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ALLEMAGNE: 2000-2001

La quasi totalité des textes reproduits ici provient du site Ambassade d'Allemagne en France et de son bulletin Nouvelles quotidiennes d'Allemagne

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image 1 -CHRONIQUE 

HISTOIRE 

  • Les anciens travailleurs forcés du régime hitlérien toucheront probablement des indemnités, non pas en été comme prévu, mais à la fin de cette année 2000
  • PARTIS POLITIQUES Vingt ans d'existence du parti des Verts: du mouvement de protestation au parti gouvernemental
    • Il y a vingt ans, les Verts allemands se présentaient comme les "trouble-fête" de la politique traditionnelle. Certaines personnes, présentes à Karlsruhe lors de la fondation du parti, les 12 et 13 janvier 1980, n'auraient alors pas osé espérer qu'ils écriraient aujourd'hui l'histoire en tant que parti gouvernemental.
    • En effet, au cours de son cheminement vers le pouvoir, le parti s'est fortement transformé. Lors de sa fondation, la situation était chaotique, depuis, cela a toujours été ainsi. Les querelles de direction font partie du quotidien des 50 000 membres du parti même si le conflit entre l'aile gauche idéologique, "les Fundis" et les partisans d'une politique réaliste, "les Realos" a perdu de sa causticité.
    • Une évidence est néanmoins restée: la tension d'origine entre la base et la direction. "Celui qui veut gouverner, ne peut pas  choisir les conditions", a déclaré un jour Joschka Fischer auquel on donne volontiers le titre de "président secret" de l'alliance des Verts. En tant que ministre des Affaires Etrangères et vice-chancelier, il a troqué son T-shirt et ses chaussures de sport contre le costume occidental.
    • Le "oui" allemand à la participation dans la guerre du Kosovo, représenté l'an dernier avec véhémence par le ministre des Affaires Etrangères Vert, avait mis le parti à l'épreuve.
    • L'abandon du nucléaire demandait et demande encore de la patience. Le "non merci" des Verts à l'utilisation de l'énergie nucléaire ne devrait subir aucun délai véritable. Au contraire, on discute actuellement d'une solution à moyen terme sur une période de 30 ans. Il y a vingt ans, une foule hétérogène s'était retrouvée pour avancer vers un système de partis établis. Des écologistes, des membres du courant alternatif, certains membres d'un mouvement de 68 ainsi que des gens de gauche sans patrie et des communistes étaient venus. Après deux jours de discussions animées, on avait  abouti uniquement à la décision de fondation et au vote du préambule d'un futur programme. Ce qui avait marqué le nouveau parti issu du mouvement de paix comme du mouvement écologique, c'était surtout le refus d'obsession de la croissance. Tout le bien-être ne devait plus venir d'une croissance économique. Des besoins vitaux écologiques, sociaux et démocratiques devaient enfin avoir une priorité.
    • En 1983, les Verts firent pour la première fois leur entrée au parlement allemand, quatre ans plus tard, ils y parvinrent encore, ce n'est qu'en décembre 1990, à l'occasion des premières élections pour l'Allemagne réunifiée, qu'ils échouèrent et ne passèrent pas la barre des cinq %. Il y a sept ans, les Verts s'associaient à l'alliance est-allemande "Bündnis 90". Par la force des choses, les premiers "principes sacrés" comme la rotation des députés après deux ans de mandat, tombèrent afin de limiter leurs pouvoirs. D'autres questions comme l'incompatibilité de fonctions au sein du parti et de mandat parlementaire font maintenant partie du débat. Depuis la reprise des responsabilités gouvernementales lors des élections régionales et communales de septembre 1998, le parti est à la dérive. On demande à ce qu'il ait le profil d'un parti écologique. Cela n'est évidemment pas aussi simple dans le quotidien du gouvernement et s'oppose à des habitudes devenues  agréables aux allemands

COMPLEMENTS    Allemagne novembre 2000  Allemagne décembre 2000  

Allemagne janvier 2001  ALLEMAGNE Février 2001  ALLEMAGNE Mars 2001

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INSTITUTIONS-POLITIQUE

Enquête sur Helmut  KOHL: Depuis fin 1999, l'ancien Chancelier fait l'objet d'une enquête pour corrution à propos de l'octroi de la raffinerie est-allemande de Leuna à Elf , peut-être avec le soutien de François Mitterand. On pourra suivre les détails dans les dossiers de l'Ambassade d'Allemagne en France

dont nous extrayons les textes suivants:

