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L'INTELLIGENCE ECONOMIQUE : COMPRENDRE

"Ceux qui comprennent ne comprennent pas qu'on ne comprenne pas"  Paul Valéry

"Si un contemplatif se jette à l'eau, il n'essaiera pas de nager, il essaiera d'abord de comprendre l'eau, et il se noiera"

Henri Michaux

Auteur:

Quelle est la signification des phénomènes sociaux que nous observons? quelles sont les questions qui se posent, les bonnes questions? Comment peut-on parvenir à une interprétation correcte de notre environnement économique et social?

A- GROUPER LES OBSERVATIONS:

1°) Un homme ne peut comprendre ou traiter plus de 2 "chunks" à la fois, soit 5 à 9 objets, le nombre magique qui correspond aux 7 merveilles du monde, 7 piliers de la sagesse, 7 péchés capitaux, 7 jours de la semaine.

Puisqu'on ne peut enregistrer plusieurs flux, il faut ruser avec la capacité de percevoir des ensembles.

créer des structures d'attente et d'enregistrement des faits potentiellement significatifs (petits faits porteurs d'avenir et signaux d'alarme); les enregistrer en séquences, par exemple sous forme d'une chronique à relire de temps à autre, permet de signaler des tendances;
placer des observateurs ou des clignotants aux passages obligés, signaux et indices; il faut particulièrement surveiller les lieux et les moments particulièrement sensibles au risque politique ;
créer des structures logiques transformant des flux divers en flux uniques, indicateurs de mécontentement de la clientèle, manifestations ou absentéisme d'employés...;
générateurs de symbôles faisant apparaître les informations sous forme non chiffrée mais symbolique et suggérant des rapports; construire des formes claires, cohérentes et utiles, des images et des graphiques (c'est la salle des cartes des Etat-majors)
compilateurs de données, synthèses partielles.

2°) Dans un premier temps, au niveau de la collecte des documents et des informations, il est sans doute plus simple de classer les éléments en catégories générales relativement évidentes telles que économie, politique, société; ou encore industrie, état, partis politiques, démographie, modes de vie...C'est d'ailleurs la présentation des monographies d' encyclopédies et annuaires, ainsi que des indispensables fiches d'introduction aux analyses de risque : il est nécessaire de présenter son ours avant de le faire danser.

Une méthode studieuse et qui prépare la compréhension consiste à passer sagement en revue les structures, systèmes et résultats du pays concerné, en notant au fur à mesure dans une colonne "Observations" ce qui vient à l'esprit (étonnement, association d'idées, comparaison avec des pays analogues) et ce qui paraît poser problème (premiers jugements de réalité ou de valeur). Cette méthode, étendue par une enquête auprès d'experts, peut fournir une utile diversité d'approches.

Il est commode de se constituer une grille d'analyse : par exemple, on peut décrire la manifestation des risques politiques selon trois dimensions:

la profondeur, ou les sources directes et indirectes d'origine sociale, politique et économique;
l'espace, c'est à dire les lieux géographiques d'origine et de manifestation du risque;
la durée de genèse, de diffusion et d'exposition.

Une "situation" potentiellement dangereuse synthétise les points de vue ci-dessus, en un lieu, en un moment, pour un acteur donnés. En fait toute situation mérite deux niveaux, au moins, d'analyse : celui de la situation "objective", celui de la situation telle qu'elle est perçue par le ou les perturbateurs potentiels (puisqu'ils agiront selon cette perception).

"L'évènement" lui-même, générateur du sinistre, déclenche directement ou indirectement le processus dommageable. Par exemple dans le risque politique reconnu par les assurances, c'est l'incapacité ou le refus de payer par l'état d'accueil, ou encore la contrainte ou violence politique exercée sur la vie des affaires.

Pour les centrales de risques (compagnies d'assurances, centres d'observation des stratégies...), il est recommandable de constituer une banque de cas, monographies d'expériences vécues au sein de l'organisation (par exemple, historique des relations de clientèle) ou décrites dans la presse internationale.

Les banques de cas peuvent fournir des analogies pour supporter le raisonnement, mais il faut se souvenir que les situations ne se reproduisent jamais à l'identique (l'Histoire, dit-on, ne ressert jamais les mêmes plats).

Les catégories de la documentation classique seront probablement jugées trop rigides ou trop sommaires ou trop exhaustives pour étayer une analyse dynamique des risques.

Il faudra donc, dans un deuxième temps, distinguer les "objets" pertinents pour la situation envisagée et regrouper les informations en fonction du schéma stratégique.

B- LES BONNES QUESTIONS ET LES BONNES REPONSES:

Après les questions qui permettent d'accumuler des informations, quelles sont "les bonnes questions" à poser lorsque l'évidence des risques inconnus ne saute pas aux yeux?

Quelles sont aussi les bonnes questions qui protègent contre l'évidence lorsqu'elle saute aux yeux au point de rendre aveugle? Ce peut être le cas lorsqu'on est trop sûr de soi, de ses procédures et de son avenir, ou quand on se laisse berner par la désinformation volontaire ou non du milieu. Ce qui semble aller de soi est souvent à l'origine de l'erreur stratégique (exemple en 1940 : "l'Armée allemande ne pourra pas franchir les Ardennes").

Une méthode éprouvée, c'est la confrontation des idées sous ses diverses formes (brainstorming, méthode Delphi, analyse structurelle, débat parlementaire etc...)

