0 TABLE DES THEMES

TABLE DES TABLES

Chroniques

Actualités

Espaces

Acteurs

1 Contexte

Histoire des thèmes

 

2 Geographie des Themes

-ECOLOGIE

Sommet de la Terre Johannesbourg 2002

Catastrophes

Geopolitique du desastre

Maree noire du Prestige

La vulnerabilite

Ecologie

Encyclopedie de l'environnement

Chroniques de l'environnement

Changement climatique

Avenir de l'environnement mondial

Biologie

dechets et pollutions

L'Eau dans le monde

Les sols

Le nucleaire ecologique

Environnement et prospective

3TABLE DU POLITIQUE

Le DROIT

Systemes juridiques

Diversite juridique

Droits de l'Homme

Droits de l'Homme sur le terrain

Cour penale internationale

INSTITUTIONS

Politiques 2000

Systemes politiques

Geographie de Themes

Le federalisme

Etat, minorites, individus

Les elections

Decision politique

L'ordre public

Strategies et decisions

VIE POLITIQUE

Etat et politique

Le pouvoir des mots

Origines du risque politique

Securite et democratie

Le pouvoir

Les elections

Extreme-Droite

Conflits civils

Le terrorisme

Le terrorisme apres Madrid

Faits et causes du terrorisme

Appel Blair

Terrorisme et risque alimentaire

Politique, droit et societe

ADMINISTRATION

TABLE DE L'ADMINISTRATION

Management public

L'ENA au XXI° siecle

Fonds de pension

Aspects juridiques du service public europeen

Avenir europeen du service public

Service public en France et en Europe

Services publics europeens selon K.van Miert

Le service public

Rapport Bergougnoux

Concurrence

Electricite

Reforme ferroviaire

Le Gaz

Implications de la concurrence

Bergougnoux Introduction

Mesure de performance

Reformes de la poste

Categories de services publics

Services publics et concurrence

Services publics en Europe

Telecom. en Europe

Eau et services urbains

Statut des services publics

Bureaucratie dans les entreprises publiques

Depenses publiques: comparaison

L'impot

4 INTERNATIONAL

Conflits: prevention et resolution

Conflits dans le monde

Crise internationale

La crise

Conflits du Sud

Etats Voyous

La doctrine Bush

L'OTAN AU XXI° siecle

Futur de l'OTAN

OTAN

Proliferation nucleaire

Annee strategique

Fondation pour la strategie

L'armee

Revolution dans les affaires militaires

Strategie navale

Les armes

Les armes legeres

Armes biologiques

Armes chimiques

Bilan diplomatique 2002-2003

Conference d'Helsinki

Intelligence War

Geopolitique et geostrategie

Theories des relations internationales

Conclusions sur l'histoire du risque politique

La France au XXI° siecle

Relations internationales et ordre mondial

La Francophonie

Outremer français

Ministres de la cooperation

Les ministres de la cooperation

De Dieu a Diouf: la francophonie

Ambitions pour la francophonie

Le DROIT

5 ECONOMIE

POLITIQUE ECONOMIQUE

Etat regulateur

Bien public, biens publics

Institutions pour les marches

L'ordre economique

Delinquance financiere

Face a la corruption

DEVELOPPEMENT

TABLE DES PAYS EN DEVELOPPEMENT

Economie, societe, politique

Dimensions politiques de l'ajustement economiques

Democratie, Paix, Liberalisme, Developpement

Commerce et developpement soutenable

Le Nord a besoin du Sud

Les pays du Sud

Les capitalismes

Le systeme Ouest

Concepts du developpement

Effacer la dette

Systemes economiques

Vers un capitalisme europeen

Origines economiques du risque politique

INTERNATIONAL

La conjoncture economique

Economie 2002

Economie: bilans 1999

Le G8 d'Evian 2003

Competitivite mondiale

Economie sociale de marche

Privatisations

Divestitures of state entreprises

MONNAIE-FINANCES

FINANCE

Crise financiere mondiale?

Quels financements pour le Tiers Monde?

Enseignements de la crise financiere internationale

Emprise economique des marches financiers 

ECHANGES

Guide du Commerce International

ATTAC et la dictature des marches

Forum social europeen de Paris

Liberalisme et Libre Echange

OMC

L'OMC a Doha

OMC:Dossier Seattle

Seattle: le cycle du millenaire

Nouvelles negociations commerciales

OCDE et mondialisation

COFACE et risque international

Situation du Commerce mondial

Regimes particuliers du commerce

Commerce international et croissance

Commerce et developpement

La politique française du commerce exterieur

Diplomatie economique

Les contre-mesures

MONDIALISATION

Mondialisation:quoi?

Mondialisation:champs et processus

Mondialisation:: les espaces

Acteurs de la mondialisation

Prospective de la mondialisation

Scenarios de la mondialisation

Mondialisme, nationalisme?

6TABLE DES SECTEURS

SECTEURS

sur Internet

L'energie

Debats nucleaires

OPEP Petrole

Avenir sans petrole

Echanges de services

Transport aerien

Transports et mondialisation

Reformes ferroviaires en Europe

Chemins de fer

Transports maritimes

AGRICULTURE

Developpement cerealier et environnement

Cereales et OMC

Les banques

Mouements de capitaux

Restructuration des banques

Accord sur la Propriete intellectuelle

7 TABLE DE LA SOCIETE

POPULATION

Realites demographiques

Population

6 milliards d'hommes

Migrations

Structures familiales

RELATIONS SOCIALES

TRAVAIL, CHOMAGE, EMPLOI

Sorties du chômage

Usine a chomeurs

Les 35 heures

Travail et economie

Structures sociales

MODES DE VIE

Loisir

Marketing et histoire des moeurs

La ville

Economie et modes de vie

Consommation

Paris et le marche de l'art

SERVICES SOCIAUX

La sante

Reformes de sante

Alimentation du monde

Alimentation en 2050

Nourrir l'homme

Retraites et Tiers Monde

L'eau dans le monde

Changement

Ordre et changement social

8OPINIONS

MEDIAS

OPINIONS

La vérité sur Internet

CULTURES

Geographie des CULTURES

La culture

Notes et citations sur les cultures

GEOCULTURES

Collision des cultures

La geographie culturelle

Methodes interculturelles

Relations interculturelles

Mondialisation, culture et marketing

Le communautarisme

VALEURS-RELIGIONS

Table des religions

Opinions et idees

Valeurs sociales et strategies d'entreprises

Pensees uniques

Contre la publicite

Integration des opinions

La face cachee du journalisme

Media et opinion

Guerre psychologique

Table des religions

Laicite

Geopolitique des religions

Changer le monde

religion et modernite

Jean Paul II

Spiritualite laïque

Besoin de spiritualite

Opus Dei

Eglise et politique

Tolerance et liberte

Anglicanisme

Edit de Nantes

Theologies de la liberation

Jean Paul II, Teresa, Diana

Influence des protestants

Judaisme

Islam et la guerre

Islam, France et laïcite

Islam en France

Bahai

Islam fondamentaliste

Table de l'Islam

Zoroastre

Franc Maçonnerie

Marxisme, religion laïque

Les sectes

TABLE DES SAVOIRS: Sciences et techniques

Sciences du vivant

Organismes genetiquement modifies

Biotechnologie et alimentation

Institut Pasteur

Sciences de la matiere

Sciences sociales

La recherche dans le monde

Production des idees

Ecole en Europe

Missions de l'ecole

Table de l'Internet- NTIC

Internet et l'International

NTIC et commerce exterieur

Internet et l'entreprise

Internet 2000

Economie d'Internet

Geographie d'Internet

Infosphere et infostrategie

Le crime sur Internet

Internet et le droit

Hyperrepublique

Internet et politique

Internet: economie

Economie: secteurs

Internet et societe

Internet: communication, culture

Internet et les savoirs

Perspectives d'internet

9LE CHANGEMENT

Le risque et la crise

Tour d'horizon fin de siecle

Document sans titre

0 SOURCES

Recherche rapide

Recherche avancée

Biblio

Internet

Comment s'informer

Cyberscope

THEMES SUR INTERNET

BIBLIOGRAPHIE DES THEMES

BIBLIOGRAPHIE DU MONDE

Acteurs

Les Wiki par catégories

Entreprise MANAGINTER

Wikipedia

WIKIWAX

L'Encyclopédie de L'Agora

ReferenceDesk

1 Chroniques

Histoire

Passé

Actualite

Chroniques d'actualité

Contexte

 

2 Geographie

Geographie des themes

Geographie economique et humaine

Geographie physique du monde

Cartographie

Map Guide

Environnement

Ecologie

Biblio. de l'environnement ecologique

Union européenne

Pays de l'union européenne

Pays hors union européenne

Asie du sud

Asie centrale

Monde musulman

Moyen orient

Islam, islamisme

Afrique

Amérique latine

Etats Unis

Wikipedia afrique

Wikipedia amerique sud

Wikipedia ameriquenord

Wikipedia oceans

Wikipedia asie

Wikipedia europe

Portail union européenne

Sources d'europe

 

3 Politique

Politique

Action publiqueGEOPUBLIC

Geographie des politiques publiques

Droit

Droits nationaux

Droit international public

Droit privé, droits de l'Homme

Droit economique

Etat

Bibliographie de l'Etat

Bibliographie du politique

Bibliographie du risque politique

Bibliographie de l'administration

Administration française

Administration publique

Etat et services publics

Secteur public

Individu

Associations, ONG

Régions et communes

Biblio. des Collectivités territoriales

POLITIQUE et DROIT

POLITIQUE

Droits nationaux

Delinquance economique par pays

Le droit : sources

Droit public, Administration publique

Services publics

Politique et societe

Cyberdemocratie

Politique et opinions

Politique et futur

Foreign government resources

Political ressources

4 International

Politique internationale

Bibliographie de l'International

Sécurité, défense

Renseignement, services spéciaux, intelligence économique

INTERNATIONAL

La Francophonie

Forums mondialisation

Geopolitique

Mondialisation Globalisation

Droit international public

Droit et Politique internationale

Securite, Defense, Conflits

Terrorisme

Droit prive, droits de l'Homme

Renseignement, services speciaux, intelligence economique

Terrorisme

Forums mondialisation

Relations internationales AMAZON

Mondialisation, globalisation

Organisations intern.

