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Intelligence économique:pourquoi?   Intelligence économique: quels champs?

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Nombreux articles sur la veille à l'adresse  : http://www.mmedium.com/veille/
 
 
 
 
 
 
-Intelligence économique:quels champs d'analyse?
de la veille technologique à la veille stratégique

Quels champs pour l'intelligence économique?

Les "sciences du management" ont suivi avec retard les développements de l'entreprise.

Pendant longtemps, disons jusqu'au début des années soixante, la production reste la préoccupation essentielle. L'ingénieur est roi dans l'entreprise et dans le système économique. Il s'intéresse aux techniques et à l'organisation rationnelle du travail. Il demande au documentaliste -version laborieuse de "l'intelligent économique"- de tout lui dire sur les brevets, les procédés, les processus utilisés par les pays avancés. Les missions de productivité découvrent aux Etats-Unis le fordisme, le " training within industry", la recherche opérationnelle, la logistique.

Plus tard, George Bush,le père, découvre sur le fin de son mandat la "mauvaise graisse" des managers américains et déplore un certain déclin de l'Amérique. La mode des recettes managériales passe alors au Japon dont on envie les "rapports d'étonnement", l'arête d'lshikawa et le zéro défaut.

C'est alors que l'intelligence économique à la française prend un statut officiel avec le Rapport Martre de 1994. Elle s'oriente essentiellement vers la technologie et comporte une forte dose d'exigence envers les services publics. Les attachés commerciaux et plus encore les attachés scientifiques, aidés des VSNA et VSNE, sont priés d'apporter les informations techniques qui doivent assurer le succès de stratégies managériales qui ne sont pas remises en question.

Les spécialistes du renseignement militaire se sont intéressés à ce nouveau champ d'expertise. Les réminiscences ou permanences de la Guerre froide ajoutent à ce corpus originel (destiné à connaître les secrets techniques de l'adversaire) une nécessaire protection du secret industriel de l'entreprise. Les développements de l'informatique en réseau, la puissance du système américain d'écoute Echelon donnent un contenu nouveau aux préoccupations de type DST. On note même,autour de la désinformation, une timide réapparition des concepts de Guerre psychologique hérités du Vietnam et de l'Algérie.

 Une part importante des activités professionnelles, des publications et salons spécialisés tourne donc autour du secret industriel qui, bien qu'important, ne dispense pas l'intelligence économique proprement dite, de s'interroger sur le coeur de son métier, à savoir l'anticipation de l'environnement externe de l'entreprise.

Vers la fin de cette période apparemment productiviste, au moment même où naissait l"'intelligence économique" à la française, ou du moins la médiatisation officielle d'une pratique qui n'était pas née de la dernière pluie, l'entreprise avait largement échappé à l'exclusive préoccupation du secret de production.

Déjà, vers la fin des années cinquante, on découvre l'importance du marketing. C'est, au début, un désir louable de connaître les besoins de ceux à qui on veut vendre les beaux produits de l'ingénieur. Bientôt, le marketing dégénère en techniques de promotion et publicité massive. L'entreprise cherche à forcer la vente de produits dont le public n'a pas forcément besoin et qu'il ne peut pas toujours payer. Le crédit au consommateur  complète ce marketing de combat.La publicité en tapis de bombes se substitue aux fines mais coûteuses études de motivations : l'intelligence économique, a fortiori l'intelligence technologique , n'est plus vraiment sollicitée.

Dans les années 80 ("the crazy years") une autre "découverte" managériale relativise encore plus l'obsession du secret technologique. C'est l'ingénierie financière - sur fonds de desintermédiation et de dérégulation - qui permet de lever en Bourse des sommes énormes, et de créer ou transférer de la valeur par des montages apparentés à la magie, voire à l'escroquerie, des Junk Bonds à la bulle Internet et aux comptes fantastiques d' Andersen.

Une fois encore au milieu des années 90, en se concentrant sur la technique et la production, les états-majors français nous appelaient donc à préparer une guerre déjà périmée.

