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LA CRITIQUE

" L'art est aisé, mais la critique est difficile"

"Pourquoi vois-tu la paille dans l'oeil de ton voisin et pas la poutre qui est dans ton oeil?"

image 0

imageGENERALITES

La démarche critique n'accepte pas le phénomène tel qu'il est pour l'associer à d'autres ou lui rechercher des parentés significatives. Elle entre dans le sujet pour le remettre en question en s'aidant des opinions adverses ou en pratiquant une analyse d'évaluation.

L'insatisfaction devant le monde, ou devant soi, ou devant une page blanche, peut apparaître comme une source de violence destructrice plutôt que créatrice; mais si le grain ne meurt...

Bien des innovations ont ainsi commencé par l'ennui, ennui de l'Artiste, ennui du Prince, ennui du Peuple. Un proverbe allemand le dit assez joliment: " Un amour, une carrière, une révolution, trois choses qu'on commence sans jamais savoir où elles finiront ".

CRITIQUE DES POSTULATS, FONDEMENTS, HYPOTHESES

CRITIQUE DES PREUVES ET ARGUMENTS FOURNIS

CRITIQUE DES CONCLUSIONS

image CRITIQUE DES FONDEMENTS

Tout système - une religion, une classe sociale, une politique économique, une expédition outre-mer- repose sur une ou deux idees simples, une sorte d'oeuf de Christophe Colomb dont on se dit après coup: "Mais comment n'y avais-je pas pensé?".

Sur un principe de départ assez simple (" Aimez-vous les uns les autres " ; " Laissez-faire, laissez passer " ; " Prolétaires de tous les pays, unissez-vous! ") on a pu édifier un arsenal compliqué de valeurs, normes, coutumes, moyens et méthodes, comportements dont chacun ne vaut que si les postulats sont eux-mêmes acceptés. Mais que penser des postulats?

A-CRITIQUE DES OBSERVATIONS DE BASE: Des politiques entières ont été fondées sur une connaissance partielle ou erronée de la réalité ("http://www.geoscopies.net/sources/INTERNET/sire, il n'y manque pas un bouton de guêtre" dit ce Ministre de la Défense à Napoléon III avant la rapide déculottée de 1870) . Les plus grands projets fourmillent d'erreurs d'appréciation ou de prévision.

Parfois l'observation de base ne précise ni ne justifie les fondements de l'action. Le Général De Gaulle était l'expert de ces approximations: "Les choses étant ce qu'elles sont, et les hommes ce que vous savez..." ou encore : "Vers l'Orient compliqué, je m'envolai avec une idée simple: une partie essentielle s'y jouait, il fallait en être."

Réviser ou compléter les observations de base conduit souvent à changer de politique. Il faut réexaminer la réalité des observations, la pertinence des ensembles ou échantillons étudiés, les méthodes de collecte des données, la qualité de leur interprétation.

B- CRITIQUE DES HYPOTHÈSES DE BASE: La mauvaise observation de départ - ou le préjugé - incite fréquemment à formuler des hypothèses erronées sur le comportement futur des agents ou sur le jeu des facteurs mis en cause. Le corps d'hypothèses n'est pas toujours clairement formulé et encore moins les présupposés qui ouvrent sur ces hypothèses.

C'est ainsi qu'on peut construire la ligne Maginot et non des divisions blindées; qu'on recherche la puissance économique par la rigueur monétaire en négligeant le changement social et ses risques explosifs (Mai 68? Europe de 1995?).

C-CRITIQUE DES PRINCIPES DE BASE: La "philosophie" d'un système, parfois fondée sur des observations et des hypothèses fausses, l'est souvent aussi sur des préjugés mal explicités qu'il faut clarifier et réévaluer.

Les nations hésitent entre la préservation de l'ordre et le risque du changement. Les politiques sociales déclinent des versions diverses de la liberté, l'égalité, la fraternité. La politique économique manie le langage de la compétition conquérante et celui de la protection de petits intérêts.

Ces visions du monde implicites se composent d'un champ de perception (quelle est l'étendue et la durée du domaine pris en considération? quelles en sont les hiérarchies?), de valeurs finales et de préférences sur les instruments.

Ces principes s'expriment parfois dans des documents fondateurs: Livre des religions révélées, les constitutions et leurs préambules, Codes divers, déclarations de chefs et de candidats à la chefferie (Mein Kampf...), exposés des motifs et commentaires, attendus des jugements et justifications des actes a posteriori.

