules islamistes en France ont des contacts avec le Gspc. Le journal a rappelé que Zawahiri a exhorté les Algériens du Gspc à commettre des attentats en France. La semaine dernière, la police italienne a annoncé le démantèlement d’une cellule terroriste algérienne qui « a financé et donné l’appui logistique pour des massacres contre l’armée algérienne en 2005 ».

Commentaire : CQFD. D’une efficacité redoutable, ces « quelque cent membres » du GSPC qui forment cette « multinationale » du terrorisme et qui, en 10 ans d’activités n’ont pas mis un haut gradé algérien à leur tableau de chasse…

On ne donne qu’aux riches

Présence US dans le domaine minier national. Les derniers contrats de Sonatrach vont aux firmes américaines. Liberté, 8 octobre 2006

Les firmes américaines occupent une position dominante dans le secteur pétrolier du pays. En effet, les intérêts américains dans le pétrole sont les plus importants par rapport aux autres compagnies étrangères. Dans les services parapétroliers, les compagnies US dominent également le marché. En guise d’illustration, Sonatrach vient de confier ses derniers contrats dans l’amont à des sociétés américaines. La compagnie US DMN s’est vu attribuer le pré-feed, c’est-à-dire le contrat d’étude préliminaire du potentiel des champs du pourtour de Hassi-Messaoud où plusieurs découvertes de pétrole avaient été enregistrées telles que les accumulations de brut de Hassi-Dzabat, Hassi-Tarfa, a confié un responsable de Sonatrach. La société Kellogg Brown and Root, elle, a décroché le contrat pré-feed relatif au développement des champs de brut du bloc 208 situé dans le bassin de Berkine au Sud-Est. […] Elle est en discussion avec Sonatrach dans le cadre d’un consortium constitué avec la firme japonaise JGC pour réaliser le train géant de liquéfaction de Skikda destiné à remplacer les trois unités perdues lors de la catastrophe de 2004. Dans le projet de développement de la production de Hassi-Messaoud, les firmes américaines sont présentes en force : Western a effectué des travaux de géophysique, Nabors drilling a été sollicitée pour des forages.

Commentaire : Lequel KBR est censé avoir donné lieu à enquête et dont « le dossier » de malversations est censé être sur le bureau du Bouteflika (voir le site de KBR)

Exportations d’hydrocarbures durant le 1er semestre 2006. L’Algérie a vendu aux États-Unis 583 000 b/j. Le Jeune Indépendant, 8 octobre 2006

L’Algérie a été le sixième fournisseur de pétrole des États-Unis durant les six premiers mois de l’année en cours, selon le dernier rapport de l’American Petroleum Institute (API), publié en août dernier. […] Constituées principalement d’hydrocarbures, les exportations algériennes vers les États-Unis n’ont cessé d’augmenter au cours de ces derniers mois, enregistrant une hausse de 8,17 % au cours du premier semestre pour un montant de 4,275 milliards de dollars. […] Si le pétrole est salissant, Alger vous offre de « palper » du cash direct ! La privatisation des banques en Algérie vue par des experts internationaux. L’un des derniers créneaux porteurs et encore inexploités dans la région MENA. Le Jeune Indépendant, 7 octobre 2006 Le marché bancaire algérien est l’une des dernières occasions de croissance encore inexploitée d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Avec un taux de bancarisation encore faible, le potentiel de ce marché est donc « palpable », selon les experts étrangers, et l’entrée d’un leader bancaire international dans ce marché devrait servir de catalyseur de progrès.

[…] OBG note que « l’Algérie souffre depuis des années d’un manque de services bancaires et financiers qui restent en dessous des standards internationaux, ce qui limite le développement économique ». Partant de là, une privatisation réussie du CPA devrait non seulement permettre de développer ces services, mais d’ouvrir ensuite la voie à la privatisation de deux autres banques en 2007, que sont la BDL [Banque de développement rural] et la BNA [Banque nationale algérienne !!!], estime-t-on.