Biblio. Organisations internationales

Associations, ONG

ONG britanniques

La Francophonie

Les colonies

 

5 Economie

Economie

Droit economique

Developpement economique

Actualité des affaires

Fiscalité

Commerce international

Secteur public

Bibliographie de l'économie

Bibliographie économique de la Documentation française

Biblio.de la concurrence

CONJONCTURE

Statistiques

Conjoncture economique

ECONOMIE

MacroEconomie

Economie: geographie

Droit economique

Economie: politique et droit

Developpement economique

Economie: international

Commerce international sur  Internet

Finance internationale

Microeconomie

Le consommateur

Economie et societe

Economie, opinions ,

Economie:

perspectives

Économie

Régimes économiques

Capitalisme

La Banque Centrale européenne

Économie internationale

Mondialisation

Économistes

 

6 Secteurs-Entreprises

Secteurs économiques sur internet

Entreprises

Portails et places de marché

Finance

Commerce sur INTERNET

Bib. Commerce

Commerce International

Travail Emploi

Industrie

Energie

Pétrole

Matieres premieres

Agriculture

Industrie alimentaire

Cereales

Chimie

Electronique Informatique

Mécanique

Automobile

Consommation

Pharmacie

Textiles

Batiment et travaux publics

Télécommunications

Transports

Marchés publics

Opérations

Marketing

Publicité

Comptabilité

Achats

services généraux

Ressources humaines

Investissement international

Management général

Sites HARVARD

Stratégies

Multinationales

Création et petite entreprise

Biblio. Microéconomie

Bibliographie de l'Entreprise

WN Industry WNBusiness

7 Société

Société

Bibliographie de la société

Société globale

La santé dans le monde

Jeunesse

Femmes

Vieillissement de la population

Individu

Bibliographie de l'individu

Biblio. famille et couple

Biblio de la ville

Biblio. Renseignement et desinformation

Biblio. des sciences sociales

Corruption

Biblio. de la Violence

SOCIETE

Femmes sur  Internet

Jeunesse

Immigration

Population

Vieillissement de la population

Races, ethnies sur  Internet

Langues sur  Internet

Culture, cultures

Le crime

Societe globale

Travail Emploi

Villes

Aide sociale sur  Internet

La sante dans le monde

Loisirs

Arts et lettres

Environnement

Institut de Recherche des Nations Unies pour le développement social

Économie sociale

Organisation du travail

Travail

Consommation

ConsoNet

Activisme environnemental Développement durable

Écologie

Neteconomie

8 Opinions

Opinions

OPINION

Opinions de l'international

Chronique internationale

Media et communications

Internet

WatchDog: veille des medias

Chronique des idees

Geographie des opinions

Politique des opinions

Desinformation

Media et communications

Langues

Culture, cultures

Races, ethnies

Religions

Bibliographie des religions

Bibliographie des cultures

Christianisme

Islam, Islamisme

Ideologie, valeurs

Education Formation

Opinions

Biblio. Communication et opinions

Biblio. Renseignement et desinformation

Savoirs

Sciences humaines et sociales

Technologies

Bibliographie des savoirs

Biblio. des sciences sociales

Biblio. de la psychologie

9 Perspectives

Futur des politiques publiques

Bibliographie du futur

Le futur

Chroniques du futur

Le Futur de l'action publique

0

Recherche rapide

Recherche avancée

Biblio

Internet

Comment s'informer

Cyberscope

THEMES SUR INTERNET

BIBLIOGRAPHIE DES THEMES

BIBLIOGRAPHIE DU MONDE

Acteurs sur Internet

Individu

Les Wiki par catégories

Action publiqueGEOPUBLIC

Entreprise MANAGINTER

Wikipedia

WIKIWAX

L'Encyclopédie de L'Agora

ReferenceDesk

3 Politique

Politique sur internet

Geographie des politiques publiques

Droit sur internet

Droits nationaux sur Internet

Droit international public

Droit privé, droits de l'Homme

Droit economique sur Internet

Etat sur Internet

Bibliographie de l'Etat

Bibliographie du politique

Bibliographie du risque politique

Bibliographie de l'administration

Administration française sur Internet

Administration publique sur Internet

Etat et services publics sur Internet

Secteur public sur Internet

Individu sur Internet

Associations, ONG

Régions et communes

Biblio. des Collectivités territoriales

Foreign government resources

Political ressources

4 International

Politique internationale sur internet

Bibliographie de l'International

Sécurité, défense sur internet

Renseignement, services spéciaux, intelligence économique

Terrorisme sur Internet

Forums mondialisation

Relations internationales AMAZON

Mondialisation, globalisation

Organisations intern. sur Internet

Biblio. Organisations internationales

Associations, ONG

ONG britanniques

La Francophonie sur Internet

 

5 Economie

Economie sur internet

Droit economique sur Internet

Developpement economique sur Internet

Actualité des affaires sur Internet

Fiscalité sur Internet

Commerce international sur Internet

Secteur public sur Internet

Bibliographie de l'économie Bibliographie économique de la Documentation française

Biblio.de la concurrence

Biblio. famille et couple

Biblio de la ville

Biblio. Renseignement et desinformation

Biblio. des sciences sociales

Corruption

 

6 Secteurs-Entreprises

Secteurs économiques sur internet

Entreprises sur Internet

Portails et places de marché

Finance sur Internet

Commerce sur INTERNET

Bib. Commerce

Commerce International sur Internet

Travail Emploi sur internet

Industrie sur Internet

Energie sur Internet

Pétrole sur Internet

Matieres premieres

Agriculture sur Internet

Industrie alimentaire sur Internet Cereales sur Internet

Chimie sur Internet

Electronique Informatique sur Internet Mécanique sur Internet

Automobile sur Internet

Consommation sur Internet

Pharmacie sur Internet

Textiles sur Internet

Batiment et travaux publics Télécommunications sur Internet Transports sur Internet

Marchés publics sur Internet

Opérations sur Internet

Marketing sur Internet

Publicité sur Internet

Comptabilité sur Internet

Achats sur Internet

services généraux sur Internet Ressources humaines sur Internet

Investissement international sur Internet

Management général sur Internet

Sites HARVARD

Stratégies sur Internet

Multinationales sur Internet

Création et petite entreprise

Biblio. Microéconomie

Bibliographie de l'Entreprise

 

 
7 Société

Société sur internet

Bibliographie de la société

Société globale

La santé dans le monde

Jeunesse sur Internet

Femmes sur Internet

Vieillissement de la population

Individu sur Internet

Bibliographie de l'individu

Biblio. de la Violence

Institut de Recherche des Nations Unies pour le développement social
8 Opinions

Opinions sur internet

Media et communications sur Internet

MediaWatchDog

La vérité sur Internet

Langues sur Internet

Culture, cultures sur Internet

Races, ethnies sur Internet

Religions sur internet

Islam, Islamisme sur Internet

Christianisme sur Internet

Savoirs sur Internet

Technologie sur Internet

Education Formation sur Internet

Sciences humaines et sociales sur Internet

Opinions sur Internet

 

Opinions des politiques publiques

Idees des politiques publiques

Valeurs des politiques publiques

Sciences des politiques publiques

Théories des politiques publiques

Opinions sur Internet

Associations et ONG sur Internet

Gouvernance sur Internet

Savoirs sur Internet

Technologie sur Internet

Publicité sur internet

Gouvernance d'entreprise

L'éthique dans les affaires internationales

Associations pour l'Europe

Culture, cultures sur Internet

Langues sur Internet

Religions sur internet Islam, Islamisme

Savoirs sur Internet

Education Formation

Internet et l'International

Biblio; Communication et opinions

Biblio. Renseignement et desinformation

Bibliographie des religions

Bibliographie des cultures

Bibliographie des savoirs

Biblio. des sciences sociales

Biblio. de la psychologie

 

9 Perspectives

Futur des politiques publiques

Bibliographie du futur

Le futur sur internet

Chroniques du futur

Le Futur de l'action publique

 
 

LES MINISTRES DE LA COOPERATION

Notes et documents annexes

Annexe 1

Les ministres de la France d'Outre-mer de la fin de la guerre à 1958

10  septembre 1944         René Pleven                   Ministre des Colonies

15 novembre 1944          Paul Giaccobi                 Ministre des Colonies

21 novembre 1945          Jacques Soustelle             Ministre des Colonies

26 janvier 1946   Marius Moutet               Ministre des Colonies

24 juin 1946                  Marius Moutet                Ministre des Colonies                 

IVème République

16 décembre 1946           Marius Moutet                Ministre de la France d'Outre-mer

                                   Gaston Defferre               Sous-secrétaire d'État

23 décembre 1946           Augustin Laurent            Ministre de la France d'Outre-mer

22 janvier 1947   Marius Moutet               Ministre de la France d'Outre-mer

23 octobre 1947 Paul Béchard                  Secrétaire d'État

22 novembre 1947          Paul Coste-Floret            Ministre de la France d'Outre-mer

14 septembre 1948          Paul Coste-Floret            Ministre de la France d'Outre-mer

                                   Tony Revillon                Secrétaire d'État

28 octobre 1949 Jean Letourneau Ministre de la France d'Outre-mer

                                   Louis-Paul Aujoulat        Sous-secrétaire d'État, puis Secrétaire d'État

                                   Georges Gorse                Secrétaire d'État

17 février 1950               Jean Letourneau Ministre de la France d'Outre-mer

                                   Louis-Paul Aujoulat        Secrétaire d'État

2 juillet 1950                 Paul Coste-Floret            Ministre de la France d'Outre-mer

                                   Louis-Paul Aujoulat        Secrétaire d'État

12 juillet 1950               François Mitterrand          Ministre de la France d'Outre-mer