Il faut plus souvent les déduire d'une sorte de grammaire de l'action réelle, voire d'une logique de pensée et de décision par une analyse bien difficile à réaliser mais indispensable dans les situations de conflits graves (quelles sont exactement les intentions de l'adversaire?)

image CRITIQUE DES PREUVES ET ARGUMENTS

image CRITIQUE DES OBJECTIFS

Les objectifs recherchés découlent en principe des fondements mêmes de l'action mais pas toujours rigoureusement: ils méritent un examen distinct.

A- LA COMPATIBILITÉ AVEC DES OBJECTIFS PLUS LARGES:

Très souvent par égocentrisme aveugle ("Je ne vois pas que les autres existent") ou par aveuglement égocentrique ("En ne tenant compte que de moi, je méconnais des réalités impérieuses"), un système poursuit des objectifs propres peu compatibles avec ceux d'une collectivité plus large ou différente.

Ceci est particulièrement vrai dans le fonctionnement des sociétés à cause de l'hétérogénéité des groupes qui les constituent et de la diversité des idéologies qui les sous-tendent. C'est le défi permanent des démocraties modernes complexes et pluralistes.

Certains tempéraments, certaines institutions pratiquent les "vertus chaudes" selon Saint Augustin, l'action et le service, le mouvement et le progrès. D'autres, les "vertus froides", privilégient l'ordre et l'équilibre, la sagesse conservatrice et la modération des comportements.

Les politiques sociales se fondent sur la responsabilité individuelle (droit pénal, code civil, travail, épargne) ou sur la resposabilité collective (assurance, mutualité, assistance, solidarité). La politique économique combine l'ouverture et la coopération internationale avec la défense et illustration de l'exception nationale.

On peut sans difficulté imaginer des conflits de compatibilité analogues chez tous les acteurs complexes : organisations internationales, entreprise, famille, voire dans les différentes facettes de la vie personnelle.

B- LES OBJECTIFS POURSUIVIS SONT-ILS COMPATIBLES ENTRE EUX?

Par manque de rigueur unitaire ou par réalisme, une même unité poursuit fréquemment plusieurs objectifs.

Le cas le plus simple est celui où tout peut se ramener à un objectif unique, par exemple pour une entreprise le plus grand profit possible en fin d'exercice (dans la mesure évidemment où on veut ignorer les objectifs à plus long terme). La totalité des objectifs partiels sont alors subordonnés à cet objectif unique et évalués comme tels.

Cependant il est rare (et dangereux) de tout rattacher "à un seul but, la victoire". Une politique économique extérieure vise l'excédent de devises mais contribue aussi au meilleur emploi des capacités de production, à la volonté nationale de puissance et de prestige, à favoriser la coopération et la paix entre états.

Il n'est pas facile de déterminer la compatibilité des objectifs .

La méthode des graphes de pertinence consiste à séparer les objectifs distincts, à les classer par niveaux d'intervention (par exemple: intérêt régional, national, européen, international), à leur attribuer subjectivement une pondération qualitative (bien/mal; pertinent/non pertinent...) ou chiffrée. On détermine ensuite l'apport de chacun des objectifs secondaires à chacun des objectifs principaux et ainsi, indirectement, à l'ensemble du système.

C- LA COMPATIBILITÉ AVEC LES RESSOURCES Les ressources disponibles sont une contrainte, voire un objectif partiel (par exemple lorsqu'on ne veut pas épuiser un certain stock de ressources naturelles ou dépendre de ressources empruntées à autrui...)

Un cas particulier est celui du temps disponible. Comment déterminer la date d'achèvement et les étapes optimales d'une opération compte tenu de la nécessité de réaliser au préalable les objectifs partiels? La méthode PERT consiste à décrire graphiquement les chaînes d'évènements partiels dont la réalisation conditionne l'étape suivante, à calculer "les dates au plus tôt" et "au plus tard" de ces étapes, à dégager "le chemin critique" sur lequel doit se protetr l'attention des responsables. Cette méthode, inaugurée avec les programmes complexes de lancements d'engins spatiaux, est aujourd'hui largement répandue dans l'ingénierie industrielle et la construction.

D- LES OBJECTIFS VISÉS SONT-ILS LES MEILLEURS POSSIBLES? Diverses méthodes d'aide à la décision visent à déterminer la meilleure solution possible dans l'hypothèse, très théorique, de comportements purement "rationnels".