[…] Ainsi, « le gouvernement ne se contente pas d’un gros chèque, mais recherche une société motivée par l’objectif de transformer le CPA », précise-t-on. […] De plus, racheter le CPA permettra également à la société étrangère d’éviter de perdre du temps à construire un réseau, une base de clientèle et à acquérir une bonne réputation. L’heureux acquéreur devrait néanmoins être « l’un des acteurs principaux du secteur bancaire mondial », soutiennent les experts britanniques qui notent que des banques françaises telles que BNP Paribas, Société Générale et le Crédit Agricole, présentes sur le marché algérien, sont d’ores et déjà considérées comme des candidats sérieux, alors que d’autres banques étrangères, non encore implantées, ont également exprimé leur intérêt, comme le géant bancaire américain Citigroup, la société britannique HSBC et la banque espagnole Banco Santander.

Un monde merveilleux : l’Algérie-Club-des-pins

17.000 policiers recrutés l’année prochaine. Le Quotidien d’Oran, 7 octobre 2006

En l’Absence de mécanismes efficaces de contrôle. 80% des responsables ne déclarent pas leur patrimoine. Liberté, 5 octobre 2006 80 % des responsables tenus de déclarer leurs biens ne respectent pas les textes de loi y afférents, indique une source du ministère de la Justice. Or, depuis 1997, date de la signature de l’ordonnance présidentielle sur l’obligation de déclaration de patrimoine, aucune sanction n’a été prise à l’encontre des contrevenants. Pis, même lorsque les déclarations de patrimoine sont effectuées, elles ne peuvent être vérifiées en l’absence d’une véritable administration fiscale et de mécanismes de contrôle efficaces. […]

Terrorisme : après l’amnistie, on reprend les mêmes et on recommence !

Explosion d’une bombe artisanale à Bouira. Quatre militaires et quatre policiers blessés. Liberté, 7 octobre 2006

Quatre militaires et quatre policiers dont le chef de la BMPJ de Kadiria ont été blessés lors de l’explosion de bombes artisanales. Dégradation continue de la situation sécuritaire à Boumerdès. 4 morts dans un faux barrage. El Watan, 8 octobre 2006 Le GSPC a ensanglanté la région est de Boumerdès hier encore […] où il assassiné quatre citoyens dans un faux barrage, deux militaires et deux civils, et en a blessé un autre. […] L’horreur s’est produite lorsque les terroristes ont intercepté un fourgon de transport de voyageurs et un autre véhicule qui transportait les victimes qui ne se doutaient point que leur vie allait être écourtée ce matin même par ces assassins. […] Les citoyens parlaient d’un bilan plus lourd. C’est dire si la psychose s’est emparée de tous. Mais ils étaient unanimes à dire que le faux barrage n’a duré que quelques minutes.

Normal lorsqu’on sait que deux casernes de l’ANP, celle d’Aït Ali et celle de la ville de Chabet, ainsi que le siège de la BMPJ ne sont qu’à quelques minutes de route de là. D’ailleurs hier, après vérification d’identité, les terroristes ont assassiné, par balles, les deux soldats et les deux autres citoyens dont un était lycéen, selon des témoignages recueillis sur les lieux. […] Les victimes, tout comme les autres voyageurs, ont été trompés par la tenue militaire que portaient les éléments du GSPC. Dans un premier temps, les gens ne se sont doutés de rien, car les terroristes étaient vêtus de treillis de l’ANP et armés de kalachnikovs. Ils étaient six ou huit, selon les témoignages de ceux qui les ont vus », nous confie-t-on. […] Leur sale besogne terminée, les terroristes ont pris la fuite à bord d’un fourgon en direction du village voisin des Aït Brahim pour s’évaporer ensuite dans les maquis. La seule commune de Chabet El Ameur a « fourni » le GSPC d’une dizaine d’éléments, selon une source sécuritaire.

Et c’est grâce à la complicité de ceux-ci que l’organisation terroriste arrive à sévir dans la région, ajoute-t-on. Cet attentat intervient deux jours après l’élimination de deux terroristes dans la commune voisine de Ammal, dont un émir de seriet, et vient rappeler que le GSPC garde une capacité de nuisance assez inquiétante.

