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Afrique subsaharienne : territoires et conflits
 

 

 
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AFRIQUE INTERNATIONAL

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BIBLIOGRAPHIE AFRIQUE

Fondation de GEOPILTIQUE en AQfrique Centrale

image 1 CHRONIQUES

  • Histoire de l'Afrique Histoire de la Colonisation ; histoire de la decolonisation
  • La formation des etats africains
  • Colonialisme, néo-colonialisme (sources: http://geoconfluences.ens-lsh.fr)

    "En France, les quatre années de l'occupation allemande sont encore très présentes dans les mémoires. Nous, nous avons subi un siècle de colonisation et le silence pèse encore" ... ainsi s'exprime le romancier ivoirien Ahmadou Kourouma. Cette quête de mémoire pèse encore et est un enjeu dans les relations internationales. On peut y voir les racines de certaines situations de violence à travers le continent.
    Les mécanismes du système colonial sont bien connus : les colonies devaient fournir des matières premières aux métropoles qui, en retour, y déversaient, à l'abri de barrières douanières, les surplus de leur production manufacturière.
    De nos jours, l'économie africaine hérite encore pour une large part de ce système caractérisé par la dépendance vis-à-vis des capitaux, des technologies, des marchés extérieurs. Son taux de dépendance envers l’exportation de produits primaires sont très élevés. Ces schémas n’ont pas fondamentalement changés et ils entretiennent frustrations et rancœur. Le manque d’autonomie et d’initiative locale dans des systèmes productifs dont les décisions essentielles sont prises à l’extérieur en est une donnée structurelle du mal-développement africain.
    Les recettes tirées des produits du sous-sol ont partout créé l’illusion du développement. Mais les termes de l'échange (différence entre le prix des importations et celui des exportations) n'ont cessé de se dégrader en défaveur de l'Afrique subsaharienne dont la part dans le commerce mondial a chuté de 6% en 1980 à 0,68% en 2004.
    Au demeurant, 40 ans après la vague des indépendances de 1960, les impasses du développement africain ne peuvent être toutes imputés exclusivement au colonialisme et au néo-colonialisme. Quelques comparaisons internationales, avec de nombreux pays d'Asie par exemple, suffisent à discréditer cette approche. Beaucoup s'accordent pour tenter d'analyser avec lucidité les causes endogènes des "malheurs" africains afin de parvenir à mieux les surmonter.
 

image 2 GEOGRAPHIE

 

image 3 POLITIQUE

  • Ingérence et sécurité

    De nos jours, environ 70% des décisions de l’ONU et du Conseil de Sécurité concernent directement le continent africain, ce qui reflète le haut degré de conflictualité qui y règne encore et la nécessaire mobilisation de la communauté internationale.
    Les opérations internationales de maintien de la paix en Afrique sont actuellement au nombre de sept. Il s'agit, par exemple, de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), de la Mission des Nations unies en République démocratique du Congo (Monuc), etc.. Il faut y ajouter la Force multinationale en Centrafrique (Fomuc), dirigée par la Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale (Cemac), depuis 2002.
    La Monuc, par exemple, créée en 1999, fut constamment renforcée par la suite. Pour accompagner le processus de normalisation en cours en République démocratique du Congo (l'accord de Pretoria de 2002 prévoit le déroulement d'un cycle d'élections qui doit s'achever en juin 2006), les Nations unies ont déployé au Congo leur plus importante mission de maintien de la paix dans le monde à ce jour, avec un effectif de 18 600 soldats (casques bleus) et policiers (dont 4 800 en Ituri), un budget annuel d'1 milliard d'USD. Elle est chargée de faire respecter le cessez-le-feu entre la RDC, ses alliés (Angola, Namibie et Zimbabwe) et les États qui soutiennent la rébellion en RDC (Ouganda, Rwanda).
    Certes, on peut sans doute déplorer que l’ingérence dans les affaires intérieures d’un État soit toujours l’expression des intérêts et des droits des plus forts. Mais ce ne sont pas les populations civiles victimes d'exactions de toute sorte qui s’en plaindront.

    Et il semble que des progrès soient en cours en Afrique. De nombreux conflits se sont éteints ces dernières années ou sont en voie de l’être. Parfois par suite de l’élimination physique ou de l'éviction d’un protagoniste (Joseph Savimbi en Angola, John Taylor au Liberia), de plus en plus, par le biais de coalitions militaires avec mandat des Nations unies. Le Sommet du 60e anniversaire de l’ONU (septembre 2005) a pris la décision d’établir une Commission de consolidation de la paix pour tenter d’empêcher des pays sortant d’un conflit de replonger dans la guerre et a pris l'engagement d'assumer la responsabilité et le devoir de protéger les populations d'un État qui n'en a plus lui-même les capacités.
    De leur côté, les organisations régionales africaines, comme l'UA et le Nepad qui lui est associé, s'efforcent d'œuvrer en faveur de la pacification du continent.