                                   Louis-Paul Aujoulat et Lucien Coffin Secrétaires d'État

18 mars 1951                 François Mitterrand          Ministre de la France d'Outre-mer

                                   Louis-Paul Aujoulat et Lucien Coffin Secrétaires d'État

2 août 1951                   Louis Jacquinot   Ministre de la France d'Outre-mer

                                   Louis-Paul Aujoulat        Secrétaire d'État

28 janvier 1952   Louis Jacquinot   Ministre de la France d'Outre-mer

                                   Louis-Paul Aujoulat        Secrétaire d'État

3 mars 1952                   Pierre Pflimlin                Ministre de la France d'Outre-mer

                                   Louis-Paul Aujoulat        Secrétaire d'État

8 janvier 1953                Louis Jacquinot   Ministre de la France d'Outre-mer

                                   Henri Caillavet               Secrétaire d'État

28 juin 1953                  Louis Jacquinot   Ministre de la France d'Outre-mer

                                   François Schleiter            Secrétaire d'État

28 juin 1954                  Robert Buron                  Ministre de la France d'Outre-mer

                                   Roger Duveau                 Secrétaire d'État

21 janvier 1955   Jean-Jacques Juglas          Ministre de la France d'Outre-mer

23 février 1955               Pierre-Henri Teitgen         Ministre de la France d'Outre-mer

                                   Maurice Bayrou   Secrétaire d'État

1er février 1956   Gaston Defferre               Ministre de la France d'Outre-mer

13 juin 1957                  Gérard Jaquet                  Ministre de la France d'Outre-mer

                                   Modibo Keita et Hammadoun Dicko Secrétaires d'État

6 novembre 1957            Gérard Jaquet                  Ministre de la France d'Outre-mer

14 mai 1958                  André Colin                   Ministre de la France d'Outre-mer

1er juin 1959                 Bernard Cornut-Gentille    Ministre de la France d'Outre-mer

 

Annexe 2 :

Les ministres chargés de la coopération à travers les présidences et les gouvernements

entre parenthèses :

DG  présidence de Gaulle

GP présidence Georges Pompidou

VGE présidence Valéry Giscard d'Estaing

FM présidence François Mitterrand

FMC présidence François Mitterrand en période de cohabitation

JC présidence Jacques Chirac

JCC présidence Jacques Chirac en période de cohabitation

Le ministre exerce par délégation des attributions relevant du Premier ministre (à l'époque Michel Debré) (au nombre de 2)

Robert Lecourt (janvier 1959-février 1960), ministre d'État exerçant par délégation les attributions du Premier ministre en matière d'aide et de coopération entre la République française et les États membres de la Communauté (DG). Il est installé au 27 rue Oudinot

Jean Foyer (février 1960-mai 1961), secrétaire d'État aux relations avec les États de la Communauté (DG). Il s'installe 20 rue Monsieur

les ministres de la coopération autonomes : (au nombre de 12)

Jean Foyer (mai 1961-avril 1962), ministre de la coopération (DG)

Pierre Pflimlin (avril-mai 1962), ministre d'État chargé de la coopération (DG)

Georges Gorse (mai-décembre 1962), ministre de la coopération (DG)

Raymond Triboulet (décembre 1962-janvier 1966) ministre délégué chargé de la coopération (DG)

Pierre Abelin (mai 1974-janvier 1976), ministre de la coopération (VGE)

Jean de Lipkowski (janvier-août 1976), ministre de la coopération (VGE)

Robert Galley (août 1976-mai 1981), ministre de la coopération (VGE)

Michel Aurillac (mars 1986-mai 1988), ministre de la coopération (FMC)

Jacques Pelletier (mai 1988-mai 1991), ministre de la coopération et du développement  (FM)

Edwige Avice (mai 1991-avril 1992), ministre de la coopération et du développement  (FM)

Michel Roussin (mars 1993 - novembre 1994), ministre de la coopération (FMC)

Bernard Debré (novembre 1994-mai 1995), ministre de la coopération (FMC)

le ministre des affaires étrangères exerce lui-même les attributions de la coopération (à deux reprises)

Michel Jobert (mars - mai 1974), dans le dernier gouvernement Messmer, puis après la mort de Georges Pompidou et pendant l'intérim d'Alain Poher, par l'intermédiaire d'Hubert Dubois, alors pressenti comme ambassadeur au Cameroun, chargé de mission  (GP). Mais le nom de "coopération" ne figure pas dans son titre

Dominique Galouzeau de Villepin (mai-juin 2002), nommé ministre des affaires étrangères, de la coopération et de la francophonie (JC

les ministres ou secrétaires d'État placés auprès du ministre des affaires étrangères (au nombre de  10)

Jean Charbonnel (janvier 1966 - avril 1967), secrétaire d'État (DG)

Yvon Bourges (avril 1967 - juillet 1972), secrétaire d'État (DG puis GP)

Pierre Billecocq (juillet 1972 - avril 1973), secrétaire d'État (GP)

Jean-François Deniau (avril 1973 - mars 1974), secrétaire d'État (GP)

Jean-Pierre Cot (juin 1981 - décembre 1982), ministre délégué auprès du ministre des relations extérieures, chargé de la  coopération et du développement (FM)

Christian Nucci (décembre 1982  - mars 1986), ministre délégué auprès du ministre des relations extérieures, chargé de la  coopération et du développement (FM)

Marcel Debarge (avril 1992 - mars 1993), ministre délégué auprès du ministre d'État, ministre des affaires étrangères, à la coopération et au développement (FM)

Jacques Godfrain (mai 1995 - juin 1997), ministre délégué auprès du ministre des affaires étrangères, chargé de la coopération (FMC puis JC)

Charles Josselin (juin 1997 - mai 2002), secrétaire d'État à la coopération, puis (à partir du 22 novembre 1997) secrétaire d'État à la coopération et à la francophonie, puis (à partir du 13 février 1998) ministre délégué à la coopération et à la  francophonie (JCC)

Pierre-André Wiltzer (juin 2002), ministre délégué à la coopération et à la francophonie (JC)

On voit que le "record de brièveté" a été établi par Pierre Pflimlin (un mois), suivi de Georges Gorse et Jean de Lipkowski (7 mois), le "record de longévité" par Yvon Bourges (5 ans et 4 mois), suivi par Charles Josselin (quatre ans et onze mois) et Robert Galley (4 ans et demi).

Annexe 3  : les textes juridiques

(document établi et fourni par les services du ministère de la coopération)

Cette annexe reprend pour l'essentiel un extrait de la brochure : "Coopération 1959-1999" élaborée, au moment de la mise en place de la réforme actuelle, par la Section documentation et information de la nouvelle Direction générale de la coopération internationale et du développement du Quai d'Orsay. En dépit de quelques formules malheureuses et de quelques approximations (par exemple la Guinée équatoriale qualifiée d' "îlot (sic) hispanique en Afrique"), elle représente une bonne synthèse des textes qui ont constitué puis transformé et adapté à des conjonctures politiques nationales et internationales changeantes les structures chargées de la coopération et du développement.  En dépit de son titre, l'étude des textes s'arrête en fait aux années 1987-88.

Pour les années plus récentes, il conviendrait de se reporter aux décrets n° 93-798 du 16 avril 1993, n° 95-808 du 20 juin 1995, n° 97-1117 du 3 décembre 1997 et n° 98-175 du 16 mars 1998.

La plupart de ces textes antérieurs ont été abrogés par le Décret n° 98-1124 du 10 décembre 1998, ainsi que par un arrêté du même jour.

            1. L'acte de naissance de la structure ministérielle actuelle est le décret n° 59-462 du 27 mars 1959. Ce texte faisait suite à la disposition législative de l'article 113 de la loi de finances pour 1959 : elle prévoyait que "les crédits et emplois figurant au budget de la France d'Outre-mer pourront être transférés par décret aux budgets des différents ministères".

            Le décret du 27 mars 1959 a un double objectif. D'une part, il transfère à différents départements ministériels les services de l'ancien ministère de la France d'Outre-mer et prévoit la mise en place de structures spécialisées au sein de ces ministères, lesquels ont à fournir les moyens nécessaires à l'exécution des décisions à prendre.  D'autre part, en sens inverse, il attribue au Premier ministre la direction de l'ensemble des rapports de la République avec les États, autres que la France, membres de la Communauté. En réalité, la compétence géographique recouvrait aussi des pays qui n'étaient pas, à l'époque, regardés comme relevant de la Communauté. Les États concernés étaient au nombre de 14 : Sénégal, Mauritanie, Mali, Niger, Côte-d'Ivoire, Haute-Volta, Togo, Dahomey, Tchad, Centrafrique, Congo, Gabon, Cameroun, Madagascar.

            A noter qu'ayant rejeté en septembre 1958 une quelconque appartenance à la Communauté, la Guinée-Conakry a pu être néanmoins, un certain temps théoriquement considérée comme comprise dans l'action d'aide du département de la coopération. Une circulaire du 26 mars 1962 du Premier ministre a classé ce pays comme entrant dans le champ d'application du décret du 10 juin 1961 dont il sera fait état ci-dessous. Cependant, dans la pratique, les relations entre la France et la Guinée ont toujours été directement animées et gérées par le ministère des affaires étrangères [60].

            S'agissant des attributions reconnues au Premier ministre, mais exercées par délégation par un ministre d'État, le décret n° 59-462 du 27 mars 1959 énonce dans quelles conditions sont mises en oeuvre "l'aide et la coopération technique" :

             - sont prévus des programmes, des plans, des projets, des aides directes ou indirectes, le concours d'organismes extérieurs, de sociétés d'État, d'offices, tout ceci dans les domaines économique, financier, culturel, social et technique;

            - est rappelée la liaison avec les ministres appelés à concourir techniquement à cette même action;

            - le ministre oriente et coordonne l'action des divers services de l'administration française;

            - il est l'intermédiaire obligé de la République avec les États;

            - il assure la négociation des conventions d'aide et de coopération, sauf à charger de cette conduite un représentant de l'administration intéressée;

            - il dispose des missions d'aide et de coopération.

