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Amnistia.net et Bakchich, une histoire d’amour et d’infos en béton !

Love actually / mercredi 29 avril 2009 par Enrico Porsia (amnistia.net)
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Présent depuis 10 ans en Corse et sur le Net, Amnistia multiplie les enquêtes. Désormais, Bakchich va lui prêter main forte, en Corse et ailleurs. Génèse d’une union qui n’est pas que de raison.

En septembre 2008, Amnistia.net a commencé une longue enquête sur la spéculation foncière en Corse.

Preuves à l’appui, nous avons mis en cause trois hauts responsables de la collectivité territoriale de l’île. Le président de l’Exécutif, Monsieur Ange Santini, le président de l’Assemblée de l’île Monsieur Camille de Rocca Serra et le président de l’Office de l’Environnement Monsieur Jérôme Polverini.   Nos informations mettent en lumière un étrange mélange des genres.   Dès la sortie de nos premiers articles, les pressions et les attaques, d’une rare bassesse, se sont multipliées.   Nous avons même été traités de délateurs sur les ondes de la radio France Bleu Frequenza Mora. Ce fait, grave, est d’autant plus choquant quand on sait que c’est un patron de presse, Monsieur Joseph-Guy Poletti, du magazine Corsica qui nous a ainsi qualifiés. Le fait est encore plus inacceptable quand on sait que quatre autres journalistes étaient présents sur le plateau… et qu’ils n’ont pipé mot. Ainsi, pour nos confrères, la dénonciation d’un scandale équivaut à « une délation. » Ainsi, malheureusement, sur l’île de Beauté, dénoncer les agissements du clan au pouvoir nous a valu d’être stigmatisés d’une façon infâme. Le monde à l’envers.   Ensuite, nous avons reçu des conseils, de plus en plus appuyés… Des confrères du service public, qui sont allés sur le terrain pour vérifier nos informations, nous ont témoigné avoir été menacés par le président du Conseil exécutif de la Corse en personne.   Mais ce n’est pas tout. Le 18 décembre, lors de la dernière séance de l’Assemblée territoriale de l’année 2008, le président du groupe UMP a proposé aux élus une motion afin de dénoncer le travail de notre rédaction. Surréaliste.   Toute la séance de cette institution a été dédiée à la discussion du « cas » de ma modeste personne. Finalement, la motion UMP n’est pas passée, non pas parce que c’était une atteinte intolérable à la liberté de la presse, non, la motion n’est pas passée uniquement parce que l’opposition n’a pas souhaité renforcer, avec son vote, le clan actuellement au pouvoir.

Reporter, un métier à risque - JPG - 29.8 ko
Reporter, un métier à risque
© PieR Gajewski

  Le fait le plus attristant, a été que seuls quelques rares journalistes travaillant sur l’île nous ont apporté leur soutien, leur solidarité. L’omertà règne. Seul l’écrivain Gabriel Xavier Culioli, avec qui nous n’avons pourtant jamais été tendres, a osé dénoncer, dans le Journal de la Corse, les attaques ignobles dont nous avons été la cible. Nous tenons à le souligner.   Pour dire quand même toute la vérité, le Ribombu, organe de presse d’une tendance national-populiste, de Corsica Libera a aussi publié un article dans lequel il rendait hommage à notre travail, tout en dénonçant la tentative du groupe UMP à l’Assemblée de l’île de mettre au ban un journaliste… mais nous verrons par la suite que cette indignation n’était qu’une gesticulation de circonstance. Tout comme le communiqué des indépendantistes de gauche de A Manca (le pendant du NPA d’Olivier Besancenot sur l’île de Beauté) qui, dans un premier temps, nous ont apporté leur soutien… Las, la suite des événements a montré, encore une fois, que ce « soutien » n’était que le fruit d’une hypocrisie manifeste.  