Commentaire : Pas trop « inquiétante » pour ne pas effaroucher les étranger, assez pour maintenir le peuple algérien sous un code de l’indigénat-bis qui ne se dissimule même pas.

Le GSPC intensifie ses attaques terroristes. Liberté, 8 octobre 2006 Le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) est passé à la vitesse supérieure, ces derniers jours, en intensifiant ses attaques au centre du pays. S’agit-il d’un redéploiement du groupe terroriste depuis sa reconnaissance comme affidé d’Al-Qaïda en Afrique du Nord, ou bien de ses derniers “soubresauts” tant la lutte antiterroriste a atteint également une vitesse supérieure ? […] Cette montée crescendo des actions terroristes intervient dans un contexte particulier. […] Les groupes terroristes ont pour coutume de passer à la vitesse supérieure lors des grands rendez-vous politiques. La mise en œuvre de la Charte, à elle seule, pourrait expliquer ce « regain », de même que la campagne menée actuellement au centre-est du pays par l’ANP.

Pendant ç’temps-là, dans l’Algérie-bidonville

Presse. Le correspondant du Figaro condamné par défaut. El Watan, 9 octobre 2006

Arezki Aït Larbi, journaliste algérien (free-lance) et correspondant des quotidiens français le Figaro et Ouest-France, vient d’apprendre avec stupéfaction qu’il était sous le coup d’un mandat d’arrêt lancé contre lui le 4 août 1997 par le juge d’instruction de la première chambre du tribunal d’Alger et qu’il était, à cet effet, condamné par défaut, le 10 décembre 1997, à une peine de six mois de prison ferme [… suite à] une plainte en diffamation déposée par un directeur central du ministère de la Justice chargé de l’application des peines ? Ce dernier avait été mis en cause dans un témoignage [d’Aït Larbi] relatant les sévices infligés à des prisonniers du pénitencier de Lambèse dans les années 1980 et publié, en avril 1994, dans l’hebdomadaire L’événement. Le journaliste a eu vent de cette nouvelle lorsqu’il a essayé de récupérer son passeport qu’il avait déposé pour le renouvellement le 3 mai 2006 auprès de la daïra de Chéraga dans la wilaya d’Alger. […] « A ma connaissance, en juin 2006, la chancellerie avait instruit le parquet d’Alger pour faire juger toutes les affaires de “délits de presse” avant le 5 juillet de la même année. Une procédure qui visait à accorder aux journalistes condamnés une grâce spéciale, que le président de la République allait promulguer à l’occasion de la fête de l’Indépendance. Alors, pour quel motif suis-je le seul journaliste exclu de cette procédure ? », s’est interrogé [Arezki Aït Larbi].

Fermeture de la briqueterie de Zaârouria à Souk Ahras. El Watan, 8 octobre 2006

L’investissement productif déjà précaire à Souk Ahras a enregistré, cette semaine, l’effondrement d’un autre pan : l’Entreprise des produits rouges de l’Est (EPRE) de Zaârouria. Créée en 1983, la filiale, qui couvrait les besoins d’une partie importante de la région Est du pays en briques, a officiellement cassé la relation de travail avec 120 employés, dont 95 travailleurs permanents, en date du 30 septembre 2006. […] Les mêmes mesures concerneront, d’après la correspondance, la filiale de Mezzaïa dans la wilaya de Béjaïa. Dite « déficitaire à cause de la vétusté des machines », l’EPRE de Zaârouria emboîte le pas à l’usine Papierosa (GIPEC). Une mesure qui ne sera pas sans conséquences pour l’une des communes les plus pauvres de la wilaya. Grève en perspective dans les lycées d’Alger. El Watan, 8 octobre 2006 Les établissements du secondaire d’Alger seront paralysés durant toute la journée de mardi. Deux syndicats autonomes, en l’occurrence le Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest) et le Conseil des lycées d’Alger (CLA), ont décidé, contre toute attente, d’organiser une journée de protestation.