            Entre autres innovations, dont certaines toujours en vigueur à ce jour, le décret institue un comité interministériel pour l'aide et la coopération, crée le Fonds d'aide et de coopération (FAC) et organise la tutelle sur la Caisse centrale de coopération économique (CCCE).

            Le décret limite en quelque sorte la compétence propre de ce ministre en. conférant expressément certains pouvoirs exclusifs au ministre des finances et des affaires économiques, notamment en matière monétaire et financière. Il en découle aujourd'hui encore un partage ministériel fondamental dans l'action d'aide au développement en Afrique. Silence est fait sur d'autres partages,. de moindre importance, mais silence est également fait sur des compétences du département (telle l'assistance militaire technique) non énumérées par le décret.

            2. Publié peu après, le décret n° 59-887 du 25 juillet 1959 organise le fonctionnement du fonds d'aide et de coopération, les procédures des opérations effectuées par la caisse centrale de coopération économique, ainsi que le contrôle des sociétés et établissements publics participant à cette action. Il désigne le ministre comme ordonnateur principal du FAC et soumet la gestion de ce fonds à un contrôle financier.

            3. Le même jour, le décret n° 59-888 fixe les règles de fonctionnement des missions d'aide et de coopération.

            4. Sous l'empire du décret n° 60-155 du 18 février 1960, les attributions définies pat le décret n° 59-462 du 27 mars 1959 sont dévolues, toujours sous l'autorité et par délégation du Premier ministre, à un secrétaire d'État aux relations avec les États de la Communauté : À en croire le texte, il est reconnu au profit de ce secrétaire d'État une véritable exclusivité des relations avec ces États, un seul département étant chargé de traiter toutes les questions nées des relations de la République avec les États de la Communauté. Mais il n'en a pratiquement rien été. En particulier le ministre des .finances conserve son domaine réservé, tandis que les ministères techniques dotés d'un service spécialisé de coopération utilisent leurs instruments d'action.

            5. Par décret n° 61-491 du 18 mai 1961 est institué un conseil pour les affaires africaines et malgaches, comprenant le Premier ministre, le ministre des affaires étrangères, le ministre de la coopération, le secrétaire général à la présidence de la République pour les affaires africaines et malgaches et le secrétaire général du gouvernement. Il arrête les décisions concernant les relations de la République avec les États africains et malgaches issus de l'ancienne Union française.

            Tout au long des deux décennies passées apparaît ainsi le souci d'une harmonisation des actions au plus haut niveau.

            Un décret de même date nomme la première personnalité à porter le titre de ministre de la coopération. Il s'agit de M. Jean Foyer, qui exerçait antérieurement les mêmes fonctions (mais comme secrétaire d'État NDLA).

            6. C'est avec le décret n° 61-591 du 10 juin 1961 que se trouvent quasi définitivement formulées les responsabilités et prérogatives de ce département ministériel, sans que, en vérité, pour le fond, celles-ci soient nouvelles. Bien que le décret ne fasse à aucun moment référence au véritable décret institutionnel du 27 mars 1959, les instruments cités sont bien ceux organisés par ce dernier.

            Beaucoup plus significative est la réforme introduite par les décrets n° 61-584 et n° 61-585 de la même date : le premier énonce que les attributions du Premier ministre relatives aux rapports de la République avec les États africains et malgaches sont transférés au ministère des affaires étrangères (réserve faite de celles attribuées au ministre de la coopération par le décret n° 61-591); le second confie ces relations à un secrétaire d'État aux affaires étrangères.

            A ce jour encore, la dichotomie entre relations diplomatiques et action de coopération se fonde sur ces textes. Il est remarquable par ailleurs que l'article 1er du décret n° 61-591 articule l'originalité de l'aide et de la coopération sur la passation d'accords internationaux. On reconnaît par là même que si la vie diplomatique tire sa source d'une situation de fait, savoir la coexistence d'États, les relations. de coopération sont exclusivement le résultat d'un choix - ici de type bilatéral -  s'exprimant solennellement à travers un corpus de conventions.

            7. Dans les années qui ont suivi cette série de textes réglementaires, on observe, hors de toute sanction publique, une extension géographique de la compétence du ministre de la coopération. Dans les États francophones du Burundi, du Rwanda et du Congo-Léopoldville (devenu Zaïre puis République démocratique du Congo depuis lors), ce ministère prend alors en charge quelques assistants techniques (novembre 1963 pour le Burundi, juillet 1964 pour le Rwanda et le Congo-Léopoldville), tandis qu'un chargé de mission à l'administration centrale assure les liaisons tant avec nos ambassades qu'avec le Quai d'Orsay. Fin 1965 tous les techniciens (une vingtaine) relèvent de la coopération, les enseignants (le double environ) émargeant encore au ministère des affaires étrangères. Finalement, avec l'installation d'une mission de coopération dans chacune des capitales de ces trois États, la rue Monsieur maîtrise en 1966 l'ensemble de l'effort d'aide qui y est conduit.

            8. Le décret n° 66-60 du 20 janvier 1966 marque un tournant dans la répartition des tâches gouvernementales. Il confie au ministre des affaires étrangères les attributions précédemment dévolues au ministre de la coopération. Cependant le décret no 66-70 du 24 janvier 1966 prévoit qu'un secrétaire d'État aux affaires étrangères chargé de la coopération exerce, par délégation du ministre des affaires étrangères, lesdites attributions, exactement celles du décret du 10 juin 1961.

            9. L'extension de la compétence géographique des services de la coopération (20 rue Monsieur) a de nouveaux États africains, apparaît incidemment dans le décret n° 69-745 du 24 juillet 1969, le portefeuille devenant un secrétariat d'État auprès du ministre des affaires étrangères: Il y est fait mention d'États francophones au Sud du Sahara et de la République malgache.

            Le département ayant pris en charge en janvier 1971 la coopération avec l'île Maurice, le décret n° 72-674 du 19 juillet 1972 ajoute "...et l'île Maurice" aux pays relevant désormais d'un secrétaire d'État auprès du ministre des affaires étrangères, chargé de la coopération. En 1973, l'action économique de coopération avec Haïti est attribuée à ce département, qui installe une mission permanente auprès de notre ambassade.

            10. Dans l'éphémère gouvernement du 5 avril 1973, le poste de secrétaire d'État chargé de la coopération n'est plus pourvu et l'administration de la rue Monsieur se trouve de ce fait rattachée au quai d'Orsay. Elle conserve toutefois ses structures propres et son budget, et fonctionne pendant quelques mois sous l'autorité d'un chargé de mission auprès du ministre des affaires étrangères.

            11. C'est une solution opposée qui prévaut dans le gouvernement du 28 mai 1974 où figure un ministère de la coopération. Le changement apporte par le décret n° 74-577 du 6 juin 1974 s'avère très faible, en réalité. Le texte se contente de démarquer, une fois de plus, le décret du 27 mars 1959. Il conserve le champ d'application géographique énonce au décret du 19 juillet 1972.

            Il y est cependant prévu, par souci d'une meilleure coordination des services du Quai d'Orsay et de ceux de la rue Monsieur, que le ministre de la coopération est consulté sur les actions françaises de coopération en Afrique au Sud du Sahara et que la direction générale des relations culturelles, scientifiques et techniques participe à la préparation des programmes intéressant les pays à la charge du ministère de la coopération.

            D'un point de vue interne, la conséquence tirée de l'institution d'un ministère à part entière se situe sur le plan de la maîtrise du personnel. Ce département entend alors se constituer en une véritable administration centrale. Il crée progressivement ses propres corps de fonctionnaires, alors que jusque là il avait eu recours exclusivement, en complément d'un recrutement massif de contractuels de toutes disciplines, à des fonctionnaires détachés.

            12. A la faveur des dernières décolonisations, le département connaît une nouvelle extension de sa compétence géographique, marquée par une entorse à la référence francophone. En effet il prend en charge en décembre 1976 l'effort français de développement en faveur des États lusophones d'Afrique au lendemain même de l'indépendance de ceux-ci : l'Angola, le Mozambique, le Cap-Vert, la Guinée-Bissau et Sao Tomé et Principe. Cette extension se poursuivra du coté de l'Océan Indien en direction de trois nouveaux États : les Seychelles (janvier 1977), Djibouti (juin 1977) et les Comores (1978). En dernier lieu, le 24 octobre 1979, c'est la Guinée équatoriale, îlot hispanique en Afrique, qui bénéficie du concours français par l'intermédiaire de ce département.

            Ainsi, au terme de ces extensions successives, l'instrument créé en 1959 pour gérer les relations avec un ensemble géopolitique bien défini est appelé à intervenir dans 26 États du continent africain, de l'Océan Indien et des Caraïbes liés à la France par des relations privilégiées de coopération (en particulier l'accès au Fonds d'aide et de coopération).

            13. L'année 1979 se signale par un événement d'un tout autre ordre, puisque juridique. Venant après un siècle et demi de silence réglementaire, une charte des ambassadeurs est mise au point par le décret n° 79-433 du 1er juin 1979 sur les pouvoirs des ambassadeurs. Devant le développement accéléré des relations internationales et la multiplication des contacts entre administrations nationales spécialisées, le gouvernement marque ainsi sa préoccupation d'assurer l'unité d'action de l'État français dans un même pays étranger. La charte fait obligation aux ministres de correspondre avec l'ambassadeur sous couvert du ministre des affaires étrangères. Or une exception à cette règle est formulée expressément : le ministre de la coopération tient du décret du 6 juin 1974 le privilège de relations directes avec les chefs des postes diplomatiques.

            14. A partir de mai 1981, une situation nouvelle est créée. Le décret n° 81-631 du 28 mai 1981 confie en effet au ministre des relations extérieures les attributions précédemment dévolues au ministre des affaires étrangères et au ministre de la coopération. Mais dans le même temps un ministre délégué est chargé de la coopération et du développement. Aux termes des décrets d'attribution n° 81-639 du 2 juin puis n° 81-690 du 3 juillet 1981, le ministre délégué reçoit deux fonctions de nature différente : d'une part, il est investi de la responsabilité d'un ministère de plein exercice puisque sont placés sous son autorité les services de l'ex-ministère de la coopération en vue de conduire l'action de coopération avec 26 États désignés nominativement par les décrets; d'autre part, il est investi de la façon la plus générale d'une compétence pour les négociations internationales concernant le développement des pays du tiers monde.