Le ministre, le littoral et les « patriotes du béton »

  Eh oui, Amnistia.net n’a jamais été un organe de presse partisan. Amnistiez vos préjugés ! Voilà notre devise. L’information sans concession, notre travail quotidien.   Ainsi notre intérêt et notre curiosité pour la spéculation foncière sur la dernière île encore préservée de la Méditerranée, ne se sont pas limités aux seules activités du clan UMP.

Nous nous sommes aussi intéressés aux agissements de certains «  patriotes du béton  », notamment la société de gardiennage CGS, qui s’est fait un devoir, jusqu’à sa liquidation judiciaire, de protéger le complexe immobilier et golfique de Sperone, construit, en contournant la loi, sur la côte bonifacienne.

Un véritable ghetto pour milliardaires, où l’on côtoie des personnalités du show-biz et des stars de la politique. Et pas des moindres. L’actuel ministre des Affaires Étrangères est en effet depuis bien longtemps un « speronien », très attaché au confort de sa luxueuse villa. Bernard Kouchner, qui pourrait sans doute remporter le grand prix de la girouette politique hexagonale, doit se sentir particulièrement à l’aise, bercé par la petite brise de mer qui souffle, avec nonchalance, jusqu’aux Bouches de Bonifacio. Le ministre a toujours pu venir ici sans jamais se soucier, ni de la protection de sa vie privée, ni de sa sécurité. L’entreprise CGS, dirigée avec un professionnalisme remarquable par le leader nationaliste Charles Pieri, était là pour veiller sur la tranquillité des hôtes argentés qui peuplent ce domaine, ô combien exclusif.   Il faut bien admettre que le tourisme de luxe exerce une attirance certaine sur l’aile «  moins modérée » du mouvement nationaliste. Olivier Sauli [1], homme lige de Charles Pieri, s’avère être l’heureux gérant de la société « Sud Corse Airport Landing and Assistance » (SCALA), à l’aéroport de Figari. Dans l’aéroport de l’extrême Sud de l’île, la SCALA, se charge de tout. Cette entreprise performante gère l’assistance, l’embarquement, le nettoyage de tout avion qui se pose. Et pas simplement les avions du groupe Air France-CCM, même les jets privés sont traités par la SCALA. La clientèle très fortunée, qui descend à l’aéroport Figari-sud Corse peut compter sur le savoir faire de cette « entreprise nationaliste », réputée pour soigner avec raffinement ses hôtes de marque. Ces derniers ont en effet le plaisir de savourer, pendant leur voyage en jet privé, le plateau-repas, que les employés de la SCALA, leur amènent tout droit de l’hôtel Cala Rossa.

Ce luxueux établissement est la propriété de Toussaint Canarelli, abondamment cité dans l’ouvrage Les parrains corses comme ayant été un grand ami de feu Jean-Jé Colonna, le parrain récemment disparu. L’actuel président de la République, lorsqu’il n’était que simple ministre de l’Intérieur était, lui aussi, un habitué de cette bonne adresse, recommandée de nos jours par les nationalistes les «  moins modérés  ». Quant aux nationalistes « modérés », il suffit de jeter un coup d’œil sur notre dernier article, pour se rendre compte que la grande figure tutélaire du mouvement, Edmond Simeoni, est hostile à la spéculation foncière… sauf pour lui-même. Et que dire, quand on sait que tout ce beau monde peut compter sur l’omertà de la principale association de défense de l’environnement de l’île, U Levante, elle aussi dirigée d’une main de fer par l’« eco-nationaliste » Michelle Salotti ?