Instrument subordonné et pas toujours reconnu, l'intelligence économique suit avec retard les "sciences du management" et l'évolution des comportements d'entreprises, encore plus celles de l'environnement socio-politique qui conditionne les opportunités, les risques, les modalités et les résultats des stratégies d'entreprise.

C'est pourquoi, malgré leur devoir naturel d'anticipation, ni l'intelligence économique, ni les gourous du management, n'ont  vu venir les grandes crises et les mouvements profonds qui ont transformé l'économie dans le dernier quart de siècle. Ces changements n'ont guère de rapport avec la détention ou la perte d'un secret industriel. Lorsqu'il y a eu crise technologique (Bopahl, thalidomide, Tchernobyl, Koursk, vache folle) ce fut par accident, par négligence humaine ou par excès d'avidité, pas par insuffisance d'intelligence économique.

Les crises proprement économiques des dix dernières années ont eu pour causes:

-des anticipations managériales démesurées (excès de confiance en soi, avidité,panurgisme?) excès d'optimisme sur les marchés: cas de l'immobilier vers 1985, folie des grandeurs des entrepreneurs et de leurs financiers dans la crise asiatique de 1997...

- excès de création monétaire et de crédit chez les opérateurs : crise de la dette des pays en développement à partir de 1982 mais déjà perceptible à la fin des années 70, faillite des caisses d'épargne américaines, collectivités publiques américaines surfinancées par l'emprunt à l'étranger...

-excès d'anticipation des résultats boursiers: krach de 1987, effondrement des valeurs technologiques en 2000,

- indélicatesse des dirigeants ou délinquance financière caractérisée (affaires Maxwell, Enron, Vivendi...).

Les tendances de fond ont elles aussi échappé aux microscopes des veilleurs, sans doute trop centrés sur les micro-informations de la technologie:

-les modifications politiques du système économique: l'implosion du monde communiste et sa conversion à l'économie libérale ouvrent des espaces de marché de grande envergure. Cet énorme bouleversement économique mais aussi politique n' a certes pas été envisagé par les veilleurs de l'entreprise. Il est vrai que deux experts qualifiés, George Bush, Président des Etats Unis et ancien patron de la CIA, et Michael Gorbatchev, Président de l'URSS et ancien Secrétaire général du Parti communiste, semblent avoir ignoré cette perspective jusque dans l'automne 1991.

-la rapide propagation d'un libéralisme doctrinaire, d'origine académique: extension du Consensus de Washington (équilibre macroéconomique, ouverture, privatisation), conçu pour les Pays en développement, adopté aussi par l'ensemble des pays industrialisés, notamment ceux de la zone euro. A l'exception des Etats-Unis qui pratiquent toujours pour eux-mêmes ce qu'ils dénoncent,à savoir le keynesianisme budgétaire, la protection des marchés sensibles, le laxisme monétaire et financier.

Appliquée en toute rigueur, notamment dans les réglementations et la jurisprudence européennes, cette doctrine de professeurs modifie les marchés bien plus profondément que l'innovation technologique ou le secret industriel. Elle offre aussi aux "happy few", par transferts de propriété,  de riches opportunités d'affaires, par exemple dans la privatisation des services publics et les fusions-acquisitions internationales dont la logique économique disparait en face de la logique financière. Les champs à surveiller ici sont la Maison Blanche, la Commission européenne, L'Organisation  Mondiale du Commerce et les états-majors de multinationales..

-La responsabilité sociale de l'entreprise , l'exigence éthique, le principe de précaution, n'entraient pas non plus dans le champ proposé à l'intelligence économique. Elles interpellent aujourd'hui nos dirigeants. Le "dialogue" Davos-Porto Alegre est ici un lieu de confrontation .

- Enfin la délinquance financière (blanchiment, paradis fiscaux, maquillage des comptes) est apparue comme un moyen trop rapide de "créer de la valeur". Avec des effets dévastateurs (affaires Enron, Maxwell, Vivendi, Crédit lyonnais).