            15. Tirant les conséquences de la fusion dans un même département des deux anciens ministères des affaires étrangères et de la coopération, deux décrets n° 82-657 et 82-658 du 27 juillet 1982 réaménagent l'ensemble des structures administratives qui étaient précédemment en charge de l'action culturelle à l'étranger et des relations de coopération scientifique et technique avec l'ensemble des pays du monde. Cette réorganisation s'inspire de deux principes :

            - le premier consacre le caractère indivisible de l'action extérieure de la France. En conséquence, l'administration de l'ex-ministère de la coopération se trouve intégrée au sein du ministère des relations extérieures; trois directions nouvelles y sont créées pour traiter les problèmes de développement; elles constituent les services de la coopération et du développement

            - le second principe est celui de la spécialisation fonctionnelle au sein de l'administration du Quai d'Orsay. La Direction Générale des Relations Culturelles, Scientifiques et Techniques reçoit compétence sur l'ensemble des questions culturelles, l'enseignement du français dans le monde, la coopération scientifique et technique avec les pays développés ou dans les disciplines de pointe. Elle recueille à ce titre certaines compétences qui, en Afrique noire francophone principalement, appartenaient à l'ex-ministère de la coopération. Les services de la rue Monsieur reçoivent en revanche des attributions en matière d'aide et de coopération étendues à l'ensemble des pays du tiers monde. Ainsi est mis fin à une situation anachronique héritée de la période coloniale.

            Un arrêté du 4 août 1982 (Journal Officiel du 4 septembre 1982) fixe de manière détaillée la structure des nouveaux services de la coopération et du développement.

            16. Enfin un décret n° 83-30 du 19 janvier 1983, repris dans les mêmes termes par celui du 11 avril (n° 83-288), définit à nouveau les attributions du ministre délégué chargé de la coopération et du développement, compte tenu de la réorganisation intervenue en juillet 1982. Aux termes de ce décret, le ministre délégué est chargé de la coopération au développement avec les pays d'Afrique et des Caraïbes avec lesquels la France a des relations privilégiées. Il contribue à la mise en oeuvre des actions qui participent au développement dans le reste du tiers monde. Par ailleurs, il conduit des négociations internationales relatives aux questions de développement ou il est associé à ces négociations. Il reçoit autorité sur les trois directions du développement et, en tant que de besoin, sur la Direction générale des relations culturelles, scientifiques et techniques (DGRCST) du Quai d'Orsay.

            17. Le décret du 17 avril 1986 crée un ministère de la coopération chargé de la coopération avec les pays d'Afrique noire francophone, Madagascar, Cap-Vert, Gambie, Guinée-Bissau, Guinée Équatoriale, Haïti, Sao Tomé et Vanuatu.

            Le ministre de la coopération, en liaison avec celui des affaires étrangères, négocie et veille à l'exécution des traités et accords signés entre la République française et ces États. Il suit les actions de la Communauté Économique Européenne en matière de coopération et préside le fonds d'aide et de coopération (FAC).

            Le décret n° 86-1041 du 17 septembre 1986 portant organisation du ministère de la coopération prévoit le maintien de deux directions et la création de deux services autonomes.

Le décret du 10 janvier 1987 exclut la République de Vanuatu de la zone de compétence du Département.

            18. Le décret du 9 juin 1988 définit les attributions du ministre de la coopération et du développement. Aux termes de ce décret, le ministre de la coopération et du développement est chargé de la coopération avec les États francophones d'Afrique au Sud du Sahara, ceux de l'Océan Indien, la République démocratique de Madagascar, ainsi qu'avec les États dont la liste figure en annexe. Le champ s'accroît ainsi à 36 États.

            Le ministre de la coopération et du développement participe à la définition de la politique française d'aide au développement. Il est associé aux négociations internationales relatives aux questions de développement. Il peut être chargé, par le Premier ministre, de missions particulières dans le domaine du développement.

            Suivant les actions de la Communauté Économique Européenne en matière d'aide au développement, le ministre de la coopération et du développement peut représenter le Gouvernement au conseil des ministres prévu par !a Convention ACP-CEE.

Annexe 4

Évolution de la liste des pays relevant des compétences du Ministère chargé de la coopération

(document établi et fourni par les services du ministère de la coopération)

1959 : Mauritanie, Mali  (fédération composée de l'ancien Soudan français et du Sénégal, qui deviendront indépendants séparément en 1960), Niger, Côte-d'Ivoire, Haute-Volta (Burkina-Faso à partir de 1984), Dahomey (Bénin à partir de 1975), Tchad, Centrafrique, Congo (Brazzaville), Gabon et Madagascar (soit 14 pays, globalement désignés ensuite comme "États africains situés au Sud du Sahara et République malgache), auxquels s'ajoutent le Togo et le Cameroun, ancien territoires sous tutelle.

Ces 14 pays font également partie des 18 EAMA (États africains et malgache associés) qui sont associés par la Convention de Yaoundé à la Communauté économique européenne (CEE) en tant qu'anciens territoires coloniaux des pays-membres (avec pour la Belgique le Congo-Léopoldville, le Rwanda et le Burundi, pour l'Italie la Somalie).

1963 : Le Burundi, le Rwanda et le Congo-Léopoldville (qui devient Zaïre en 1971) sont ajoutés à la liste des "pays du champ"

1969 : le mot "francophones" est ajouté à la définition des pays

1972 : L'île Maurice vient s'ajouter à la liste

1973 : Haïti vient s'ajouter à la liste

1975 : après la normalisation, le 14 juillet, des relations diplomatiques avec la Guinée, ce pays n'est pourtant pas ajouté à la liste des pays "francophones" (!) mais relève des services culturels et de coopération technique du ministère des affaires étrangères

1976 : trois anciennes provinces portugaises d'Outre-mer sont ajoutées à la liste : Cap-Vert, Guinée-Bissau, Sao Tomé et Principe.

1977 : Djibouti est ajouté à la liste

1978 : les Comores sont ajoutées à la liste

1979 : la Guinée équatoriale est ajoutée à la liste (après la chute en juillet du dictateur Macias Nguema)

1982/3 : "pays d'Afrique et des Caraïbes avec lesquels la France a des relations privilégiées". Le ministère de la coopération "contribue à la mise en oeuvre des actions qui participent au développement dans la reste du tiers monde (non compris la Chine et Israël)"

1984 : après la mort de Sékou Touré en mars, la Guinée est ajoutée à la liste

1986 : le Vanuatu et la Gambie sont ajoutés à la liste

1988 : à la liste s'ajoutent l'Angola, Antigua et Barbuda, la Dominique, Grenade, le Mozambique, Saint-Vincent et Grenadines, Sainte-Lucie, Saint-Christophe et Nièves

1990 : la Namibie s'ajoute à la liste

1993 : le Cambodge s'ajoute à la liste

1995 : s'ajoutent à la liste les 34 pays ACP : les Bahamas, la Barbade, Bélize, le Botswana, la république dominicaine, l'Érythrée, l'Éthiopie, les Fidji, le Ghana, Guyana, Jamaïque, Kenya, Kiribati, Lesotho, Liberia, Malawi, Nigeria, Ouganda, Papouasie-Nouvelle-Guinée, îles Salomon, Samoa occidentales, Sierra Leone, Somalie, Soudan, Surinam, Swaziland, Tanzanie, Tonga, Trinité et Tobago, Tuvalu, Zambie, Zimbabwe

1997 : le ministère est "chargé de la coopération au développement "

1998 : le ministère "prépare et met en oeuvre la politique en matière de coopération culturelle, scientifique et technique et de coopération au développement avec les pays étrangers" (sans spécification géographique)

1999 : le Liban et la Palestine (au Proche-Orient), l'Afrique du Sud, l'Algérie, le Maroc, les Seychelles et la Tunisie (en Afrique), le Cambodge, le Laos et le Vietnam (en Asie du sud-est), ainsi que Cuba, sont ajoutés à la liste

Zone de solidarité prioritaire (ZSP) : la liste établie par le CICID comprend 54 puis 61 pays d'Afrique au nord et au sud du Sahara, plus Cambodge, Cuba, Haïti, Laos, Liban, Palestine, Petites Antilles, République Dominicaine, Surinam, Vanuatu, Vietnam. Lors de sa session du 14 février 2002, le CICID décide d'enlever de la liste les pays suivants : Antigue et Barbude, Barbade, Seychelles, Saint Christophe et Nieves, Sainte-Lucie, île Maurice, Grenade, Dominique, Saint Vincent et Grenadines ne font plus partie de la ZSP,  Les projets en cours y seront achevés. La coopération culturelle, scientifique et technique sur titre IV restera ouverte, comme elle l'est dans le reste du monde. Mais on ajoute à la liste le Yémen et le Soudan.