[…] Les animateurs de ce débrayage estiment que cette démarche est la seule alternative pour dénoncer les décisions « injustes » prises par Mme Younsi, inspectrice de l’académie d’Alger-Ouest et cautionnées par le ministère de l’Education nationale. [… Elle] a engagé des sanctions disciplinaires de mutation d’office contre sept enseignants et trois adjoints d’éducation, deux secrétaires et un chargé de l’orientation au niveau du lycée Saïd Hamdine de Hydra. Les représentants des deux syndicats jugent que derrière les affectations d’office se cachent de véritables déportations administratives. « Les enseignants du lycée Saïd Hamdine ont manifesté à plusieurs reprises leur mécontentement contre les agissements de la directrice de cet établissement et, malheureusement, ce sont eux qui ont été sanctionnés. Nous sommes persuadés que le lycée Saïd Hamdine est pris comme exemple pour casser toute contestation dans les lycées à l’avenir et avaliser les mutations arbitraires », expliquent les initiateurs du mouvement de protestation. […]

UGTA : Syndicat du DRS

Syndicat des postiers. Les travailleurs ne décolèrent pas. El Watan, 8 octobre 2006 […] Dans un communiqué rendu public, hier, signé par les bureaux de Blida, Béjaïa, Bouira et Alger, les syndicalistes signataires de la plate-forme de revendications du 22 septembre dernier, et qui a soulevé le courroux du secrétaire général de la fédération [de l’UGTA], ont estimé que « les menaces de ce dernier ne visent qu’à diaboliser une contestation sereine et responsable ». Selon eux, ce mouvement de contestation a pris naissance il y a une année « au sein même » des structures syndicales d’Algérie Poste, « grâce à une base de plus en plus soucieuse d’arracher ses droits » […].

Les syndicalistes ont estimé que les menaces du secrétaire général de la fédération ont « conforté » leurs analyses et « dopé leur envie » de se voir « affranchis d’une tutelle qui a assez duré », car ont-ils expliqué, « le statut d’assistés dont lequel ils s’estiment confinés, contredit l’essence de la culture syndicale ». […] Les porte-parole des bureaux de la coordination ont, par ailleurs, fait remarquer que l’UGTA n’a pas mandaté le SG de la Fédération du secteur des postes et télécommunications à suspendre un droit constitutionnel et à traduire les syndicalistes devant les tribunaux. « Cette maladresse révélatrice a transformé l’UGTA défenderesse des travailleurs en instrument de répression. […] Pourra-t-on imaginer un instant la CGT, la FO ou le Snapap menacer publiquement leurs cadres et en présence de leurs employeurs ? » […].

Pacte social ou « Code de l’Indigénat » ?

Le véritable Pacte économique et social que l’on cache. Kamel Daoud, Le Quotidien d’Oran, 3 octobre 2006.

Qu’est-ce que le pacte économique et social qui a été signé avant-hier et présenté comme un congrès de la Soummam bis ? Techniquement, c’est un document de bonnes volontés qui vise à faire de l’Algérie, la Corée du Sud de l’Afrique du Nord. Un texte qui demande à tous de travailler pour tous pour tous s’enrichir. Une feuille de route qui fixe les priorités de l’Algérie, celles dont apparemment elle n’a pas idée depuis 1962 et pour lesquelles il fallait attendre la fin du socialisme, la fin du terrorisme et la fin du « je m’en foutisme » pour les définir et les accepter. Reste cependant la définition politique de ce Pacte. […] Le document paraphé […] interdit tout bonnement toute revendication salariale durant quatre ans, tout recours à la grève durant quatre ans et toute « tension sociale » dans n’importe quel secteur durant quatre ans. Durant quatre ans l’UGTA est invitée à être plus unique que jamais, le pays plus docile que jamais. […] Quatre ans pendant lesquels vous n’avez pas le droit de faire grève, de faire non de la tête ou de faire autre chose que ce que l’on vous dira de faire. Le tout payé à 2.000 DA [20 euros] non négociables. 2.000 DA et un SNMG fixé à 12.000 DA que le syndicat de l’Etat et l’état alimentaire présentent comme un triomphe de la générosité publique, un sacrifice au vu de la « productivité » des Algériens et un grand geste de charité après des années d’agitation. Un choeur qui masque avec une bonne mise en scène médiatique et politique la véritable réalité du pays : l’affreuse masse de ceux qui ne sont pas concernés par les 2.000 DA, ni par le SNMG parce que justement sans salaires, parce sans emplois. […]