- la décision en situation conflictuelle: la théorie des jeux

- la décision en situation d'incertitude: la théorie des probabilités

- la décision en fonction de ressources limitées: la recherche opérationnelle.

image CRITIQUE DES MOYENS ET METHODES

A- LA COHÉRENCE PAR RAPPORT AUX OBJECTIFS ET FONDEMENTS:

"Avoir les moyens de sa politique ou faire la politique de ses moyens" est une exigence de bon sens fréquemment négligée. Ce serait sans doute un défaut assez caractéristique des managers portés sur le médiatique : leur exposé de principes intellectuellement - ou rhétoriquement - satisfaisants peut engager plus loin que ne le permettent les moyens mis en oeuvre. Il est vrai que le même dirigeant aura, avant constatation de ses écarts, porté ailleurs son charme et sa ruineuse force de conviction. Nombre d'engagements politiques relèvent aussi de cette morale sans obligation, sans nécessité, ni surtout sans véritable sanction.

Un autre aspect des choses est l'adéquation des moyens et méthodes aux principes généraux qui encadrent l'action: engagements internationaux d'un état, respect des droits et libertés qui limite l'efficacité...

B- LA COHÉRENCE DES MOYENS ET MÉTHODES ENTRE EUX : Il va, ou il devrait aller de soi que les moyens et méthodes ne devraient pas se gêner voire s'annuler réciproquement. Les méthodes classiques d'affectation des ressources, les tableaux de relations inter - industrielles cherchent à vérifier que l'emploi de tel moyen n'épuisera pas les ressources nécessaires à d'autres actions, que les effets de telle action n'annuleront pas l'impact de telle autre...

Le graphe de pertinence peut décrire les contributions de chaque moyen à l'ensemble.

Les méthodes de programmation, telles que la méthode PERT, décrivent l'enchaînement, donc la compatibilité dans le temps, des actions partielles.

C- L'OPTIMISATION DES MOYENS ET METHODES Les ressources sont toujours limitées et doivent donc être utilisées au mieux . C'est l'une des définitions possibles de l'Economie, en tant que science des ressources rares. C'est aussi la raison d'être des gestionnaires (pas des entrepreneurs) aidés par les comptables.

- examen de l'efficacité propre de chacun des moyens employés. La méthode de l'analyse de valeur facilite cet examen. Elle consiste à identifier soigneusement la fonction remplie par un objet ou un groupe de personnes, puis à rechercher si cette fonction ne pourrait pas être assurée de manière plus économique ou plus simple.

- examen de l'efficacité combinée des moyens.

- recherche de la meilleure combinaison possible. L'ingénierie industrielle la pratique en permanence sur les systèmes de production, l'ingénierie juridico - financière sur les montages des affaires, l'ingénierie sanitaire sur les combinaisons d'hygiène préventive et de services thérapeutiques capables de maintenir un état de santé satisfaisant au sein d'une collectivité.

image ORGANISATION

CONCEPTS ANTAGONISTES

La réalité est parfois un coquillage qu'il faut ouvrir, comme l'écailler pour les huîtres, avec des concepts appropriés, souvent antagonistes.

A PRIORI-A POSTERIORI

Le savoir a priori: indépendant de toute expérience. Quine estime qu'il n'existe pas de savoir a pirori puisque tout peut être révisé à l'aide de l'expérience.

Le savoir a posteriori:

1-Tous les ouragans sont des tempêtes

2-Par définition tous les ouragans ont des vents dépassant 120 km/h

3-Le comportement des ouragans est gouverné par les lois naturelles

4- La vitesse moyenne enregistrée dans les ouragans est de 200 KM/H

1 et 2 sont des vérités par définition, donc a priori

3 peut passer pour une vérité a priori impliquant que tous les phénomènes naturels sont gouvernés par des lois naturelles. Mais une telle connaissance est plutôt acquise a posteriori

4 requiert un certain nombre de mesures : c'est donc une assertion a posteriori

ANALYTIQUE-SYNTHETIQUE

ABSOLU-RELATIF

CATEGORIES-MODALITES

La classification logique en catégories ne rend pas toujours compte des subtilités du réel. Tout n'est pas forcément vrai ou faux. La logique modale distingue les modalités logiques (nécessairement vrai), épistémiques (certainement vrai, connu pour être vrai), temporelles (vrai pour un temps donné) , intentionnelles (on croit qu'elles sont vraies),

Plutôt de dire" ceci est vrai", il vaudrait mieux dire "ceci est vrai selon telle ou telle modalité".

