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SITUATION DE L'INTELLIGENCE ECONOMIQUE

" La situation de l'intelligence économique est désespérée mais peut-être pas sérieuse"
Auteur:

 

SITUATION DE L'INTELLIGENCE ECONOMIQUE

Les campagnes nationales autour de l'intelligence économique (rapport Martre de 1994, rapport Carayon de 2004) ont quelque chose de nécessaire mais aussi de touchant.

Il est assez desolant de constater, en 2005, que l'initiative des hommes politiques ou des hauts fonctionnaires apparaisse nécessaire pour inciter les chefs d'entreprises à faire leur métier, un métier généralement bien rémunéré y compris en cas d'échec, et qui consiste notamment :

-à protéger les ressources matérielles et immatérielles qui leur sont confiées

-à s'informer précisément des opportunités et risques des marchés

-à communiquer efficacement sur la qualité de leur offre commerciale.

Ces trois piliers de l'intelligence économique figurent, sous d'autres noms, dans tous les cursus de formation des managers, et cela depuis les années cinquante.

Il n' y a qu' à...

Les exhortations au patriotisme économique, comme plus généralement les appels à l'éthique des affaires, ont la valeur bien relative des incantations. Il en est de même des dispositifs d'assistance publique développés dans l'époque régalienne, un bon tiers de siècle avant le rapport Martre, et qui consistaient en gros en deux systèmes:

      -pour les industries « stratégiques » (armement, aeronautique,énergie, telecommunications etc...): verrouillage du capital par l'investissement public ou parapublic, monopoles de marchés publics, capacités renforcées d'intelligence économique dans ses trois volets)

      -pour les industries petites et moyennes: assistance à l'offre et à l'innovation technique (rôle des DRIR sur le territoire français), assistance à l'information et à l'implantation sur les marchés étrangers. Jusque dans les années 80, plus de 90% de l'information extérieure rediffusée par les réseaux consulaires, bancaires ou professionnels provenait des postes d'expansion économique et des attachés scientifiques.

Il y avait à cela une raison simple: contrairement à ses concurrents (allemands, italiens, espagnols, anglais etc...) qui avaient depuis un siècle peuplé les différents espaces de la planète, la population des Français installés à l'étranger était bien trop réduite pour constituer les réseaux humains indispensables à l'intelligence économique d'un grand pays exportateur. Pour soutenir cet effort, au lieu d'environ 1 million et demi de Français de l'étranger,il en aurait fallu au moins 10 millions. D'où l'appel à des « mercenaires » publics avec les avantages et les inconvénients de toutes les formes d'assistance.

Notre faiblesse démographique à l'étranger ne s'est pas vraiment améliorée malgré les récents exodes de cerveaux et de gros portefeuilles justement déplorés. Le bien-vivre en France et les faveurs euphorisantes qui découlent de la proximité des centres de pouvoir restent encore trop puissants pour pallier notre déficit d'émigration accumulé dans le XIX° siècle.

Ceci nous vaudra sans doute l'obligation d'exploiter encore nos services publics et d'utiliser intelligemment l'information numérique, ou de recourir aux rémunérations d'intermédiaires locaux qui nous valent un bien mauvais classement en matière de corruption.

Plus généralement, pour les entreprises grandes ou petites, la dépréciation du franc a été un argument de vente jusque dans les années 80.

A titre secondaire, les facilités de toutes sortes longtemps offertes par les marchés africains puis ceux des pays « sous-développés » n'ont pas encouragé la compétitivité, ni même le développement d'une production nationale capable de satisfaire une demande croissante.Sur notre marché national lui-même, les étrangers proches puis lointains ont progressivement remplacé nos fournisseurs insuffisamment dynamiques. Depuis la fin des Trente Glorieuses, des pans entiers d'industries ont ainsi quasiment disparu de notre territoire: machine outil, machine agricole, textile et habillement, meuble, jouet, matériel de bureau, optique etc...

Le tournant des années 80 a été décisif. par la libération des prix, des licenciements , des échanges, des mouvements de capitaux etc... L'economie se commercialise rapidement (part croissante des échanges et rôle de la publicité dans le PNB) et se financiarise (part croissante des instruments financiers à court terme dans la création et la destruction de valeur) le tout au détriment de l'économie « réelle » qui doit produire les biens et services nécessaires à la population.

En outre, la monnaie n'est plus une variable d'ajustement permanent des erreurs du management stratégique.

Dans ces conditions, l'intelligence économique traditionnelle perd un peu ses références.