Misérabilisme non-économique ? Peut-être. Mais le plus gênant dans ce « mariage » célébré à Djenan El-Mithak, ce n’est pas cette fausse augmentation pour des gens qui déjà sont riches d’être employés, mais ce ton de bonheur, d’excès d’optimisme, de suffisance, d’insouciance face au réel et de réponses rose bonbon que se sont partagées les « fonctionnaires » de l’UGTA et ceux de l’État pour répondre aux évidences. Pour conclure, et si le Pacte économique et social doit vous rappeler quelque chose c’est bien le souvenir de la Charte pour la Paix et son invitation faite aux Algériens pour « tourner » la page avec interdiction de lire, s’en souvenir ou en reproduire l’interrogation post mortem. Fixé sur le « passé » avec la Charte, on vient de l’être sur l’avenir avec le Pacte.

Commentaire : Finis les droits syndicaux donc ! Mais quel autre droit reste-t-il aux Algériens ?

Le président de la LADH, Boudjemaâ Ghechir, au JI. En Algérie, la violation des droits de l’homme est systématique. Le Jeune Indépendant, 7 octobre 2006

Le Jeune Indépendant : l’Algérie vit depuis 14 ans sous l’état d’urgence. Quelle lecture faites-vous de cette situation notamment en ce qui concerne le respect des droits de l’homme ?

Me Boudjemaâ Ghechir : […] Nous constatons que l’état d’urgence, proclamé le 9 février 1992 par le Haut Conseil d’Etat, et prolongé en 1993, dure jusqu’à ce jour. Les dispositions relatives à l’état d’urgence ont été largement utilisées lors des dernières années, et jusqu’à ce jour, pour arrêter et maintenir en détention sans jugement des islamistes activistes présumés ainsi que pour suspendre des journaux et définir des lignes rouges que la presse ne doit en aucun cas franchir. […] Tout cela nous amène à dire que l’Algérie n’a respecté ni la Constitution ni ses engagements internationaux, notamment l’article 4 du pacte international relatif aux droits civils et politiques, du moment où l’état d’urgence semble quasi permanent en Algérie et, dans ce contexte, il est utile de savoir sur quel problème politique ou social le pouvoir s’est basé pour maintenir cet état d’urgence.

JI : Confirmez-vous le fait qu’aucun agrément n’a été délivré, depuis quelques années, à un parti politique ni à un syndicat ni même à une association à caractère national ?

BG : Effectivement, nous constatons que, depuis quelques années, aucun agrément n’a été délivré par les autorités habilitées aux partis politiques, syndicats ni aux associations à vocation nationale. […] La femme est toujours une victime-coupable et le gouvernement algérien n’a pas pu établir une stratégie pour la protéger contre toute forme de violence. L’Algérie demeure donc en retard en matière de protection des femmes. Notre pays occupe la 3e place des « fournisseurs » d’immigrés au Canada. 40 000 chercheurs ont quitté l’Algérie depuis 1996. Aït Chaâlal Mohand, Le Jeune Indépendant, 3 octobre 2006. […] plus de 7 000 médecins algériens se sont installés en France jusqu’à juillet 2005, dont 2 000 dans la seule région parisienne, sur un ensemble de 10 000 médecins étrangers immigrés en Hexagone, alors que 40 000 chercheurs ont quitté l’Algérie depuis 1996. […] Le patron du FCE [Forum des chefs d’entreprise] a jugé également nécessaire d’arrêter l’« hémorragie » à travers la mise en œuvre des moyens matériels, professionnels et sociaux permettant de retenir les cadres algériens. Il y a lieu aussi, ajoute M. Ramdan, d’adopter un programme visant à susciter le retour des compétences ou leur utilisation judicieuse à partir de l’étranger et, enfin, de revaloriser les statuts des chercheurs, des scientifiques, des cadres et autres professionnels qualifiés.