Annexe 5

Liste des principaux rapports officiels sur les structures et les modalités

de la politique de coopération de la France

* ABELIN  Pierre "Relations avec les pays en voie de développement" (Conseil économique et social 1960)

* DURAND-RÉVILLE Luc "Principes et méthodes d'une politique française d'aide et de coopération à l'égard des pays en voie de développement" (Conseil économique et social 1962)

* PIGNON Léon : "Commission chargée de la réorganisation des structures de l'aide et de la coopération aux pays en voie de développement" (Premier ministre 1962)

* VIGNES Kenneth : "Les méthodes de coopération en matière d'enseignement et de formation dans les pays en voie de développement" (Conseil économique et social 1963)

* BANDET Pierre et CREYSSEL Pierre : "L'aide en personnel de la France aux pays en voie de développement" (Commission d'étude de la politique de coopération avec les pays en voie de développement Ministère d'État chargé de la réforme administrative 1963)

* JEANNENEY Jean-Marcel (rapporteur Simon NORA) : "La politique de coopération avec les pays en voie de développement"  (Rapport de la Commission d'étude instituée par le Décret du 12 mars 1963, remis au gouvernement le 18 juillet 1963)

* TRIBOULET Raymond : "Ministère de la coopération 1959-1964 : cinq ans de Fonds d'aide et de coopération. Rapport sur la coopération franco-africaine" (Ministère de la coopération 1964)

* AUBÉ Robert : "La coopération française dans ses mécanismes d'intervention" (Conseil économique et social 1965)

* SRIBER Jean : "Rapport d'ensemble de la mission d'enquête sur les structures décentralisées de l 'aide française au tiers monde" (Ministère de l'économie et des finances 1968)

* NETTRE,  RIVIERE,  MAGNASCHI  "Rapport sur l'organisation et le fonctionnement des services et organismes chargés de la coopération à l'étranger (Comité central d'enquête sur le coût et le fonctionnement des services 1970)

* Le Service de la coopération culturelle, scientifique et technique avec les États francophones africains et malgache: bilan et perspectives (La Documentation Française, 1971)

* GORSE  Georges (Rapporteur  : Yves ROLAND-BILLECART) "La coopération de la France avec les pays en voie de développement : rapport au Gouvernement français" (Comité d'étude de la politique de coopération de la France avec les pays en développement, 1971)

* RICHON Daniel C.  "Les Objectifs et les modalités de l'aide française au tiers monde" (Conseil économique et social, 1971)

* CARRIERE  Paul  "Les Problèmes que pose à la France ses rapports avec les États africains et malgache associés et les territoires d'outre-mer. L'élargissement des communautés européennes" (Avis et rapports du Conseil économique et social 1974)

* HESSEL Stéphane (Rapporteur : Yves BERTHELOT)  Rapport du groupe "Tiers monde - Environnement international" (Commissariat général au Plan, 1974)

*ABELIN Pierre, ministre de la Coopération  "Rapport sur la politique française de coopération"  Synthèse d'une étude menée par un groupe de réflexion dont le coordinateur était Stéphane HESSEL et le rapporteur général Paul SABOURIN (La Documentation Française, 1975)

* "La coopération scientifique et technique entre la France et les pays d'Afrique noire et de l'océan Indien" (Ministère de la Coopération, 1978)

* RIGAUD Jacques  "Les Relations culturelles extérieures". Rapport au ministre des Affaires étrangères (La Documentation Française, 1979)

* MAGAUD Charles "Les Orientations de la politique française à l'égard des pays les moins avancés" Avis et rapports du Conseil économique et social 1981

* BERTHELOT Yves,  de BANDT Jacques, BROCHET Christine, COMÉLIAU Christian "Impact des relations avec le tiers monde sur l'économie française" (La Documentation Française, 1982)

* VIVIEN Alain  "Rapport sur le personnel d'assistance technique en coopération" (Assemblée Nationale 1982)

* BERQUE Jacques "Recherche et coopération avec le tiers monde" Rapport remis à Jean-Pierre Chevènement, ministre d'État, ministre de la Recherche et de l'Industrie (Mission "Recherche, technologie et progrès en coopération") (La Documentation Française 1982)

* DREVET Jean-François, KLEINMANN Edouard, PINCON René  "Impact de l'aide publique au développement sur l'économie française" (Ministère des Relations extérieures, Coopération et Développement, 19 83)

* BELLON  André (Rapporteur : Christian COMÉLIAU) "Rapport du groupe de travail "Coopération": Coopération au développement " (Préparation du IXe Plan 1984-1988) (La Documentation Française, 1983)

* SACHS  Ignacy  (Rapporteur : Christian COMÉLIAU) "Rapport du groupe de travail  "Nord-Sud": L'impasse Nord-Sud: quelles issues ?" (Préparation du IXe Plan 1984-1988) (La Documentation Française, 1983)

* DURUFLÉ Gilles,   MOULIGNAT Jean-Hubert, FORNESI Ivana  "Bilan et perspectives d'évolution de la coopération française en Afrique noire francophone" (Commissariat général du plan 1986)

* FREUD Claude,  DURUFLÉ Gilles, RICHARD Jacques "Une Évaluation de l'efficacité de l'aide en longue période."  Rapport au ministre délégué chargé de la Coopération et du Développement ,Ministère des Relations extérieures, Coopération et Développement, 1986

* CANASSO Gilles "Les Volontaires du Service National de la Coopération (VSNA)"  Conseil économique et social, 1987

* CAZES Jérôme "L'Aide française au tiers monde" Ministère des Affaires étrangères 1987

* SAMUEL-LAJEUNESSE Denis "Rapport sur les orientations à moyen terme de notre politique d'aide au développement", remis par un groupe interministériel  Ministère de l'Économie, des Finances et du Budget 1989

* HESSEL Stéphane "Les Relations de la France avec les pays en développement". Rapport au Premier ministre 1991 (ce rapport, auquel ont contribué Jean-Michel Sévérino, Mireille Guigaz, Jean Piette, Samuel Lajeunesse et Thierry Moulonguet, n'a pas été publié).

* VIVIEN Alain, député "La Rénovation de la coopération française" Rapport au Premier ministre La Documentation Française 1990

* GASTINNE  Jacqueline "La coopération française en direction de l'Afrique, ses différentes formes, recherches de complémentarités"  Étude présentée par la Section des Relations Extérieures Conseil économique et social 1991

* "L'Autre coopération. L'appui des pouvoirs publics à la coopération non gouvernementale"  Ministère de la Coopération et du Développement 1991

* HUSSON Bernard "Recherche pour la diversification et la contractualisation des rapports entre les ONG et les institutions publiques"  Lyon : Centre international d'études pour le développement local  1991                                        

* MICHAÏLOF Serge "L'échec du développement en Afrique sub-saharienne et l'évolution souhaitable des actions de la coopération française. Analyse et propositions" Groupe de prospective coopération et développement  Ministère de la Coopération et du Développement 1992

* M'BOKOLO Elikia (Rapporteur général : Bernard CAZES  Rapporteur : Catherine GUILLEMINEAU) "Développement : de l'aide au partenariat" Rapport de l'atelier "Développement" du groupe "Monde-Europe" du XIème Plan (1993-1997) La Documentation Française 1993                                          

* DUFFAURE André "Développement du tiers monde et croissance française" Conseil économique et social 1993

* THEVENIN Pierre  et Joël DINE "L'Aide française durant la période 1980-1990. Analyse effectuée à partir des évaluations menées dans six pays : Burkina-Faso, Burundi, Gabon, Île Maurice, Togo, Zaïre" Mission chargée des études, des évaluations et de la prospective  Ministère de la Coopération 1994

* "Assistance technique française (1960-2000)" La Documentation Française 1994

* CAZENAVE Richard  "Les Relations entre les pouvoirs publics et les ONG nationales et locales oeuvrant dans le domaine du développement" Rapport au Premier ministre Assemblée Nationale 1994

* PICQ  Jean "L'État en France. Servir une nation ouverte sur le monde. Rapport au Premier ministre (chapitre 2, 3e partie : Promouvoir les intérêts de la France dans le monde)" Mission sur les responsabilités et l'organisation de l'État" la Documentation Française 1995

* FUCHS  Jean-Paul  "Pour une politique de développement efficace, maîtrisée et transparente" Rapport au Premier ministre  Assemblée Nationale 1995

* MESSMER Pierre "Rapport sur les orientations et les missions du ministère de la Coopération" Rapport du comité des sages à Bernard Debré, ministre de la Coopération 1995

* MARCHAND Yves "Une urgence : l'afro-réalisme. Pour une nouvelle politique de l'entreprise en Afrique sub-saharienne" Rapport au Premier ministre Documentation française 1996

* TAVERNIER Yves "La coopération française au développement" Rapport au Premier ministre Documentation française 1999

* CAYET Janine "Prospectives pour un développement durable : quelle politique de coopération avec les pays de l'Union économique et monétaire Ouest-africaine ?" (Conseil économique et social 1999)

* CHARASSE Michel  "Bilan de la coopération avec les États du Maghreb : une "rénovation" justifiée" (Sénat 2000)

* COURSIN François "La contribution de la France au progrès des pays en voie de développement" (Conseil économique et social 2001)

* CAZENEUVE Bernard  "La coopération militaire et de défense : un outil de politique étrangère" (Assemblée nationale 2001)

* BARRAU Alain "La réforme de la coopération : premier bilan" (Assemblée nationale 2001)

* PENNE Guy, DULAIT  André, BRISEPIERRE Paulette "La réforme de la coopération à l'épreuve des réalités. Un premier bilan -1998-2001 -)" (Sénat 2001)

* DAUGE Yves "Les centres culturels français à l'étranger" (Assemblée nationale 2001)

                                                

Annexe 6

Les idees d'organisation de Michel Debré, Premier ministre

            Le 7 janvier 1960, Michel Debré adresse une note au général de Gaulle. Il dit y songer à Louis Joxe "s'il devait y avoir une réforme de l'organisation parisienne des services intéressant la Communauté", car, selon lui, "la dualité de l'administration du Secrétaire général chargé de la Communauté et de l'administration de l'aide technique est en fin de compte déplorable". Michel Debré ne précise pas clairement que le premier nommé (Raymond Janot) relève de la présidence, alors que le second (Robert Lecourt) fait partie du gouvernement et relève donc du Premier ministre, dont il exerce les responsabilités en matière d'aide et coopération par délégation. Michel Debré poursuit : "Je souhaite que vous acceptiez d'envisager comme utile la création d'un département ministériel  qui serait au sein du gouvernement de la République chargé des relations avec les États de la Communauté. Il recevrait la quasi totalité des attributions  attribuées au ministre d'État Robert Lecourt. Il conviendrait qu'il reprenne certaines attributions qui ont été dévolues un peu rapidement à certains ministères dits "des affaires communes". 