Argent sale et système propre La Loi allemande sur le financement des partis n’est pas fondamentalement remise en cause par „l’affaire Kohl“ de Thibaut de Champris Entre l’existence probable de caisses noires de la CDU dans les années Kohl et la mise en cause du système allemand de financement des partis, il y a un fossé que certains franchissent allègrement. C’est „la fin du mythe du système propre“, lit-on même dans le colonnes du „Monde“. Pourtant, ce système n’est pas un „mythe“- il y a déjà eu des affaires à ce sujet outre-Rhin - et il ne touche pas non plus à sa fin. Ce n’est pas la loi sur le financement des partis, votée en 1994, ni même la légalité des dons provenant d’entreprises qui sont remis en question en Allemagne, mais les lacunes de la loi quant à la responsabilité légale du président du parti et du trésorier. Les dons des entreprises ne représentent au demeurant qu’une faible part du financement des partis allemands: 1,2 % des recettes totales au SPD, 4,6 % à la CDU. Contrairement au système français où l’Etat (le contribuable) pourvoit aux recettes à hauteur de 51 %, la majorité des recettes des partis allemands proviennent des contributions des adhérents: 56,2 % au SPD, 46 % à la CDU. Avec 200,46 millions de DM en 1999 (soit 672 millions de francs), le financement fédéral des partis allemands est ainsi équivalent à lui seul à 65 % des recettes des partis français, bien que n’étant en Allemagne que la deuxième source d’argent: 32 % au SPD, 33,5 % à la CDU. cela est dû au fait que les partis - à qui la Loi fondamentale confie un rôle essentiel - ont en Allemagne nettement plus d’influence dans la vie politique et sociale qu’en France, parce qu’ils sont l’élément clé du pouvoir au plan du Bund (Etat fédéral) et des Länder (c’est moins vrai dans les communes) - le système allemand est réellement parlementaire - et parce qu’ils conservent, en termes de militants, de solides assises. Le nombre d’adhérents affiché par les partis français est non seulement très inférieur à celui des partis allemands - le PS (148.000) a moins d’adhérents que la CSU bavaroise et le plus grand parti français, le PCF (210.000) en compte trois fois moins que la CDU et quatre fois moins que le SPD -, mais ces chiffres doivent être pris avec des pincettes car, contrairement au système allemand, ils ne sont soumis à aucune vérification de l’Etat. Le système français garantit donc aux partis une alimentation étatique qui leur épargne largement la tâche d’avoir à séduire de nouveaux adhérents: le risque de cimenter, voire d’aggraver ainsi le déficit d’engagement démocratique des citoyens n’est pas négligeable. Le système allemand, qui plafonne l’aide de l’Etat à 245 millions de DM (au total), encourage davantage la compétition - donc l’ancrage démocratique des partis - tout en garantissant, quoi qu’on en dise, la plus large transparence possible. La liste des entreprises donatrices est publique, tout comme le montant de leur dons. La loi devra cependant être complétée par un additif interdisant à une même entreprise de repartir ses dons entre plusieurs filiales afin que, pris séparément, ils ne dépassent pas le 20.000 DM au-delà desquelles ils doivent être rendus publics. Le SPD aussi reconnaît y avoir eu recours en toute légalité. Et si les motifs de pénalisation prévus par la loi - enrichissement personnel et corruption avérée - doivent sans doute être entendus ou reprécisés, la même loi ne lésine pas sur les sanctions en cas de non-respect des modalités en matière de dons: cela va d’une amende du double du montant du don incriminé au remboursement pur et simple de l’aide de l’Etat. C’est aussi cela qui a poussé la CDU à accepter la constitution rapide d’une commission d’enquête du Bundestag. Plus les choses seront tirées au clair rapidement, moins la campagne de 2002 sera financièrement remise en cause. (Extrait de l’hebdomadaire "La lettre d’Allemagne No 305 " du 09 décembre 1999, Bureau 4154, Bercy Expo, 40, avenue des Terroirs-de-France, 75012 PARIS)

 

1. Financement occulte de la CDU

La conférence de presse que le Président de la CDU, M. Schäuble a tenue en début de semaine dernière pour présenter les conclusions auxquelles sont arrivés les experts chargés d'examiner les comptes de la CDU a suscité un grand nombre de commentaires. De nombreux quotidiens, notamment Die Welt, le Handelsblatt et la Frankfurter Rundschau soulignent que l'origine de 12 millions de DM n'a pu être déterminée, que la CDU renonçe cependant à engager des poursuites judiciaires contre M. Kohl, et que la base craint à présent un éclatement de la CDU. Selon la Sueddeutsche Zeitung, la CDU mettra des années pour reconquérir la confiance des citoyens.

La Bild reprend la déclaration d'un membre du comité directeur de la CDU et se demande si les donateurs existent réellement. Le quotidien populaire constate que la crise que traverse la CDU ne provoque pas de réactions de satisfaction au sein des autres formations politiques. De nombreux commentateurs craignent une désaffection de l'ensemble des partis politiques, ce qui serait selon eux dommageable pour la démocratie représentative.

Dans un entretien accordé à l'hebdomadaire Welt am Sonntag, l'ancien Chancelier Kohl évoque longuement les circonstances dans lesquelles s'est faite la reprise de la raffinerie Leuna par Elf Aquitaine.

M. Kohl y rejette catégoriquement les accusations lancées au cours des derniers jours selon lesquelles Elf lui aurait versé 30 millions de DM pour sa campagne électorale.