Commentaire : Un vrai farceur, ce M. Ramadan !

Par ailleurs, le débat a été chaudement animé par le professeur à l’université d’Alger, M. Abdelouahab Rezig, et l’ancien président-directeur général de Sonatrach et ancien ministre de l’Hydraulique, M. Abdelmadjid Attar. M. Attar, évoquant l’expérience du groupe face au phénomène de la fuite des cadres les plus compétents vers d’autres compagnies étrangères opérant dans le même secteur dans le Sud algérien, a souligné que les commodités matérielles représentaient le premier motif à ces derniers pour changer de cap.

[…] La publication d’une circulaire ministérielle interdisant aux cadres de Sonatrach d’opérer avec des sociétés pétrolières étrangères sur le territoire algérien ou encore la coopération avec les bourses d’emploi n’ont pas, toutefois, apporté les résultats espérés, a-t-il ajouté.

Commentaire : Sonatrach offre des salaires de misère à ses cadres, et sous-traite l’essentiel de ses activités à des multinationales étrangères. Les sociétés étrangères qui travaillent en Algérie sont censées être là pour palier le manque d’expertise des Algériens. Elles ne devraient donc nullement avoir à recruter des cadres si notoirement « incompétents » (C’est Pujadas qui aime à nous rappeler combien les Algériens sont incompétents).

Dès qu’ils traversent les frontières hors de leur pays, ces cadres algériens n’ont aucune difficulté à trouver des sociétés qui apprécient l’expertise qu’ils ne sont pas censés détenir. Ce sont eux qui font tourner l’industrie pétrochimique en Libye, contre des salaires dont ils n’avaient jamais rêvé du temps où ils mettaient leur incompétence au service de Sonatrach. Ils mènent des carrières fulgurantes dans le secteur des hydrocarbures, dans les pays du Golfe, au Canada, aux USA et dans maints laboratoires européens. Et voilà maintenant que l’on prétend vouloir les inciter à repartir en Algérie pour aider leur pays à se développer. Mais les seules compagnies en exercice en Algérie pourvoyeuses de quelque emploi travaillent dans le pétrole, et les sociétés nationales encore en activité sont soit déjà privatisées soit en voie de l’être, et au profit des multinationales étrangères… Autrement dit, on invite ces cadres qui vivent à l’étranger de repartir en Algérie grossir les effectifs qui frisent déjà les 100 % de chômeurs. Il y a comme un bug là-dessous, qui s’appelle au choix Bouteflika, Belkhadem, Smaïn Lamari, Larbi Belkheir, Toufik Mediene, Chakib Khelil, Georges Bush, etc.

La troisième voie : L’Algérie « artificielle »

Large consommation du kif et autres drogues. Nos villes deviennent le paradis des narcotrafiquants. El Watan, 5 octobre 2006

Le trafic de drogue ne cesse de prendre de l’ampleur en Algérie. La consommation du kif et du chanvre, autrefois l’apanage des cercles de profession restreints, tels que les artistes, prend une tendance inquiétante, touchant même des enfants. La drogue circule désormais partout, dans les cités, les écoles, les collèges, les lycées… Les quantités saisies ces dernières années montrent que l’Algérie est devenue une plaque tournante de commercialisation et de consommation de drogue douce avec apparition de drogues dures, comme l’héroïne et la cocaïne. […] Des chiffres qui font de l’Algérie non pas une zone de transit, mais un pays consommateur, cible des barons de la drogue. Les différentes enquêtes menées par la police et la gendarmerie nationale montrent que les opérations d’acheminement du kif à travers le territoire national se font à partir des frontières maroco-algériennes. […] L’est : zone de prédilection. Le trafic des psychotropes ne cesse de connaître une hausse considérable ces dernières années. L’est du pays s’est révélé comme étant la zone de prédilection de ce genre de trafic. […] Mais la plus grande quantité de cocaïne qui a été saisie, c’est celle de juillet dernier entre Annaba et Tébessa. […] Ainsi, aux yeux de M. Abdennouri [directeur général de l’ONLCDT], le trafic des opiacés diffère de celui de la résine du cannabis. Ses auteurs sont en grande partie des ressortissants de l’Afrique subsaharienne, séjournant illégalement en territoire national et opérant à partir des régions Sud vers le Nord. Pour notre interlocuteur, l’Algérie n’est qu’un pays de transit pour ces candidats à l’immigration qui doivent y trouver les financements nécessaires pour leur aventure en Europe. « Les jeunes immigrants clandestins ramènent souvent de la drogue dure pour financer leur traversée ».