La logique des modalités utilise aussi les concepts de "possibilité " et "nécessité"

CONDITIONNEL-BICONDITIONNEL

La différence entre "http://www.geoscopies.net/sources/INTERNET/si" et "http://www.geoscopies.net/sources/INTERNET/si et seulement si".

"http://www.geoscopies.net/sources/INTERNET/si je gagne à la loterie, je fais un long voyage": mais je peux aussi faire ce long voyage sans gagner à la loterie, par ex. si je reçois un héritage. Du fait que j'effectue un long voyage, on ne peut donc déduire que j'ai gagné à la loterie . L'antécédent n'est pas une condition nécessaire à la conséquence.

"http://www.geoscopies.net/sources/INTERNET/si et seulement si je gagne à la loterie, je fais un long voyage" : m'interdit de voyager si je n'ai pas gagné à la loterie.

REVERSIBLE OU IRREVERSIBLE

Un jugement pénal est toujours réversible. L' exécution d'une peine de mort n'est pas réversible. La distinction défaisable- indéfaisable nous permet de séparer les questions sur les fondements de notre croyance -expérience ou raison- des questions qui concernent l'ouverture ou non de ces croyances à l'objection.

SUITE NECESSAIRE (entailment) OU IMPLICATION

Le lien entre conclusion et premisses est souvent affirmé lorsque les premisses sont vraies. Cependant deux phrases peuvent être vraies mais sans relations entre elles. Exemple: "http://www.geoscopies.net/sources/INTERNET/si vert est une couleur, fer est un élément. Vert est une couleur. Donc fer est un élément"

La logique de pertinence (relevance) demande en outre qu'il y ait une connection de contenu entre les deux premisses (implication matérielle, formelle etc...). Il est préférable d'éviter les terme de "entailment" au profit de "déduction valide" et celui d'implication au profit de "vraies conditionnalités "

ESSENCE-ACCIDENT

Accident, attribut, modalité: propriété non essentielle qui peut être changée sans détruire la chose

Essence, substance: ce qui fait qu'une chose est ce qu'elle est, sa définition

Aristote:décrit les traits essentiels des entités naturelles . Les accidents sont des caractéristiques qui ne peuvent exister indépendamment (la couleur est une propriété des substances, ce sera toujours la couleur de quelque chose)

Descartes (Méditation sur la philosophie première) la forme, l'odeur, la texture, la densité de la cire sont des accidents. L'essence de la cire est d'être flexible et changeable. Pour un homme, le corps tout entier n'est pas essentiel.Ce qui est essentiel c'est d'être une chose pensante (res cogitans). Depuis Descartes, les penseurs (Spinoza, Kant, Hegel, Wittgenstein, Husserl, Heidegger...) ont hérité de cette conception des essences en la modifiant.

Un grand nombres de penseurs (empiristes, critique linguistique) rejettent aujourd'hui cette conception de la substance qui repose sur des a priori métaphysiques non observales, ne sont pas nécessaires à la compréhension du réel, et sont donc sans signification.

Les existentialistes ("existence précède l'essence") estiment que ni Dieu, ni la nature, ni la société ne déterminent ce que nous sommes et ce que nous choisissons d ' être. Pour des raisons politiques , les féministes, anti-racistes etc...rejettent toute définition a priori de l'essence humaine.

Ce qui est essentiel ou accidentel dépend souvent des circonstances. la couleour du métal est accidentelle pour unepièce de moteur mais essentielle pour une sculpture

SAVOIR PAR CONNAISSANCE OU DESCRIPTION

Connaître par contact, familiarité: un lieu, une personne, un animal familier

Savoir que : des faits, des propositions, théories

Savoir comment: des processus, procédures, fonctionnements, systèmes

Savoir-faire: comment réaliser un acte, obtenir un résultat

Approche de B.Russell

1- le savoir par contact, familiarité: l'observation directe

acquis par les sens, (vue, son, gout, odeurs, sensations...)

souvenirs, introspections, idees générales, concepts, nombres etc...