Le veilleur interne doit parfois se demander si le plus dangereux adversaire de l'entreprise ne se trouve pas dans le dangereux monde extérieur mais bel et bien installé au sommet de son état-major.  L'importance des dégâts causés par l'erreur ou la faute managériale est telle qu'on assistera sans doute à une nouvelle orientation des cibles et des acteurs de l'intelligence économique. Après tout, les services spéciaux de pays modernes sont parfois appelés à enquêter sur les liaisons dangereuses de chefs d'état généreusement élus.

Cette mission n'est sans doute pas facile à conduire pour un salarié d'entreprise: elle est parfaitement plausible pour les représentants d'intérêts non-managériaux (actionnaires, syndicats, pouvoirs publics,organismes de régulation et de déontologie,"petits juges").

Quand on se réclame d'un concept ambitieux comme l'intelligence -même s'il s'agit d'une intelligence à l'anglaise - il parait souhaitable, avant de raisonner sur méthodes et moyens, de s'interroger sur le champ et l'objet de son travail.

L'objet reconnu,c'est la survie et le développement de l'entreprise.

On peut aussi légitimement encourager une intelligence des autres acteurs essentiels de la vie économique: épargnants, travailleurs, associations de consommateurs, services publics, organismes de prescription et régulation.

On pourrait également souhaiter une meilleure "intelligence" des acteurs sociaux et politiques dont le bon fonctionnement est nécessaire au confort des entreprises mais plus généralement au confort des groupes et individus qui ne vivent pas que de biens marchands.

Quoi qu'il en soit, il faut placer au niveau principal le champ d'investigation de l'intelligence économique. Et c'est le niveau stratégique.

Certes la qualité des informations est utile au niveau des opérations: technologies,approvisionnements, ressources humaines, production, commercialisation etc... Ceci justifie amplement les recherches sur les brevets, la veille commerciale et concurrentielle, ainsi que la protection du secret industriel.

Mais toutes ces opérations ne prennent leur sens, c'est à dire ici leur valeur de profit, que dans le cadre d'une stratégie et même d'une stratégie pertinente. A quoi servirait une excellente étude du marché de la chaussure orthopédique ou du vernis à ongles au Kazakhstan pour une entreprise dont le savoir faire reposerait sur l'exploitation d'amitiés politiques au sein d'un gouvernement en veine de privatisations, de la complicité d'un expert-comptable trop doué, ou bien d'un solide réseau de blanchiment aux Bahamas ou plus couramment d'une zone locale de commercialisation privilégiée. Ou tout simplement qui n'aurait aucune stratégie parce qu'elle a toujours vécu comme ça?

L'intelligence stratégique porte d' abord sur l'analyse de l'environnement économique mais également socio-politique. Il s'agit de repérer ce qui conditionne:

- les opportunités d'affaires: pas vraiment les occasions ponctuelles pour entreprises "fly by night", mais les perspectives de marchés profonds, durables et solvables;

- les risques: commerciaux directs (pas de clients, pas de paiements, concurrence dominante), mais aussi risques de conjoncture économique (inflation, dévaluation, dépression), de déstabilisation politique (guerre, révolution, grèves, conflits de civilisation);

- enfin les modalités d'exercice qui permettent d'exploiter les opportunités en évitant les risques. Il s'agit du système politico-économique d'ensemble, du cadre juridique, des pratiques culturelles, des attitudes envers le travail, l'argent, les étrangers etc...

On remarquera qu'il n'y a pas d'opportunités absolues, ni de risques rédhibitoires ou de modalités décisives. Tout doit être examiné en fonction de la situation de l'entreprise (forces et faiblesses) et des stratégies envisagées (croissance externe ou interne,repli, monopole etc..). Ce pourquoi l'équipe d'intelligence stratégique doit être impérativement intégrée dans l'équipe de décision stratégique.

Le reste, c'est à dire l'intelligence économique des opérations et ressources d'entreprise, notamment des ressources technologiques, devient alors "un art simple et tout d'exécution".

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