Commentaire : En Algérie, sous un régime policé comme il en reste peu d’autres exemple dans le monde, sous état d’urgence permanent, les seuls groupes humains (si l’on peut dire) qui parviennent à se mouvoir comme des poissons dans l’eau sont les terroristes, les trafiquants de drogue et autres criminels organisés. Pour cause, le DRS qui chapeaute toutes ces activités est également en charge de leur répression. Exemple parmi d’autres, l’un des « barons de la drogue » qui a défrayé la chronique (souterraine) a pour nom Kamel Abderrahmane, général de son état, et « faucon » aussi vrai que nature, qui fit tant de ravages aux côtés de Mohamed et Smaïn Lamari durant la décennie 1990. Mais de cela, il ne faut pas parler. Officiellement, si l’Algérie souffre de quelques maux, c’est la faute aux… « Africains » ! Et aux Marocains aussi…

La drogue était cachée dans un bateau espagnol. 1,5 tonne de kif marocain saisi au large de Béni Saf. Liberté, 5 octobre 2006

L’embarcation, un yacht de luxe battant pavillon espagnol, était vide de passagers quand les garde-côtes l’ont interceptée. Décidément, les barons de la drogue ne lésinent pas sur les moyens pour assurer la destination à bon port de leur marchandise. La dernière saisie opérée par les garde-côtes au large de Béni Saf (Aïn Témouchent) constitue un cas à méditer quant aux nouvelles techniques utilisées par les narcotrafiquants. Les sources de la Gendarmerie nationale précisent, en effet, que la marchandise prohibée d’un poids total de 1 560,3 kg de kif traité était entièrement cachée à l’intérieur même de la coque du bateau. Ce n’est qu’à l’aide de chiens renifleurs que l’ordre a été donné de découper à la tronçonneuse l’embarcation pour découvrir, à la stupéfaction de tous, la drogue contenue dans des paquets de 1 kg et de 500 g, enveloppés dans des sacs en plastique pour éviter un éventuel contact avec l’eau. Les paquets portaient tous la mention Top/2007. Les premiers éléments de l’enquête ont déterminé que l’embarcation battant pavillon espagnol est un yacht de luxe fabriqué au Maroc. Ce qui laisse conclure que la drogue a été introduite à l’intérieur de la coque durant la construction du bateau. Cependant, ce qui reste énigmatique dans cette affaire, c’est que le bateau était vide de son équipage quand il fut intercepté. […]

Les Tours jumelles d’Alger…

Suspecté d’être impliqué dans les attentas du 11 Septembre. Les autorités Portugaises extradent un Algérien. El Khabar, 5 octobre 2006 Les autorités Portugaises ont extradé dimanche passé un Algérien suspecté d’être impliqué dans les attentats du 11 Septembre 2001, ce dernier était détenu pour fraude. L’avocate du concerné a accusé les services des étrangers et des frontières Portugaises de « l’avoir détenu dans le but de le remettre aux autorités Algériennes ». L’APS, Algérie Presse Service, a rapporté hier que Sofiane Ayeb a été arrêté le 2 Avril 2003 alors qu’il achetait un téléphone portable avec une carte de crédit trafiquée. Il a été condamné à deux ans et demi de prison, par la suite il a été accusé d’avoir une activité terroriste et d’avoir des contacts avec les auteurs des attentats du 11 Septembre aux Etats-Unis. La même source a indiqué que des représentants du FBI ont rendu visite à Ayeb dans sa prison et ont une discussion non officielle avec lui. Le prisonnier a été conduit à l’aéroport et a été extradé à l’insu de son avocate. Le juge de la cour administrative du Portugal a émis une décision de suspension de la mesure d’extradition, car il peut être emprisonné et poursuivi en justice en Algérie. Un communiqué des services des étrangers Portugais a indiqué que ces derniers avaient appliqué une décision d’extradition administrative et le citoyen a été renvoyé à son pays d’origine, il a été livré aux autorités concernées dans le cadre du strict respect des lois et en accord avec les autorités judiciaires.


