Bien Malawi ne profite jamais

Coucou mes petits Gaulois, à Paname votre immense Kaïser SarkocO avait reçu en grande pompe son homologue de la Jamahiriya, « Etat des masses », arabo-libyenne populaire et socialiste.

Sous la tente plantée dans le parc de l’hôtel de Marigny, en face de l’Elysée, château de vot’ maître, l’extravagant leader Maximo de Tripoli avait tenté d’imposer toutes ses vues géopolitiques à son ami SarkocO, ex de Cécilia, libératrices des infirmières bulgares.

Résultats encourageants : les libyens achètent armes à la Russie, avions à l’Angleterre, voitures à l’Allemagne et à l’Italie de Berlusconi l’ingrat Kadhafi brade son pétrole…Sarko, Balkany, et Guéant ne sont sûrement pas programmés pour la diplomatie et le commerce extérieur…Quant à votre docteur Kouchner et Germaine Idrac ils ne voient manifestement pas passer les balles !

Ce Kadhafi là, néanmoins et zigounette en plus, prétendait ces derniers jours demeurer Président-Grand patron de notre Organisation de notre Unité de notre Afrique.

Malawi à la place d’un mal-appris

L’ancienne OUA, devenue UA, seule vraie réforme de son fonctionnement chaotique devait pourtant obligatoirement et en vertu de ses statuts changer de président. Et du point de vue de nos 53 roitelets, dictateurs, chefs d’états inamovibles, il était grand temps que l’enrubanné de Tripolitaine laisse sa place à Addis Adeba, à la tête de l’UA, et abandonne ses chimères genre Etats-Unis d’Afrique, élucubrations des nuits de la grande Syrte…   Espérons que nous allons tous gagner au change : parce que si vous ne savez pas, petits canaillous de Gaulois où se trouvent les villes de l’Lilongwe et de Blantyre il va falloir réviser vos connaissances. Le nouveau président de l’UA et le président de la République du Malawi, ancien Nyassaland, le petit pays montagneux de l’Afrique australe, indépendant depuis le 6 juillet 64 a pour chef d’état notre grand ami Bingu Wa Mutharika. Coincé entre la Tanzanie, la Zambie et le Mozambique voilà un beau pays ou Henri Guaino, grand écrivain, pourrait être nommé ambassadeur et Madame Rama Yade consul : au bord du grand lac Malawi au sommet du mont Sapitwa, ils pourraient réfléchir et comprendre pourquoi, au jeu du ballon rond les Malawiens ont filé une branlée historique aux Sénèques de l’Algérie de Boutef.