2- le savoir par description

définie: ce chat

indéfinie: un chat

La connaissance comme usage

La connaissance consiste-t-elle à passer d'un description indéfinie à une description finie concenrnat un objet particulier?

Est-ce un certai état d'esprit (conscience de certaines perceptions, une idée, ue relation entre idees?) ou une capacité de faire certaines choses (par ex. dire les mots justes, dans la bonne direction, dans les bonnes circonstances? ).

Les distnctions russelliennes entre savoir quoi et savoir comment ne vont pas sans débat: Parfois on connait les choses parce que nous en sommes conscients, parfois parce que , en faisant, nous découvrons les choses.

NECESSAIRE/CONTINGENT

Les choses qui doivent être ce qu'elles sont et celles qui pourraient être autrement. Ex. de vérité contingente: "George W.Bush est président des USA de 2001 à 2004"

Pour Spinoza toute chose a une cause . Pour Kant les actions humaines sont parfois libres et contingentes

Pour le sémantisme holiste de Quine, tout est contingent, momentanément vrai mais pouvant être révisé.

NECESSAIRE-SUFFISANT

OBJECTIF-SUBJECTIF

REALISTE-NON REALISTE

SENS-REFERENCE

SYNTAXE-SEMANTIQUE

CONCEPTS MINCES OU EPAIS

TYPES-EXEMPLES

image ECHANGES

image CRITIQUE DES CONCLUSIONS

A-COHERENCE DES CONCLUSIONS Les conclusions sont-elles:

- clairement formulées, sans ambigüité?

- cohérentes par rapport au problème posé

- généralisables à la population choisie? à toute autre population possible?

B- LES JUGEMENTS DE REALITE La situation créée, la proposition formulée est-elle:

- existante ou absente?

- vraie, fausse, possible, probable?

- réelle ,imaginaire?

- concrète ou abstraite?

- naturelle ou artificielle?

- absolue ou relative?

- petite ou grande?

C- JUGEMENTS DE VALEUR PRATIQUE

- réalisable ou non?

- efficace ou inefficace?

- utile ou inutile

- importante ou négligeable?

- pertinente ou inadéquate?

- appropriée ou non à notre situation?

- prioritaire ou secondaire?

- urgente ou non?

- durable ou éphémère?

- économique ou coûteuse?

- rentable ou non?

- réussite ou échec?

- utilisation immédiate ou différée?

D-JUGEMENTS DE VALEUR MORALE OU ESTHETIQUE

- bien ou mal? correct ou incorrect?

- normal ou anormal?

- juste ou injuste?

- héroïque ou lâche?

- libre ou dépendant?

- beau ou plaisant?

- agréable ou désagréable.

- inapplicable pour raisons éthiques? d'opinions?

image PRESENTATION LA CONTESTATION GLOBALE

Elle refuse d'entrer dans le détail des preuves et des arguments:

A-CRITIQUE DE LA PERSONNE

Ses capacités, sa moralité présente ou passée ("Ah cher monsieur, j'ai beaucoup entendu parler de vous, mais rassurez-vous, je n'ai aucune preuve!"), ses intentions actuelles ou supposées, sa famille et ses amis, son appartenance politique, religieuse ou raciale...

B-CRITIQUE DE LA THESE D'ENSEMBLE

On procède d'abord à un résumé tendancieux, à une réduction à l'absurde ou à un dilemme impossible. On interprète le sens, les intentions, les résultats prévisibles...

On rejette finalement la thèse ainsi caricaturée au nom d'un jugement de valeur ou de réalité sur les constats, les fondements, les propositions ou les résultats anticipés.

En dernière extrêmité, on peut enfin utiliser la rhétorique de mauvaise foi. Lorsqu'un fait gênant pour nous paraît bien établi, on peut toujours montrer qu'il n'est pas de notre responsabilité, qu'il n'est pas une cause essentielle, qu'il ne s'applique pas au cas précis; on peut aussi s'en tirer par une pirouette ou un acte de violence (renverser l'échiquier).

Citons une réplique de Lewis Carrol, créateur d' "Alice aux pays des Merveilles" :

"Non madame, je n'ai pas cassé la théière que vous m'avez prêtée. D'abord parce que quand je vous l'ai rendue, elle n'était pas fêlée; ensuite parce que quand vous me l'avez prêtée elle était déjà fêlée; enfin parce que ce n'est pas à moi que vous l'avez prêtée".

Très britannique pirouette, n'est - il pas?

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