Une fois le pot aux roses dévoilé, voilà que je ne suis plus considéré comme digne de respect, ni par le Ribombu, ni par U Levante… ni même par A Manca. Eh oui, car les amis indépendantistes de Besancenot sont également les fidèles alliés de la Chjama Naziunale, liée au clan Simeoni. Et ils se sont fait un devoir d’enlever de leur site Web le lien vers notre publication, dès que nous nous sommes permis d’égratigner, quelque peu, leur puissant partenaire. Décidément, la tradition stalinienne a encore de beaux jours devant elle, même sous l’habit des trotskistes corses…   Enfin, pour avoir osé simplement cherché à suivre la manifestation nationaliste du 4 avril dernier à Bastia, j’ai failli me faire lyncher. Il est vrai que, j’avais décidé de ne pas m’abriter derrière les boucliers des CRS pour faire mon travail de reporter. J’étais avec les manifestants. Je ne me cachais pas. Tous les leaders nationalistes présents m’avaient parfaitement repéré. Et, il faut bien admettre que j’ai pu travailler, deux heures durant, en pleine liberté.  

Isoler et discréditer

  Que s’est-il passé ensuite ? J’ai failli être lynché. Par un mouvement de foule spontané, ou bien téléguidé par certains responsables d’une tendance précise de Corsica Libera ? Une chose est sûre, à l’intérieur de cette coalition indépendantiste hétéroclite, je peux en témoigner, certains responsables politiques ont été très embarrassés par l’agression que j’ai subie. Et c’est grâce à l’intervention de l’un d’entre eux que je n’ai pas été lynché. En revanche, j’ai pu voir d’autres « patriotes » qui ricanaient, bien amusés par le spectacle…    

Lire le témoignage de Paul Félix Benedetti, membre de l’Exécutif de Corsica Libera

 :

«  Je regrette profondément ce qui vous est arrivé  », nous déclare Paul Félix Benedetti, un des responsables d’une importante tendance de Corsica Libera. «  Les jeunes étaient en révolte. Il ne faut pas oublier que quelques jours plus tôt, un garçon de 14 ans a été très grièvement blessé par un tir tendu de lacrymogène. Ils vous ont pris pour un flic en civil  ».   – « Et la personne qui est arrivée après pour m’assener un coup ? » – « Je ne sais pas ce qui s’est passé, même le responsable qui est intervenu a été surpris, tout comme vous, lui non plus n’a pas vu venir le coup ».   Ensuite, le leader indépendantiste nous précise : « Monsieur Porsia, moi, je vous respecte et j’ai toujours respecté votre travail. Nous n’imaginons même pas de vous empêcher de poursuivre vos enquêtes. Nous sommes pour la liberté de la presse. Pourtant, j’ai été très choqué quand vous avez employé les mots de « chemises noires ». Que les choses soient claires, nous ne sommes pas des fascistes. Nous avons condamné l’expression xénophobe et antisémite de graffitis qui ont été tagués sur le mur de la poste. Corsica Libera est un mouvement pluraliste à tendances ; dans sa déclaration de principe il se prononce pour la justice sociale et l’écologie, sa motion d’orientation économique s’affirme contre « le tout marché  ». Plus généralement, le mouvement va en gros du social-libéralisme à l’extrême gauche. Personnellement, je me définis comme un homme de gauche, comme un socialiste ».

    Je tiens aussi à souligner que seulement trois journalistes, résidents en Corse, m’ont téléphoné pour prendre de mes nouvelles et m’apporter leur solidarité. C’est bien peu. Et, c’est bien triste, pour la profession.   Aujourd’hui, un mot d’ordre circule en boucle dans différents clans insulaires : il faut instaurer un « barrage sanitaire » autour de ma personne. La motion présentée à l’Assemblée de l’île par le clan UMP, a décidément fait son chemin : m’isoler et discréditer la rédaction d’Amnistia.net !