- Voir les articles du dossier    (Eric Bordessoule, Luc Cambrézy et Marc Lavergne)
- La Documentation fr
ançaise :
www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/maintien-paix/carte-omp.shtml

image 4 INTERNATIONAL

Organisations régionales et intégration

L''Europe est parvenue en quelques décennies à surmonter l'essentiel de ses divisions et de ses conflits. La coopération inter-étatique dans différents champs (économie, politique, aménagement et développement des territoires) est un facteur puissant de pacification.
Différentes formes de concertation, d'harmonisation, et d'intégration peuvent être favorables à l'atténuation et à la gestion des conflits sur le continent africain. La configuration des regroupements régionaux repose sur deux axes, politique et économique et elle ne peut se comprendre sans référence à l’histoire, principalement aux héritages coloniaux et au temps des indépendances.

L'axe politique occupe les discours et les esprits et le rêve du panafricanisme est ancien. Au moment des indépendances, le sénégalais Léopold Sedar Senghor et le ghanéen Kwame Nkrumah développent l'idée d’une nécessaire intégration africaine. Aux yeux de Kwame Nkrumah, un système fédéral permettrait de dépasser le néo-colonialisme induit par le maintien des frontières nationales.

Plus récemment, l'OUA, devenue l’Unité africaine (UA) en 2000
, se donne pour objectif de structurer l'ensemble du continent autour d'un Parlement panafricain, d'une banque centrale et d'un Fonds monétaire, d'une Cour de justice, etc. Parallèlement, au sein de l'UA, le Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (Nepad / New Partnership for African Development) a été lancé en 2001 pour faire progresser la gouvernance en Afrique. Il est né d'une initiative des chefs d'État sénégalais, Abdoulaye Wade, et sud-africain, Thabo Mbeki (son secrétariat général est à Johannesburg), en association avec leurs homologues algérien (Abdelaziz Bouteflika) et nigérian (Olusegun Obasanjo).
Comme son nom l'indique, le Nepad est surtout un instrument de planification du développement, ce n'est pas une institution. Il vise à mobiliser des fonds internationaux pour réaliser des projets continentaux ou régionaux, au moment où de nombreuses études montrent l’importance des infrastructures dans le domaine de l’accès aux services de base (éducation, santé), dans la cohésion sociale et dans le développement économique. La construction de grands projets régionaux structurants est envisagée et/ou programmée : dans le domaine des transports, l'autoroute côtière Nouakchott/Lagos permettant de relier 10 pays africains, l’autoroute Dakar/N’Djamena et le chemin de fer d’interconnection entre le Bénin, le Togo et le Burkina Faso ; dans le domaine de l’énergie, deux projets de gazoducs (Nigéria – Algérie et Nigéria – Bénin, Ghana, Sénégal et Togo ; dans le domaine des TIC, la connection au réseau mondial de câbles à fibres optiques.

Mais si, dans les discours, le Nepad est très présent, sur le terrain ses réalisations sont plus discrètes à ce jour. Aux yeux de certains africains, il pourrait faire figure d'"éléphant blanc". Une de ses réalisations la plus visible est la mise en place d'un Mécanisme agricain d'évaluation par les pairs (APRM) auquel, en 2005, 23 des 52 pays membres avaient souscrit. L'idée est d'attirer les investissements étrangers en échange d'engagements de "bonne gouvernance" politique et économique accompagnés par l'évaluation et l'aide du PNUD. Les objectifs du Nepad sont corrélés aux Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) de lutte contre la pauvreté définis par l'ONU et ils affichent aussi la volonté des États membres de ne pas rester en marge du processus de mondialisation. D'impact réel encore limité, le Nepad a surtout valeur symbolique. Dans le contexte de la mondialisation des institutions, c'est un outil de communication et de lobbying et de recherche de financements de projets.


Sur le plan économique, les arguments en faveur d’une intégration régionale en Afrique sont nombreux : faiblesse des échanges intra-régionaux, frontières poreuses, marchés internes exigüs, infrastructures déficientes, faible diversification des appareils productifs. De plus, aujourd’hui, la mondialisation vient relancer la question des "territoires pertinents". L’intégration régionale peut faciliter l’insertion des économies nationales dans le commerce mondial et amplifier leur poids dans les négociations internationales. Cet argument, qui prévaut dans la construction de la plupart des coopérations régionales, vaut aussi pour l’Afrique. La dimension économique fait aujourd’hui partie d’un processus qui justifie les aides et les attentions des bailleurs, de l’Union Européenne notamment. Ainsi, les accords entre l'UE et les pays ACP (Afrique, Caraïbe, Pacifique) prévoient une ouverture réciproque des marchés à partir de blocs régionaux.