  • D'abord, qu'est-ce qu'une entreprise française, justifiant éventuellement une intervention publique en matière d'intelligence économique? L'essentiel des entreprises du CAC 40 est contrôlé par des capitaux étrangers parfois très fluctuants. Quand leurs représentants siègent au Conseil d'administration, où commencent la protection des secrets stratégiques et surtout celle des intérêts stratégiques ?

  • Une entreprise ne vit pas que de capitaux mais aussi de technologies, de fournitures et de clientèles étrangères. Quand ces éléments deviennent prédominants par rapport à une offre interne ou nationale, comment peut-on réellement « protéger » le patrimoine? Rappelons par exemple que la plupart de nos entreprises et services publics d'armement dépendent d'une informatique Windows, que nos télécommunications reposent notamment sur un réseau internet mal contrôlable etc...

  • Si nos entreprises peinent à maintenir une origine de terroir, la quasi totalité des services indispensables à l'international (conseil en stratégie, audits, avocats d'affaires, courtiers d'assurances etc...) se sont implantés sur notre territoire à défaut d'une offre nationale pertinente. Et ils sont aussi les prestataires de nos concurrents...

Les erreurs autonomes du management

Dans notre histoire récente, les défaillances d'entreprises ne résultent pas forcément d'un déficit d'intelligence économique, en tous cas de l'intelligence économique classique fournie par l'environnement institutionnel (protection du secret, information sur les marchés, communication d'influence). Mais bel et bien d'une appropriation insuffisante de ces techniques par les managers, voire par une démesure des ambitions: être le premier, le mieux rémunéré, le plus médiatisé, bref la tentation « de fouler le tapis pourpre des dieux ».

La bulle immobilière de la fin des années 80, les folles anticipations du NASDAQ, les effarants dossiers du Crédit Lyonnais, France Telecom, Vivendi Universal, plus loin de nous les affaires Enron, World Com, Parmalat et autres, ont détruit plus de valeur ajoutée que l'espionnage économique ou les services sociaux les plus généreux.

Le danger principal de l'entreprise peut provenir de ses dirigeants ou de ses actionnaires: défenses immunitaires affaiblies ou paranoïas suicidaires. Et il ya toujours un payeur de dernier recours: le contribuable .

D'autres parties prenantes (stake holders) peuvent aussi jouer un rôle devastateur. Les mouvements sociaux mal gérés (grèves des transports publics ou privés, affaire de la SNCM, revendications paysannes etc...) ou les scandales dans les milieux politiques contribuent à un «déficit d'image » qui pèse lourd dans notre « rating » dans la vie des affaires. L'incapacité de prévenir, voire de gérer ces conflits est une faute lourde contre l'intérêt général.

En bref, bien que d'une pratique évidemment recommandable les techniques d'intelligence économique ne sont pas une panacée. Alors quoi?

  • un changement radical de système, tel que celui qui fut introduit en 1983, est théoriquement envisageable. Economiquement et politiquement, cela paraît peu probable.

  • Pour incorporer intelligemment les changements des années 80, une évolution vers un patriotisme économique européen paraît la plus souhaitable. Les effets de taille permis par le grand marché, l'importance des interpénétrations et solidarités déjà effectives dans le marché unique , la possibilité d'intervenir à ce niveau sur les facteurs macroéconomiques de croissance comme la recherche, la formation, les infrastructures etc..., la perspective raisonnable de faire prévaloir un état de droit, tout milite pour la consolidation d'un espace européen où naissances et disparitions d'entreprises pourraient s'équilibrer dans l'intérêt commun. Il est assez malheureux que, co-fondatrice de l'Union européenne, la France se soit elle-même disqualifiée par un de ces jolis mois de mai turbulents dont elle a le secret.  Comme l'écrivait Chamfort avant la Révolution de 1789: « La France est une monarchie absolue tempérée par des chansons ». Espérons que ce n'est que partie remise.

  • Le risque  n'étant pas seulement à l'extérieur mais parfois aussi dans le fonctionnement même des entreprises et dans leur management, il faut faire appel aux préoccupations de gouvernance. Bien sûr par des exhortations (voir plus haut) mais aussi par des conventions de gestion appropriées avec mesures, éventuellement pénales, sanctionnant la responsabilité des dirigeants. Et encore par l'encouragement des contrôles exercés par les « stake holders » (employés, consommateurs, fournisseurs, actionnaires minoritaires, assureurs, collectivités publiques etc...) sur un management qui ne fait pas toujours ce qui lui est demandé, le fait mal ou le fait aux dépens de l'intérêt collectif ou de l'entreprise ou de la collectivité.

  • En démocratie, l'obligation de rendre compte aux ayant-droits est souvent le début de la sagesse... 

 

Table de l'intelligence économique

Les dirigeants

 
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