Dans une tribune intitulée "Pouvoir, droit, honneur", publiée vendredi dans les colonnes de la Frankfurter Allgemeine Zeitung, l'ancien Président fédéral, M. Richard von Weizsaecker tire les enseignements de l'affaire du financement de la CDU. L'ancien Président fédéral reproche à M. Kohl de placer sa parole d'honneur au-dessus de la constitution et de la loi qu'il avait fait serment de respecter et de protéger. M. von Weizsaeker se prononce dans cet article en faveur d'une limitation de la durée des mandats politiques.

La presse du 1er février revient longuement sur les déclarations de M. Schaüble après que celui-ci ait reconnu avoir rencontré une seconde fois l'homme d'affaire et intermédiaire exilé au Canada, M. Schreiber, contrairement à ses déclarations initiales. Les commentateurs critiquent le manque de transparence du Président de la CDU et se demandent dans quelle mesure M. Schaueble pourra se maintenir à son poste lors du congrès de la CDU en avril. Selon le Tagesspiegel, M. Schaueble apparaît comme un homme du passé, et seul un homme neuf pourra sortir le parti de l'impasse dans laquelle il se trouve.

2. Nouveaux rebondissements dans l'affaire des caisses noires de la CDU de Hesse

L'affaire du financement occulte de la CDU a pris une nouvelle dimension en fin de semaine dernière, lorsque le Ministre-Président de Hesse et Président de la CDU régionale, M. Roland Koch a fait savoir qu'après examen des comptes il apparaissait que son parti ne disposait pas d'un avoir de huit millions de DM en Suisse comme l'avait indiqué l'ancien Ministre de l'Intérieur, M. Kanther, mais d'un avoir de plus de vingt millions de DM. La presse relève une nouvelle fois que l'origine de ces fonds n'est pas connue. Selon la Sueddeutsche Zeitung, le scandale en Hesse atteint des proportions qui sortent du cadre du Land et qui nécessitent l'entrée en action des plus hautes autorités judiciaires et policières du pays.

3. Affaire des jets privés en Rhénanie du Nord Westphalie.

Après la démission du Ministre des Finances du Land de Rhénanie du Nord Westphalie, M. Schleusser, en milieu de semaine dernière, la presse commente abondamment les déclarations de M. Wulff, Vice-Président de la CDU, qui a demandé la démission du Président fédéral, M. Rau, mis en cause pour la même affaire, pour des faits qui remontent à l'époque où il était Ministre-Président du Land.

De nombreux commentateurs estiment que l'affaire qui touche la Rhénanie du Nord Westphalie est sans commune mesure avec celle qui touche la CDU. La presse constate que de plus en plus de responsables politiques apportent leur soutien à M. Rau.

 

 

 

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image 5 ECONOMIE

Gouvernement fédéral: les prévisions pour une croissance économique passent à 2,7%

Les innovations en matière de fiscalité font le bonheur des uns et le malheur des autres, notamment des automobilistes Le deuxième volet de la loi d'allègement fiscal 1999-2002 (pour les ménages) et du nouvel impôt écologique (pour tous) s'applique depuis le 1er janvier 2000. "La lettre d'Allemagne' (édition du 23 décembre) résume les principales réformes fiscales en vigueur à partir de ce mois-ci: "le taux plafond de l'impôt sur le revenu baisse de 53 à 51% et celui de l'impôt ur les revenus commerciaux et industriels de 45 à 43%. Les familles bénéficient en outre de 5,5 milliards de marks d'allègements: c'est la première étape d'un programme qui doit répondre à moyen terme aux exigences du tribunal constitutionnel. En revanche, les placements financiers sont moins favorisés qu'auparavant: l'exonération, dite de l'épargnant, sur les revenus de ces placements est réduite de moitié. La deuxième évolution pour l'an 2000 est la seconde phase d'introduction de l'impôt écologique; la taxe sur les carburants augmentera désormais chaque année de 6 pfennigs par litre jusqu'en 2= 3 et la taxe sur l'électricité de 0,5 pfennig par kilowattheure. Mais l'industrie et l'agriculture ne paient que 20% des taux du nouvel impôt'. Conséquence de la hausse de la taxe sur les carburants: depuis le 1er janvier, les automobilistes paient plus cher quand il font le plein. Le litre d'essence, de super ou de diesel a augmenté en moyenne de 8 ou 9 pfennigs. Un litre de super plus revient maintenant à plus de deux marks. L'Automobile-Club ADAC n'a pas manqué de s'insurger et d'exiger qu'on mette fin à la spirale des prix: "Nous avons franchi le mur du son'. Si les prix du pétrole brut devaient baisser de nouveau, cela devrait se répercuter à la pompe, réclame le club.

 

 

image 6 SECTEURS

Le secteur tertiaire fait travailler 63 pour cent des actifs employés en Allemagne, tandis que l'industrie et surtout l'agriculture régressent

La majorité des Français et des Allemands approuve l'union d'Aerospatiale Matra et de Daimler-Chrysler Aerospace

 

 

image 7 SOCIETE

Les premiers enfants de parents étrangers, pouvant bénéficier du nouveau Code de la nationalité, sont nés à Berlin-Kreuzberg dans la nuit du réveillon

 

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