Et, voilà, en résumé, les derniers six mois de mon travail en Corse. Ils n’ont pas été de tout repos…  

Dix ans de vie sur le Net

  Chers lecteurs, confrontée à cette situation, inédite, notre petite entreprise de presse a aussi vu ses limites. Après dix ans de vie sur le Net, notre équipe avait déjà commencé à ressentir un peu de lassitude. Alfredo Ragusi, irremplaçable sur l’international, nous avait quitté pour s’investir dans un autre projet professionnel, et notre grand ami, l’écrivain, Didier Daeninckx, a été rappelé par l’écriture de ses romans, denses et raffinés, mais qui comportent un engagement humain énorme.   Comme vous avez pu le constater, Amnistia.net, qui a dû faire face à des attaques d’une rare mesquinerie, n’est plus arrivé à publier, depuis septembre, Les Enquêtes interdites, en format PDF.   C’est pourtant dans l’adversité qu’on reconnaît les amis et nous remercions nos fidèles abonnés de ne pas nous avoir accablés de mails et de coups de fil, bien que privés de leur mensuel préféré. Merci, de nous avoir compris.   Face à cette situation difficile, nous avons pu compter aussi sur la solidarité sans faille d’une autre publication sur le Net, Bakchich.info. Nos confrères nous ont en effet ouvert grand leur porte et nous avons pu augmenter considérablement la circulation de nos informations. Il faut dire que nos rapports ne datent pas d’hier. Cela fait en effet trois ans que nous fréquentons nos confrères de Bakchich. Nos rapports ont toujours été fondés sur une estime réciproque, sans jamais nous laisser envahir par le virus de la concurrence. Au fil du temps, nous sommes devenus des amis. Nous sommes très admiratifs, de cette publication, forte d’une vingtaine de journalistes qui sort de l’information pure et… bien pointue ! Au fil du temps, nous avons imaginé pouvoir travailler ensemble, et unir nos forces pour voguer, ensemble, dans les courants de plus en plus violents du cyberespace. D’autant plus que, comme Amnistia.net, Bakchich.info aime naviguer à contre-courant ! Et c’est un exercice qui, reconnaissons-le, est bien éprouvant.  

Respect, solidarité et bonne humeur… c’est ça Bakchich ! Abonnez vous

  Nous ne produisons pas un magazine de mode et de paillettes, mais bel et bien du lourd. De l’info exclusive, vérifiée. En bannissant les reprises rewritées qui se baladent de plus en plus en boucle dans la presse, traditionnelle comme sur bien des sites online. C’est pour cela que Bakchich a toujours attiré notre attention. C’est LA publication qui, aujourd’hui, correspond le plus à notre état d’esprit.   Si Amnistia.net a toujours été une toute petite rédaction, avec de très faibles moyens, Bakchich est arrivé à construire une structure solide qui génère un volume impressionnant d’informations. Et c’est aussi une des rarissimes publications à produire de nos jours encore des enquêtes, dignes de ce nom. Nous sommes des journalistes, et non pas des professionnels de la communication !   Voilà, vous l’avez compris, à partir de maintenant nous allons travailler ensemble.   Les fidèles lecteurs d’Amnistia.net recevront toujours leur journal en PDF, mais il ne sera plus mensuel. Bakchich est un hebdomadaire, riche d’informations sans concession. C’est le fruit de beaucoup de travail, qui se déroule dans le respect, la solidarité et la bonne humeur. Un dernier mot pour vous, fidèles lecteurs de l’île de Beauté, sachez que je n’ai nullement l’intention de vous abandonner. Je continuerai inlassablement à vous informer. À vous, de me - de nous - en donner les moyens : dites non à l’omertà. Abonnez-vous massivement à Bakchich.info ! C’est la meilleure réponse que vous pouvez apporter aux clans de tout bord, qui veulent tenir tout un peuple dans l’ignorance.

Pour s’abonner c’est par ici

Merci d’avance.  


  La société de presse Amnistia.net continue son existence. Elle se consacre au développement de projets vidéos, à la production de dossiers thématiques exclusifs. Notre site Web contenant 10 ans d’archives, une des plus anciennes publications online, reste ouvert en accès payant.