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5 MESSAGES

Forum

  • Chronique d’un pays « exemple de démocratie »
    le mercredi 11 octobre 2006 à 18:32, SID ALI a dit :
    Magouilles , rentes , drogue , terrorisme , délinquance , kidnapping … Mon dieu, quand l’ ALGERIE sortira de ses vicissitudes … ? Le probléme c’est les mentalitées figées depuis les années 70 et seule une nouvelle génération de gouvernants réellement démocrates sera à méme de mener les réformes . SALUT
    • Chronique d’un pays « exemple de démocratie »
      le mercredi 18 octobre 2006 à 23:11, Kabyle de France a dit :
      Mes fréres kabyles , l’idéal pour nous ce serait une autonomie totale en Kabylie … Il faut y penser car il n’y a qu’en prenant nos destins en mains que l’on résoudra nos problémes . Le pouvoir à Alger ne nous rendra pas justice . Imazhiren aux commandes de leurs affaires parce que les arouchs ne nous donneront pas satisfaction à 100 pour 100 . Faisons confiance à MEHENNI , il a y beaucoup de convictions dans ses idées … Merci .
      • Chronique d’un pays « exemple de démocratie »
        le dimanche 12 novembre 2006 à 11:29
        qui a dit que mhenni n’est pas agent de la SM ?reveille toi idiot,c’est lalgerie et l’algerie est ainsi et sera toujours ainsi,nous sommes un peuple de pirates,laurait tu ouublier ?
      • Chronique d’un pays « exemple de démocratie »
        le lundi 4 décembre 2006 à 01:10, yacine a dit :

        vas toi et ton mehenni au café bar de montreuil et faites votre autonomie avec sarko comme président et laissez l’ALGERIE pour les algeriens ;kabyles,chaouis,arabes et les fenecs du désért qui au moin réspirent l’air du pays ,tu sais les algeriens on survecu a 132 de colonisation c’est pas ton genre ni celui qui te serre de réf qui diviseront notre chér pays de tt les algerien des rmistes comme toi l’algerie ne les voie mm pas les chiens aboient et le TGV passe

        un kabyle de bruxelles

      • Chronique d’un pays « exemple de démocratie »
        le mardi 27 octobre 2009 à 16:06, ykhaled2002 a dit :

        En réponse à votre message, quoi que, je respecte les opinions des autres, je me dis déjà que vous devez être jeune ou vous connaissez mal l’histoire de notre pays. l’algérie a une histoire trés complexe et timultueuse. A travers l’histoire et depuis plus de 1000 ans, notre pays à vu passer plusieurs races en conquérant, les derniers sont les français d’ou il y’a eu mélange de races ce qui a donné un nom à ce peuple (ALGERIEN). Dans votre message, vous faites allusion aux kabyles qui ne sont ni plus ni moins que des algériens comme moi et vous, il n’y a pas quelqu’un d’autre dans ce pays. il est ce qu’il est mais c’est notre pays peuplés d’algériens que l’histoire à forgé ainsi. Si quelqu’un vous demande de fournir des preuves scientifiques ou anthropologique sur votre race, vous ne serez pas capable d’en fournir. Alors, arrêter de grâce à penser comme un homme préhistorique où la tribu et le rang social priment à l’insu du devenir d’un peuple frére et un pays uni. Regarde un peu l’europe s’agrandir d’ouest en est (des peuples différents) et nous on veut nous désunir jusqu’à devenir de petite nations sans importance dans un monde où le plus fort avale le plus faible. l’union fait la force et renforce les liens du peuple. tous les pays ont leurs probèmes. Ensemble nous construisons notre pays et réglons nos problèmes. Que dieu nous aide.

        Mes salutations à vous et à nos chers concitoyens.

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