Ce tour d’horizon des grandes organisations régionales montre qu’il existe une intense activité sur le plan institutionnel en Afrique. Reste à évaluer l’efficience de ces groupements en étudiant les structures et les dynamiques spatiales, pour montrer en quoi les facteurs environnementaux, démographiques, économiques, culturels, peuvent, au-delà de l’actualité politique, favoriser à terme l’intégration ou au contraire lui faire obstacle. Certains pays membres sont soupçonnés de participer à l’intégration pour multiplier les guichets de l’aide internationale (fonds de l’UE notamment). Tandis que l’Europe a pu mettre en œuvre une politique régionale de convergence territoriale, les pays d’Afrique s’enlisent trop souvent dans une crise des territoires qui sont encore, trop souvent, des enjeux de pouvoir et d’accaparement des richesses.
Mais ces recompositions reflètent les dynamiques politiques contemporaines. Les élargissements en cours correspondent à la tendance mondiale privilégiant les grands ensembles économiques dans le contexte de la mondialisation et ces questions sont en arrière-plan des enjeux géopolitiques à long terme en Afrique subsaharienne.

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image 5 ECONOMIE

 

image 6 SECTEURS

 

image 7 SOCIETE

  • Humanitaire

    L'Afrique est le théâtre récurrent d'opérations humanitaires, parfois qualifiées, d'une manière critique, de charity business lorsqu'elles sont perçues négativement en raison du jeu complexe entre l'exposition ou la mise en scène médiatique des populations et l'aide qui leur est apportée.
    Certaines populations y sont maintenues sous la perfusion des ONG et des plans d'aide d'urgence internationale, par exemple, à travers le Programme alimentaire mondial (World food program - WFP / PAM) ou les activités du Haut commissariat aux réfugiés des Nations unies (UNHCR). Les guerres civiles, les conflits entre nations, l'intervention d'urgence en cas de grave aléa naturel, les épidémies et pandémies, placent souvent la "communauté internationale" devant ses responsabilités et ses devoirs d’intervention en Afrique subsaharienne. Il faudrait, bien entendu, toujours tout faire pour éviter d’y recourir et pour que ces situations ne s’éternisent pas. Mais ces modes d'intervention sont bien inséparables des problématiques de l’ingérence.

    Les Organisations non gouvernementales (ONG) ont acquis une place de premier ordre dans la gestion de ces situations du fait de leur professionnalisme, de leurs savoirs-faire géopolitiques, logistiques et techniques dans les domaines de la santé et de l'urgence médicale. Apparues, pour la plupart, après 1945, les ONG avaient alors une vision rédemptrice de leur action (racheter les fautes de l’Occident colonialiste) et c'est en Afrique, dans les années 1970 - 1980, que les French Doctors ont mondialisé l'émotion humanitaire à travers l’image des enfants pris dans la tourmente de la guerre du Biafra au Nigéria (1967). Les situations d'urgence se sont depuis diversifiées et multipliées sur le terrain africain : Restore Hope en Somalie en 1992, le génocide au Rwanda en 1994 et ses conséquences pour les pays voisins, la sécheresse en Éthiopie en 2000 (Ogaden), plus récemment, l'assistance aux populations fuyant le Soudan, etc..

    Les conditions de l'action humanitaire en Afrique sont souvent particulièrement difficiles du fait du manque d'infrastructures et de la faiblesse des États. On sait par ailleurs que les malheurs qui affectent l'Afrique subsaharienne suscitent, proportionnellement aux victimes concernées, beaucoup moins de dons que d'autres lieux et d'autres circonstances. Ainsi, la mobilisation humanitaire exceptionnelle suscitée par le tsunami dans l’océan Indien a conduit les gouvernements, les organisations internationales, les ONG et organismes de bienfaisance, les particuliers, les entreprises à promettre 13,6 milliards d'USD en faveur des pays affectés. Parallèlement, la crise alimentaire au Niger, les situations d’urgence qui prévalent actuellement au Soudan et en République démocratique du Congo mobilisaient beaucoup moins la générosité internationale.

- Voir, dans ce dossier, les articles de Luc Cambrézy et de Marc Lavergne
- Un article du site de Médecins sans frontières : "Niger / Tsunami, un système d'aide à deux vitesses ? (1er juillet 2005) : www.msf.fr/site/actu.nsf/actus/tsunami010705

image 8 OPINIONS

 

image 9 PERSPECTIVES

 
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