[1] Olivier Sauli, membre de l’exécutif de Corsica Libera a été arrêté lundi 27 avril dans le cadre d’une enquête pour sa participation présumée à une conférence de presse du mouvement armé FLNC-Union des Combattants. « Les arrestations d’Olivier Sauli, Dumé Tafani, et les poursuites contre Michel Giraschi ainsi que la convocation au commissariat de Bastia de Paul Félix Benedetti, tous militants de Corsica Libera et pour certains membres de son exécutif, sont des messages clairs que nous envoie l’État », affirment les indépendantistes dans un communiqué diffusé mardi 28 avril. « Visiblement l’action politique et le succès de la démarche de Corsica Libera dérange le gouvernement Sarkozy et ses relais locaux », affirme encore le communiqué de Corsica Libera.


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11 MESSAGES
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Forum

  • Amnistia.net et Bakchich, une histoire d’amour et d’infos en béton !
    le samedi 9 mai 2009 à 09:33
    Monsieur Enrico Porsia, avez vous les noms des rédacteurs du Padduc ? Camille de Rocca Serra et ? Merci de votre réponse
  • Amnistia.net et Bakchich, une histoire d’amour et d’infos en béton !
    le jeudi 7 mai 2009 à 20:25

    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/corse-avis-de-tempete-sur-le-golfe-d-ajaccio_755697.html

    Jusqu’ici préservé du "tout-béton", le village côtier de Coti-Chiavari pourrait voir son destin bouleversé. Enquête exclusive.

    L’Assemblée de Corse doit voter, au début de mai, un texte crucial pour l’avenir de l’île : le plan d’aménagement et de développement durable de la Corse (Padduc), qui rendra constructibles de larges franges de littoral. A l’extrémité sud du golfe d’Ajaccio, le destin de Coti-Chiavari pourrait s’en trouver bouleversé. Jusqu’à présent, cette commune de 750 habitants, éparpillés dans une poignée de hameaux encerclés par le maquis, n’était connue que pour ses criques sauvages.

    C’est ici que le Tout-Ajaccio vient déguster des pâtes à la langouste, dans la célèbre paillote Chez Francis, que le préfet Bonnet avait fait détruire nuitamment. Le béton, qui s’étale de la cité impériale à Porticcio, ne l’a pas encore atteinte. Mais, demain, les 47 kilomètres de rivages de Coti-Chiavari pourraient valoir de l’or.

    La première version du Padduc, présentée à l’été 2008, prévoyait le déclassement de 10 kilomètres de ses côtes. Et l’indéboulonnable maire (UMP) de Coti-Chiavari - élu depuis trente-huit ans ! - s’apprêtait à faire voter, dans la foulée, un plan local d’urbanisme en adéquation.

    Au profit de qui ? Et pour quoi faire ? Attablé au bar le Napoléon, à Ajaccio, Henri Antona, 73 ans, détaille ses projets : "Je tiens à ce que ma commune reste haut de gamme. Je ne veux ni camp de vacances ni camping. Des investisseurs ont acheté 180 hectares. Ils ont l’intention de réaliser un hôtel de luxe et un port de plaisance de 150 anneaux."

    Des investisseurs rudement bien informés du Padduc en préparation

    Selon nos informations, ces terrains ont été achetés, au début de 2007, à Nexity, gros promoteur immobilier héritier des actifs de feu la Compagnie générale des eaux, pour une bouchée de pain (1,2 million d’euros). Les nouveaux propriétaires ? Les sociétés Du Sud et du Levant, Liberta et Plein Soleil, présidées par Antoine Lantieri, un hôtelier de Bonifacio.

    Parmi les associés, on trouve Marc Sulitzer, cousin de l’écrivain à succès, qui adore les bords de mer vierges : le permis de construire qu’il a déposé pour une villa de 800 mètres carrés à Bonifacio a été refusé en juillet 2008 par le Conseil d’Etat. Autre associé au pedigree intéressant : François Rouge, un banquier suisse impliqué dans l’affaire du cercle Concorde, une sombre histoire de cercles de jeu. Le trio est complété par une société civile immobilière dénommée Baobab, domiciliée au Mali…