Les spécialistes de créativité fournissent des listes de questions qui fonctionnent comme des ouvre-boîte à idées. On peut les regrouper en trois catégories : analyse et clarification, modification, évaluation critique.

1°) Analyse et clarification:

La question préalable à tout inventaire : de quoi on parle, de quoi s'agit-il? quels sont les themes de risques, quels sont les sujets concernés?

Délimiter l'objet à étudier, le bien ou l'activité concernée par le risque et par quel risque. Quel est le champ de pertinence dans l'espace, le temps, le niveau de profondeur?

Comment se définit-il en extension (nombre, étendue, limites) ou en compréhension (contenu, attributs)?

Analyse dynamique :

Repérage des acteurs (identité, attributs, attitudes et aptitudes) et des mécanismes ou forces en présence;
Analyse des systèmes :

* dans l'ESPACE : une structure composée d'éléments (nombre, attributs, valeur, groupement, localisation, limite); et de ressources (réserves), des relations de position et de hiérarchie entre les éléments, des réseaux de communication et interaction externes et internes (graphe);

* dans le TEMPS: Le fonctionnement par flux (relais, interactions, boucles, rétroaction) et par vannes (contrôle des débits, centres de décision et régulation);

* la relation avec l'ENVIRONNEMENT EXTERIEUR: interfaces, interactions.

Cette analyse de système ne doit pas être considérée dès l'abord comme une explication mais comme une simple commodité de présentation. On verra plus loin que si l'analyse de système a été très pratiquée dans la compréhension des phénomènes sociaux, elle présente trop de postulats ou d'incertitudes pour fournir une explication absolue, donc un système fiable de prévision.

2°) Modification:

La prévision des risques potentiels peut s'enrichir par une simulation des changements possibles en faisant intervenir des hypothèses de fluctuation des variables de base:

changement dans le milieu environnant : espace, durée, forces et mécanismes extérieurs, changement dans les contraintes;
modification dans les structures : changements dans les éléments, les attributs et ressources, les acteurs concernés; changement dans les relations d'ordre ou de dimension entre acteurs;
modification dans les systèmes de fonctionnement : apparition d'agents et moteurs nouveaux, modification des méthodes, finalités et objectifs des acteurs;
changement de points de vue, de valeurs de référence;
analogie avec des situations antérieures ou contemporaines. La comparaison dans l'espace (avec d'autres pays analogues) et dans le passé (dans des situations comparables) peut servir de système d'éveil.

Attention cependant : comparaison n'est pas raison, puisque les situations ne se transposent jamais à l'identique, dans l'espace ou dans le temps. En outre personne ne peut garantir que les acteurs réagiront de manière analogue dans les mêmes situations. Tout au plus peut-on trouver, dans la comparaison comme dans l'analogie, des sources de questions pertinentes, pas nécessairement des réponses.

C- EVALUATION CRITIQUE

La question d'évaluation permet de se placer à l'extérieur d'un objet correctement identifié et compris (par exemple le risque de terrorisme ou d'inflation) pour en estimer l'impact. Elle suppose des critères de réalité (existence, preuve, cohérence), ou de valeur :

jugement de réalité : le phénomène ou le risque est-il vrai ou faux, important ou négligeable, permanent ou temporaire...
jugement de valeur pratique : l'action du perturbateur, la réaction de la victime est-elle utile ou inutile, possible ou impossible, efficace ou non, rentable ou non, quels sont les coûts et avantages...
jugement de valeur morale ou esthétique : le beau, le bien, le juste ne sont pas des catégories de l'économie classique. Cependant la nouvelle école de la socio-économie, qui étudie les comportements humains dans tout leur complexité et qui s'oriente vers une politique opérationnelle estime à juste titre que les jugements de valeurs doivent être intégrés à tout raisonnement économique( ). Cela nous paraît être le cas pour le risque politique qui est lui-même soumis à des appréciations politiques.

Les classements par themes opposés facilitent la schématisation :

"Vrai-faux, essentiel-accessoire, grand-petit, théorique-pratique, cause-effet, possible-impossible, valable-non valable, juste-injuste, meilleur-pire, bon-mauvais, actif-passif, réaliste-abstrait, simple-compliqué, moderne-traditionnel, stimulant-apaisant, profond-superficiel".

L'opposition, forme de pensée courante, donne une certaine réalité d'évidence aux concepts eux-mêmes et contribue à les faire percevoir. C'est particulièrement vrai en matière politique où l'on se pose en s'opposant et en durcissant les différences. Les analyses en termes de conflits supposent précisément un affrontement de principes ou d'intérêts.

Mais les comportements de synthèse et de solidarité sont également pertinents pour l'analyse des risques politiques et les tensions et conflits ne débouchent pas nécessairement sur des crises, ni sur des dommages. C'est le rôle de la stratégie, et plus particulièrement la diplomatie, que d'éviter de "structurer" la réalités en termes d'affrontements irréductibles.

Il est d'ailleurs possible de nuancer les oppositions, d'étalonner les différences sans les chiffrer, par une échelle de degrés intermédiaires du type "très, assez, un peu, neutre".

SIMPLE>Très>Assez>Un peu><Neutre><Un peu<Assez<Très<COMPLIQUE

On peut aussi imaginer des indicateurs de puissance, de potentiel ou d'agressivité, indicateurs qui nuancent l'absolutisme des catégories logiques pures.

EXPLIQUER? COMPRENDRE

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