            En février 1960, plusieurs ministres (Jacques Soustelle, Bernard Cornut-Gentille) quittent le gouvernement; Debré voudrait alors charger Robert Lecourt des DOM-TOM et du Sahara, nommer Roger Frey ministre chargé des relations avec la Communauté et Jean Foyer secrétaire d'État chargé de l'aide et de la coopération, cependant que "la profonde réorganisation des services commencera dès le départ de Janot", avec un secrétariat général chargé des relations avec le Conseil exécutif et les institutions de la Communauté en liaison avec le Président de la Communauté et les chefs des États-membres, et un département ministériel chargé des relations de la République française avec les États de la Communauté (plus le Togo et le Cameroun), et qui travaillera directement avec le Président de la Communauté, comme le font de leur côté les ministères des affaires étrangères et des armées. L'ensemble de ces services serait regroupé dans un seul immeuble (pour Michel Debré, la rue Oudinot ne conviendrait pas, il faudrait que ce soit la rue Monsieur).

            Mais les idees rationnelles de Michel Debré n'aboutissent pas. Raymond Janot reste en place, et son remplacement en 1961 par Jacques Foccart consacrera l'ambiguïté des responsabilités vis à vis de l'Afrique : l'Élysée, le Quai d'Orsay et la rue Monsieur auront leur mot à dire, cependant que le Premier ministre perdra progressivement ses prérogatives. C'est encore dans un cabinet dirigé par Michel Debré que Jean Foyer passera des fonctions de secrétaire d'État auprès du Premier ministre chargé des relations avec les États de la Communauté à celle de ministre de la coopération de plein exercice. Dans le gouvernement dirigé par Georges Pompidou, en avril 1962, Pierre Pflimlin (comme ministre d'État), puis Georges Gorse (comme ministre) et enfin Raymond Triboulet (comme ministre délégué, mais sans qu'il formellement délégué auprès de quelque autre ministre que ce soit)  renforceront cette autonomie.

(sur la base de documents contenus dans le carton 2 DE 92 - Archives Michel Debré, conservées par la Fondation Nationale des Sciences Politiques)

Annexe 7 Voici ce que Georges Gorse écrit dans son ouvrage

"Je n'irai pas à mon enterrement" (Paris, Plon, 1992, pages 236/237)

            "Je fus donc secrétaire d'État aux Affaires étrangères, chargé plus particulièrement de la Coopération. Je devais être ensuite confirmé à ce poste par Georges Pompidou succédant à Michel Debré, et un peu plus tard promu ministre de la Coopération. La situation était assez complexe. Le Quai d'Orsay voulait jouer dans notre politique de coopération le plus grand rôle possible : j'eus donc, comme secrétaire d'État, à lutter amicalement contre Jean Foyer, ministre de la Coopération.

            "Ce poste était pour lui un défi permanent. Foyer avait une sainte horreur de l'Afrique et une peur quasi maladive des moustiques et des serpents. Maire de Contigné (Maine-et-Loire), il rêvait de la douceur angevine dans le Parc national de Haute-Volta. Il n'aimait guère la chaleur. Nous fûmes un jour décorés ensemble de l'ordre voltaïque au cours d'une grande cérémonie à Ouagadougou. Sur la place, vêtus par quarante degrés d'épaisses jaquettes, nous dûmes attendre longtemps l'arrivée du Président Yameogo qui faisait sous les acclamations le tour de la ville. "Si ça continue, me dit Jean Foyer, nous serons décorés à titre posthume." Cette méfiance de l'Afrique ne l'empêchait nullement de traiter des problèmes dont il avait la charge avec beaucoup d'intelligence et de coeur. Quand le remaniement du gouvernement m'amena à lui succéder à son ministère, rue Monsieur, je m'efforçai évidemment de reprendre au Quai d'Orsay ce que j'avais obtenu à son détriment. En fait, notre politique africaine était tripartite, l'action des deux ministres étant parfois arbitrée, de l'Élysée, par Jacques Foccart. Malgré tout, il y eut une grande unité de vue dans le travail mené en commun. Il s'agissait de réaliser sans heurts et sans rupture de continuité la décolonisation, en préservant des rapports amicaux et privilégiés. Je signai donc avec les chefs d'État africains un certain nombre d'accords de coopération, qui ne sont pas tous périmés. J'inventai avec l'aide de Pierre Messmer, alors ministre des Armées, le service militaire en coopération qui démontre encore son utilité... Aujourd'hui je ne vois pas sans émotion l'effondrement de cette Afrique francophone qui nous avait donné tant d'espoirs. On me pardonnera s'il m'arrive d'embrouiller un peu les choses, d'appeler Haute-Volta ce qui se dit le Burkina Faso, Dahomey ce qui a repris le vieux nom du Bénin, plus doux à l'oreille, et de mêler parfois plus ou moins volontairement ou malicieusement les dates."

Annexe 8

Extrait de la lettre du 8 juin 1962 adressée par Jean de Lipkowski (alors en disponibilité du Quai d'Orsay) à Jacques Foccart,

à la suite d'un voyage qu'il avait fait en Guinée et au cours duquel il a rencontré longuement et à deux reprises Sékou Touré

            "...De mes voyages en Afrique, je retire le sentiment que le moment est sans doute venu pour la France de définir de définir une véritable philosophie du développement, valable aussi bien pour l'Afrique que pour le reste du tiers monde.

            Faute d'une conception précise, nous donnons en effet beaucoup pour des résultats décevants. Il est vrai que les autres bailleurs de fonds, qu'ils soient de l'Est ou de l'Ouest, n'ont pas mieux résolu ce problème.

            Pourtant, ces pays désirent trouver leur équilibre dans une sorte de troisième voie, à égale distance du socialisme intégral ou du néocolonialisme économique.

            La France, dont l'humanisme conserve toute sa force d'attraction, répondrait à leur attente en devenant pour eux ce "laboratoire d'idees" qui leur manque.

            Au moment où l'affaire d'Algérie a trouvé sa solution, notre pays peut retrouver une influence éminente dans le tiers monde en traçant pour cet univers en guenilles (sic !) les voies de l'avenir.

            J'ai à ce propos quelques idees dont nous pourrons parler si le sujet vous intéresse.."

    Annexe 9

Commentaires fait par diverses personnalités

Commentaires faits par Pierre Jacquemot, ancien Directeur du développement au ministère de la coopération et du développement

(courrier électronique adressé à l'auteur, 1er octobre 2002)

- 1981, Jean-Pierre Cot, Jean Audibert et les autres. J'étais l'économiste africaniste de l'équipe. Il y avait une part de naïveté chez nombre d'entre nous, chez le ministre notamment, mais l'enthousiasme était sans borne. La réforme était dans le discours de François Mitterrand, mais il est revenu à une gestion classique du pré carré et Jean-Pierre Cot a cédé sans véritablement se battre quand Jean Audibert fut sacrifié pour Renaud Vignal.

- 1997, Hubert Védrine, Charles Josselin et les autres. Seize ans après, nous (quelques militants encore présents) l'avions à portée de main, cette réforme tant attendue. Il faut cependant noter que le programme du parti socialiste était singulièrement flou sur ce sujet, alors que le RPR a toujours eu un discours sur la coopération. Pour beaucoup, comme Lionel Jospin ou Hubert Védrine, il fallait faire un sort aux "relations françafriques" considérées comme ringardes et honteuses. Une position essentiellement idéologique traduisant une méconnaissance du terrain.

            Nous avions une autre ambition : elle se retrouve dans l'usage fréquent du mot "solidarité" dans les textes de la réforme. En même temps, nous étions légitimés après la série impressionnante de rapports et de projets réalisés sur le sujet, de Jeanneney à Hessel. J'en avais une collection unique à l'époque. Dans sa formule primitive (juin 1997-mars 1998), l'équipe en charge de la réforme comprenait quatre personnes : Jean-Maurice Ripert (actuellement ambassadeur à Athènes), Georges Serre (maintenant ambassadeur à Kinshasa), Pierre Dusquesne (maintenant à Washington auprès de la Banque mondiale et du FMI) et moi (j'étais alors au cabinet de Josselin avant d'être nommé Directeur du développement). Nous avons travaillé huit mois en vase clos, avec peu de concertation, notamment des syndicats qui nous l'ont reproché, mais il y avait comme une urgence. Josselin s'est souvent plaint d'être instrumentalisé par notre équipe. Jean-Claude Faure, le directeur de cabinet, a été très vite dépassé, validant les textes en corrigeant les coquilles. Nous étions guidés par un certain volontarisme et une certaine obstination, comme investis d'une mission dont nous avions défini les termes de référence. Cela a débouché sur le conseil des ministres de février 1998. A ce moment là, tout était défini : la fusion, la DGCID, le CICID, le Haut Conseil, la ZSP, l'AFD....

            Mais sans avoir gagné un centimètre sur le Trésor (si ce n'est un strapontin à la délégation de Washington et trois postes contre deux à Bercy au conseil de surveillance de l'AFD), Trésor, omnipotent, avec cette théorie du double socle (Quai-Bercy) imposée par Dominique Strauss-Kahn lors d'un arbitrage douloureux à Rabat fin décembre 1998, une formule qui crée un déséquilibre permanent. François Nicoullaud et François Mimin sont arrivés après, en mars 1998, pour la mise en oeuvre, avec méthode et engagement.

            En 2000, j'ai rédigé un rapport sous la présidence de Loïc Hennekinne, secrétaire général du Quai d'Orsay; ce texte, après une évaluation du chemin parcouru, propose dix idees pour une seconde phase de la réforme. Pierre-André Wiltzer, le nouveau ministre de la coopération, inspiré je crois par Nathalie de La Palme, les a repris dans son allocution devant la conférence des Ambassadeurs en août 2002.