    Des investisseurs rudement bien informés, et avant tout le monde, du Padduc en préparation à la région ! Leur partie n’est toutefois pas encore gagnée, puisque les protestations du collectif écologiste U Levante ont conduit l’exécutif corse à amender le Padduc. Dans sa dernière version, envoyée aux élus au début de mars, le bord de mer convoité par les amis d’Antona avait retrouvé en partie son statut d’espace protégé. Les écologistes s’apprêtaient à crier victoire quand, quelques jours plus tard, l’Assemblée fit savoir que la carte envoyée aux élus était… erronée ! Aujourd’hui, le flou le plus total règne sur le statut des terres convoitées. Ce qui ne semble pas émouvoir Henri Antona, bien décidé à mener son projet à terme.

  • Amnistia.net et Bakchich, une histoire d’amour et d’infos en béton !
    le jeudi 7 mai 2009 à 20:21
    Courage !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
  • Amnistia.net et Bakchich, une histoire d’amour et d’infos en béton !
    le samedi 2 mai 2009 à 10:32, hugo a dit :

    Mr Porsia , on peut lire avec un intérêt certains vos articles consacrés à la Corse . Ce même intérêt qui permet aux différentes associations de défense du littoral et anti-padduc , d’avoir une ouverture importante sur le monde des médias et de faire connaitre sa lutte contre le totali-tourisme et le bétonnage annoncé.

    Mais depuis quelques mois ,règne en Corse un climat de violence exercé par des assassinats de jeunes (et moins jeunes)Corses . Ces "contrats" ne choquent que les amis et familles proches des victimes !

    Dernièrement , une "bande" composées d’une élue, et d’une partie de sa famille a été mis en examen et, pour la plupart incarcéré, au motif qu’elle préparait un assassinat sur la personne de Mr Alain Orsoni .

    Mr Alain Orsoni ancien figure du militantisme politique Corse .

    Pourquoi d’apres vous , Mr Porsia , des arrestations aussi rapide et rondement mené ? Qui cherche à protéger Mr Orsoni et pourquoi ? Et pour quelles raisons ces personnes en voulait à Mr Orsoni ?

    Ce type d’interrogation devraient vous interroger ?

    Merci.

    • Amnistia.net et Bakchich, une histoire d’amour et d’infos en béton !
      le dimanche 3 mai 2009 à 10:08, HUGO a dit :

      Mr Porsia , rebonjour .

      Je vous ai posé quelques questions et , je pense, que votre connaissance de la Corse et votre fine analyse de la situation vous permette de donner suite .

      Juste pour mémoire, les liens entre Mr Orsoni et Mr Nivaggioni sont connus et reconnus et la derniere histoire Corse ne peut ,effectivement ,que renforcer ces interrogation : "La Commission consultative du secret de la défense nationale (CCSDN) a émis un avis défavorable à la déclassification de documents concernant l’instruction du dossier d’Antoine Nivaggioni, publié samedi au Journal officiel Fondateur de la Société méditerranéenne de sécurité (SMS) et ex-figure du nationalisme corse, au cœur d’une enquête pour escroquerie…"

      Étrange, n’est ce pas ?

      Qui veut on protéger ?

  • Pour ma part, c’est clair !!
    le vendredi 1er mai 2009 à 21:12, vinzoseerys a dit :
    En tous cas, moi je suis d’accord avec ce que proposent, les sites d’infos Bakchich ou rue89. J’aime l’impertinence et surtout, la variété et la juste visée des articles, à contre courant certes, mais toujours à coeur l’esprit d’informer (c’est ce qui me fait aller régulièrement sur ces sites, je ne suis plus les journaux qui se contentent de se "concurrencer via les dépêches AFP, qui font que tous les autres journaux traitent des mêmes sujets)… Maintenant, je vais être attentif au site d’amnistia avec plaisir !!! Et ne Cédez pas aux tentatives de déstabilisation des mafieux (parce que désolé, la méthode s’en rapproche terriblement), le tribut que vous y laissez est sans doute élevé, éprouvant mais nécessaire et d’une utilité irréfragable !!!
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