            En fin de compte, il y a une certaine continuité dans cette histoire. Je ne vois pas de coupure droite-gauche. Je me souviens surtout des ministres de qualité des deux côtés, comme des chasseurs de papillons, des nuls ou des voyous (Christian Nucci). Chez beaucoup d'entre-eux, il y avait une claire volonté politique d'affirmer notre rôle, notre influence comme notre solidarité avec l'Afrique. Le drame actuel de la coopération qui se manifeste dans une perte de substance (en moyens, en expertises comme en projets) tient à Bercy (Budget et Trésor pour une fois confondus), qui n'a eu de cesse de tailler dans les crédits (les économies sur l'assistance technique n'ont jamais été restituées en moyens de formation ou en partenariats avec des experts locaux) et de nous menacer sur le terrain politique. J'ai représenté la France en qualité de Directeur en 1998 devant le Comité d'aide au développement (CAD) de l'OCDE avec comme co-délégué un chef de bureau du Trésor. Et rien n'a changé depuis.

Annexe 10 Organismes publics et privés spécialisés dans les questions africaines

 - liste établie d'après un numéro spécial de la revue "Europe-France-Outremer" consacré à "L'Afrique d'expression française"

et publié en décembre 1960 -

(Directeur-gérant : J.-M. Lenormand Co-directeur : R. Taton   

I  - ORGANISMES INTERNATIONAUX

* Commission économique pour l'Afrique (CEA) (Commission économique régionale du Conseil économique et social de l'ONU) Addis-Abéba, Éthiopie  Secrétaire exécutif : Mekki Abbas

* Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) Paris

Président : Louis Sanmarco    Directeur  général : Roger Machenaud

* Commission de coopération technique en Afrique au sud du Sahara (CCTA) Lagos, Nigeria

Secrétaire général : Claude Cheysson   Secrétaire général adjoint : Richelieu Morris

II - ORGANISMES PUBLICS FRANÇAIS

* Agence des timbres-poste d'outremer  Paris   Directeur : André Brenet

* Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest  Pari s 

Président : Tézenas du Montcel    Directeur général : Robert Julienne

* Banque centrale des États de l'Afrique équatoriale et du  Cameroun:  Paris    

Président : Georges Gautier     Directeur général : Claude Panouillot

* Bureau central d'études pour les équipements d'outre-mer ( BCEOM )Paris 

Président : Robert Bonnal    Directeur général : Paul Bourrières

* Bureau d'investissement en Afrique (BIA) Paris  

Président : François Bloch-Lainé    Directeur : M de Louvencourt   Directeur adjoint : René Michel

*  Bureau de recherches de pétrole (BRP) Paris    

Président : Jean Blancard   Directeur : Yves Delavesne   Secrétaire général : Jean Girardot

* Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) Paris   

Président: Roland Pré   Directeur général : Michel Duhameaux 

Directeurs généraux adjoints : Pierre Laffitte et Jean Laballery

* Bureau pour le développement de la production agricole Outre-mer ( B D PA ) Paris   

Président : Maurice Rossin    Directeur  général : Yves Chataigneau

* Caisse centrale de coopération économique (CCCE) Paris   

Président :  François Bloch-Lainé      Directeur général :  André Postel-Vinay

* Centre de hautes études administratives sur l'Afrique et l'Asie modernes (CHEAM) Paris    

Directeur :  colonel Pierre Rondot    Directeur des  études :  Jean-Claude Froelich

Secrétaire général : Vialatte de Pémille

* Centre d'études et d'informations des problèmes humains dans les zones arides (PROHUZA) Paris 

Président : Jean Majorelle  Directeur général : Docteur Francis Borrey  

Directeur adjoint : Docteur Georges Lambert   Directeur administratif : Jean Canon

* Centre technique forestier tropical (CTFT)  Nogent-sur-Marne   

Président : Maurice Rossin     Directeur général : Yves Marcon

* Comité des zones d'organisation industrielle africaines ( ZOIA ) Paris  

Président : le Premier ministre    Vice-président : l'ambassadeur Eirik Labonne    

Chargés de missions :  Jacques Sire, contrôleur civil, et Augustin Aline, conseiller des affaires étrangères

* Institut des hautes études d'outre-mer  (IHEOM) Paris (ancienne École de la France d'Outre-mer ENFOM; futur Institut international d'Administration publique IIAP)

Directeur : François Luchaire   Directeur adjoint :  J.-H. Gilmer   Directeur des stages : E. Faraut    

Secrétaire général :  F. de Ferry

* Institut français d'Afrique noire (IFAN) Dakar    Directeur  : Théodore Monod

* Office central du tourisme outre-mer   

Président : Tézenas du Montcel    Directeur général : Charles Duvelle

* Office central des chemins de fer d'outre-mer (OFEROM)

Directeur  général : Jean-Philippe Bosc     Directeur adjoint : Robert Devouge

* Office de la recherche scientifique et technique outre-mer  (ORSTOM)  Paris     

Président : Jean-Jacques Juglas    Directeur général : Jean Sriber    Directeur général adjoint : Louis Ziéglé

* Office des étudiants d'outre-mer      Paris  Directeur  : Jacques Guillard

* Société de radiodiffusion d'outre-mer ( SORAFOM )  Paris   

Président : Raymond Janot    Directeur général : Robert Pontillon

III - AUTRES  ORGANISMES (publics ou privés) ET ASSOCIATIONS

* Académie des sciences d'outre-mer       

Secrétaire perpétuel : le gouverneur général Oswald Durand

* Association parlementaire Europe-Afrique     

Président : Rémy Montagne

* Association pour le développement de l'enseignement technique outre-mer (ADETOM)

* Association pour le développement des oeuvres sociales Outre-mer (ADOSOM)

Président : le gouverneur général  Vadier

* Association pour les stages et l'accueil des techniciens d'outre-mer (ASATOM)

Président : René Hoffherr     Directeur : Salgues de Genies

* Centre de documentation et de diffusion des industries minérales et énergétiques outremer (CEDDIMOM)    

Président : Roland Pré  Vice-président : Henry de Brie  Secrétaire général : Philippe Leboucq

* Centre de formation des experts de la coopération technique internationale (CFECTI)  

Président Jean Juvigny

* Centre international de liaison des instituts d'études africaines  

Secrétaire général : Georges Riond

* Comité central français pour l'outre-mer

Président : Georges Riond    Secrétaire général :  Gaston Alba

* Comité d'études et de liaison du patronat pour l'outre-mer (CEPOM) Paris

Président : Georges Villiers (Président du Conseil national du patronat français)

Président adjoint : Luc Durand-Réville      Secrétaire général : Albert Garand

* Compagnie générale des oléagineux tropicaux (CGOT)   

* Fonds national de régularisation des cours des produits d'outre-mer  (FNRCPOM)

* Institut de la France d'outre-mer   Bordeaux

* Institut français d'outre-mer    Marseille

* Institut d'études du développement économique et social (IEDES)   

Directeur : François Perroux

* Institut d'études et de médecine vétérinaire des pays tropicaux (IEMVT) Maisons-Alfort

* Institut de recherches sur le caoutchouc africain (IRCA)

* Institut de recherches sur le coton et les textiles exotiques (IRCT)

* Institut de recherches sur les huiles et oléagineux (IRHO)

* Institut français de recherches fruitières outre-mer (ex-institut des fruits et agrumes coloniaux   - IFAC)

* Institut français du café et du cacao (IFCC)

* Institut français du pétrole (IFP)

* Institut géographique national (IGN)

* Institut Pasteur Outre-mer Paris

* Ligue maritime et d'outremer (LMO)

Président : Jean Marie        Délégué général : Edmond Delage   Secrétaire générale : mademoiselle Périer

* Organisation commune pour la lutte anti-acridienne (OCLA)

* Société centrale pour l'équipement du territoire (SCET-Coopération)  filiale de la Caisse des dépôts et consignations

* Société d'études pour le développement  économique et social (SEDES)

* Société française des ingénieurs Outre-mer  (SOFIOM)

Président : Paul Dugué    Secrétaire général   : Maurice Pouderoux

Les institutions intervenant en matière de développement (recherches et/ou opérations) et citées dans le projet de loi de finances pour 2002 au titre de leurs interventions en coopération sont beaucoup moins nombreuses :

* ADETEF (Association pour le développement des échanges en technologie économique et financière) créée et gérée par le ministère de l'économie, des finances et de l'industrie

Président   Pierre-Yves Cossé

* ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie)    

Président Pierre Radanne

* CEMAGREF (Institut de recherche pour l'ingénierie de l'agriculture et de l'environnement)

Président Jean-François Carrez

* CIRAD (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement), qui regroupe depuis 1984 la plupart des anciens instituts compétents  en matière d'agronomie et de médecine vétérinaire des pays tropicaux, qui en deviennent des centres spécialisés

Président Bernard Bachelier

* IFREMER (Institut français  de recherche pour l'exploitation de la mer)

* INRA (Institut national de la recherche agronomique)

* INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale)

* IRD (ex-ORSTOM) (Institut de recherche pour le développement)   

Président Philippe Lazar

* AFRISTAT (Observatoire économique et statistique pour l'Afrique sub-saharienne)  Bamako

* OHADA (Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires)  Yaoundé

On peut y ajouter:

AUDECAM (Association universitaire pour le développement, l'éducation et la communication en Afrique et dans le monde        Président Jacques Dequecker

CIES (Centre international des étudiants et stagiaires)           Président Christian Joudiou

CLEF (Club des lecteurs d'expression française)    Président Joseph Rovan

ADPF (Association pour la diffusion de la pensée française)           Présidente Pierrette Bonnaud

IBISCUS     Président Jean Nemo

 Chiffres à intégrer éventuellement:

Les concours dispensés au cours de l'année 1982 par le Fonds d'aide et de coopération (FAC)  aux États d'Afrique et de l'océan Indien ont totalisé 984,6 millions de francs, soit 49,23 milliards CFA (contre 948 millions ou 47,4 milliards CFA en 1981 et 920,8 millions ou 46 milliards CFA en 1980), montant auquel il convient d'ajouter une subvention de 11,5 millions de francs (18,7 millions en 1981) accordée à la Républbue d'Haïti (développement rural et formation). Ces contributions aux projets de développement des États concernés n'englobent pas les charqes d'assistance technique, les aides budgétaires, les subventions à la recherche ou autres, assumées également au titre de la coopération par le FAC.

Google search
Google
Web http://www.geoscopies.net/GeoCMS/